AFRICA RACE 2014: L’ALBUM PHOTO DE MONSIEUR ROSSIGNOL ET CIE…

 

Voilà comment, avec Alain Rossignol et son associé Jorge Cunha, nous vous présentons les voeux de l’Africa Race 2014, nous avions envie de vous faire plaisir en nous faisant plaisir…

La réponse était évidente, ces photos sont d’actualité ou pas, peu importe,  ce qui compte c’est l’instant.

Alain et son pote Jorge sont des artistes, l’emmerdant est que leur atelier mesure 5000 km de long et que leurs modèles ne font pas toujours ce qu’ils veulent.

 

 

Du coup, sortir une belle image peut prendre beaucoup de temps…

Celle ci-dessous par exemple, c’est un peu de chance, beaucoup d’expérience, des tonnes d’heures d’attente, du talent Leonardesque (Vinci, pas Caprio…) et un énorme cliché…

 

 

Prendre du temps?

Hier, samedi par exemple, après avoir trouvé la spéciale à à six heures du mat, par nuit noire et avec un brouillard épais comme de la confiture de groseille à maquereau, ils ont attendu tous seuls que la merde se lève, puis trois petites heures pour voir passer tout le monde.

Ensuite ils ont remonté la spéciale et se sont  enquillé plus de mille bornes de route pour arriver à Dahkla.

Commentaire: « Oui mais ça valait le coup… »

Bon, on ne va les plaindre de gagner leur vie en voyageant, même si je sais qu’ils sont plus riches en souvenirs qu’en dollars, en revanche, on peut aimer très fort leurs images, ils sont les témoins d’une très belle histoire!

Celle-ci par exemple, ci-dessous, on dit un coup de raquette quand on est élégant, un coup de pied au c… quand on l’est moins et, au choix, « Aïe! » ou « Merde! » quand on est dans l’auto…

 

 

Ou cette autre, qui pourrait s’intituler, de la part de Michel Turon Barrere  » Moi aussi j’en gagne des spéciales, moi aussi j’ai un buggy bleu et moi aussi je file des coups de raquette »…

 

 

L’important c’est l’instant, c’est clair…

Un mouvement furtif de bonheur d’Elisabete Jacinto, au bivouac, ça vaut de l’or non?

 

 

Bon, son adversaire est moins sexy mais ça cause aussi, ça roule fort et ça adore le désert… autrement that’s all.

 

 

En fait, au Portugal, en Hongrie, en Tchéquie, ce qu’on aime c’est gagner.

Ce qui est leur cas à tous les trois sur cette édition 2014 de l’Africa Race.

 

 

Elisabete Jacinto, Miklos Kovacs, Tomas Tomecek, merci de nous faire rêver, de désert, de chevaux sous le pied, de trucs énormes qui se manient comme des diamants, bref, d’aventure de truckers…

En plus, les titans du désert ont eu la bonne idée de se faire la guerre en paquet, trois mastodontes en bagarre à plus de 100 km/h sur des pistes pas forcément roulantes, ça donne ça, bien vu camarades photographes…

Euh… Le paquet est mené par la menue Elisabete Jacinto!

 

 

On change de paysage… 

Mais pas de pays, Alain et Jorge sont amoureux passionnés du Maroc, qu’ils voient un peu comme ça…

 

 

Ou comme ça…

 

 

Ou comme ça

 

 

Là en plus l’idée est bonne mais il faut faire à pieds, avec les glingues (les appareils photo) au cou,  qui pèsent une tonne, une ascension digne de Sir Edmund Hillary pour faire le doc ci-dessus..

 

 

On peut voir le Maroc comme  ça, ce qui s’appelle « tailler sa route » sans doute…

 

 

Dans cet univers de millions d’années de beauté sauvage du désert, un peu de violence (pacifique!) fait du bien…

 

 

Violence?

En tous cas la tendresse, on verra un peu pus tard…

 

 

Les Kazaks aussi savent faire le spectacle, même quand le vortex de l’hélico en rajoute un peu, là c’est l’instant qu’il ne fallait pas rater!

Un peu de calme, dans ce monde de brutes?

Séances bivouac, on y  est d’ailleurs toute cette journée de dimanche .

 

LA TOUT N'EST QU'ORDRE ET BEAUTÉ...

LA TOUT N’EST QU’ORDRE ET BEAUTÉ…

 

LUXE,CALME ET VOLUPTÉ... BAUDELAIRE A DU PASSER DANS LE COIN!

LUXE,CALME ET VOLUPTÉ… BAUDELAIRE A DU PASSER DANS LE COIN!

 

 

Envie de partir tout d’un coup?

 

 

Au bivouac, on déshabille les monstres, la journée de repos n’est pas de tout repos pour les mécanos!

 

a a a a a a a a a a africa race assistance schless 2

 

Le buggy de Schlesser

 

 

L’Opel Mokka de Szalay

 

 

Le Man de Jacinto en petite tenue, mécano ici, il fait être aussi champion du monde d’haltères!

 

 

Même l’hélico a droit à son jour de repos…

 

 

Chez Schlesser, Jean Louis m’a proposé de faire parler Magnaldi, ce qu’il a fait, et chez Thierry, dit » Magna », lui qui n’est pas très causant, c’est une preuve de pied gigantesque…

Schless’ qui a juste eu le temps de me glisser que dans les portions roulantes de la dernière journée, qu’il a gagnée, il st monté à plus de 200 km/h…

 

 

Thierry Magnaldi : « J’ai regardé les relevés de vitesse de temps en temps, j’ai effectivement vu plus de 200 à plusieurs reprises… C’était une  étape vraiment disputée façon compète! On est partis quatre ou cinq le matin, je ne sais plus, on a remonté tout le monde, il y en a qu’on a pu doubler parce qu’ils sont partis batifoler à droite ou à gauche, d’autres qu’il a fallu aller chercher… Et là c’est sûr, on n’a pas fait semblant ! Je n’étais plus venu en Afrique depuis 2006, c’est phénoménal de me retrouver là. Génial ces pistes! Avec un pilote qui écoute ce que je lui indique, l’ambiance est top.  J’apprends même des trucs de pilotage mais enfin je suis un peu concentré, carrément même. Je me suis gouré une ou deux fois mais on s’est toujours rattrapés au bout de 300-400 mètres, Jean Louis ne s’énerve jamais. Et c’est un mec d’une précision incroyable ! Et quand il devient guerrier, c’est assez colossal. C’est simple, une fois passés, les mecs essayaient de s’accrocher à nos roues mais on les larguait. Ils ne tenaient pas le rythme !  Et au bout, on a passé la ligne d’arrivée première auto. »

Ce qui n’a l’air de rien, mais je le répète, un peu comme Peterhansel au début, Magnaldi, Champion du monde d’enduro à moto, Champion du Monde de rallyes-raids catégorie marathon en auto,  est un mec qui se lâche rarement, il est heureux, tout simplement. 

Et le buggy Sonangol est en tête au classement général.

Tout va bien!

 Et demain? 

 

 

Demain, on remet ça, on passe en Mauritanie!

La vraie danse du sable va commencer!

 

JEAN LOUIS BERNARDELLI

PHOTOS ALAIN ROSSIGNOL/DESERT RUN ET JORGE CUNHA

 

 

 

 

 

 

Moto Motocross Rallye-Raid Sport