La Carrera PANAMERICANA 2013 a vecu.
La dernière étape menant d’Aguascalientes à Zacatecas, a consacré Gabriel Perez, le grand vainqueur de cette édition
Une fois de plus l’arrivée à Zacatecas, ville magique par l’ambiance qu’elle dégage chaque année et par le fait qu’elle coïncide avec la fin de la course, nous a réservé une nouvelle fois, une arrivée riche en émotions, non pas sur le plan purement sportif puisque la messe était dite et les positions en tête quasiment figées, mais plutôt du fait de sentiments confus de joie partagés par tous, mêlés à la tristesse de voir cette véritable fête, déjà se terminer après une longue semaine de rêves.
Comme prévu et sans surprise, l’équipage Mexicain, composé de Gabriel Perez et d’Ignacio Rodriguez, assurait une fois de plus, pour préserver sa précieuse première place, de même que leurs dauphins, leurs compatriotes, le tandem formé d’Emilio Velasquez et de son navigateur Javier Marin, qui derrière eux, prenait un minimum de risques pour finir et grimper lui aussi sur le podium. A la seconde place.
La paire des Mexicains, Memo Rojas et Marco Hernandez, pour sa part cravachait dur, elle, pour prendre la troisième place du classement final et parvenait à ses fins, ce qui représente une très belle performance, après la sortie de route du premier jour de leur Studebaker.
Dommage, car sinon, le spécialiste des courses américaines en circuit, champion Grand Am, pouvait parfaitement viser la victoire
Le belge Raphael Van Der Straten assisté par le Mexicain Mauricio Pimentel, terminait à une très belle 4ème place, largement méritée après une très belle semaine de course, compromise la aussi, par une sortie de route, à la veille de l’arrivée, laquelle lui faisait perdre sa belle 3ème place sur le podium.
De son côté, le Français Hilaire Damiron épaulé par la Mexicaine, Elizabeth Tejada, faisait une fois de plus carton plein, en remportant une nouvelle étape , démontrant ainsi que sans les problèmes mécaniques rencontrés en début de Carrera, il était un indiscutable candidat pour la victoire !
Il termine d’ailleurs malgré tout à une honorable 9ème place dont beaucoup se seraient contentés…
Le classement final voit cinq Studebaker prendre les cinq premières places à Zacatecas.
Victoire pour la N°122 de Gabriel Perez-Ignacio Rodriguez qui l’emporte à l’issue de la dernière épreuve spéciale, en 4 Heures 14’49’’6. Devançant dans l’ordre, la N°113 d’Emilio Velasquez-Javier Marin, seconds en 4heures 17’ 15’’4, la N°101 de Memo Rojas-Marco Hernandez qui complétent le podium en 4 Heures 30’31’’8. Le TOP 5 étant assuré par deux autres Studebaker, la N°107 de Raphael Van der Straten-Mauricio Pimentel et la N°10 des américains Paul Hladsky-Adrian Gerrits, respectivement en 4 Heures 34’06’’9 et 4 Heures 35’09’’6
La première voiture classée derrière ces cinq Studebaker surpuissantes, étant la Porsche des Mexicains Luis et Pablo Cervantes, en 4 Heures 38’’33’. Laquelle devance la 1ère des Mustang, la N°389 de Xavier Lamadrid-Ricardo Navarro en 4 Heures 38’36’’3.
La Studebaker du Français Hilaire Damiron finit 9ème en 4 Heures 40’40’’9.
Derrière ces pilotes, 57 autres concurrents parvenaient à rallier l’arrivée à Zacatecas et il y aurait beaucoup de choses à dire, la course ne se limitant pas aux premiers… mais pour être franc, là n’est pas l’intérêt de cette course !
Aucun de ces pilotes, n’a jamais été une gloire de la compétition automobile et aucun ne le deviendra, non plus, un jour.
Aucun de ces participants ne vient sur la Panamericana pour remporter le moindre trophée ou gagner de l’argent. Bien au contraire, ils en dépensent beaucoup pout être au départ.
C’est plutôt la passion qui les réunit et la convivialité qui prédomine, mettant un peu en retrait l’aspect compétition, ce qui contribue à faire de cette course, une véritable fête et de ses participants ou membres de l’organisation, une vraie famille
Je ne vous cache pas que j’ai un peu de mal à trouver mes mots pour vous décrire ce que je ressens tant les émotions vécues au cours de cette semaine sont fortes et les qualificatifs pour en parler un peu vides de sens au regard de l’expérience vécue !
J’ai aussi la gorge un peu serrée à l’idée de quitter cette ambiance, mais ça ira mieux demain dimanche 3 novembre, puisque je pars directement à Cuba, pour raccompagner la délégation cubaine, en visite sur la course et pour faire avancer le projet d’exportation de la Panamericana, sur cette belle île…
Alors je ne saurai que trop vous inciter à venir partager , ces émotions l’année prochaine en octobre au Mexique pour la 27ème édition de la Panamericana, ou si tout se passe bien, un peu avant, l’été prochain à Cuba pour la 1ère de sa version cubaine…
Texte et photos : José Luis CAPARROS