Etape QUERETARO – MORELIA : la légende de Mil Cumbres.
L’étape du jour a été une « promenade de santé » pour le leader Gabriel Perez, même si cela s’avère uniquement vrai sur le papier…
En effet, une des spéciales parcourues, Mil Cumbres, est une véritable légende, digne du Turini sur le Monte Carlo ou de Pikes Peak. Imaginez une route étroite et sinueuse, bombée de surcroît, à monter et à descendre, entre arbres et ravins, avec brouillard ou pluie souvent au rendez-vous.
Âmes sensibles s’abstenir !
A noter que justement cette année une des spéciales sur ce tracé, qui s’effectue dans les 2 sens (aller puis retour) a dû être annulée car trop dangereuse du fait d’une pluie trop abondante. Croyez-moi que c’était justifié car ce n’est pas le genre de la maison.
Derrière Perez, on continue de trouver les mêmes pilotes avec en seconde position, le français Hilaire Damiron, qui faute de pouvoir bien figurer au classement, profite des étapes qui restent à parcourir pour peaufiner la préparation de sa nouvelle voiture, qui l’a malheureusement trahi depuis le départ… de Veracruz
Ensuite figure le mexicain Vélasquez, qui garde de ce fait sa 2ème place au général suivi de Memo Rojas, qui regrette amèrement sa sortie de route du premier jour, au vu du bon rythme qu’il réussit à imprimer jour après jour, qui indiscutablement lui aurait permis d’inquiéter Gabriel Perez ou Hilaire Damiron.
En 5ème position, notre ami belge Raphaël Van Der Straten confirme grâce à sa performance du jour sa présence sur le podium du classement général. Doug Mockett, accablé par les ennuis depuis le départ se refait une petite santé en terminant à une 6ème place plus conforme à son niveau, après plusieurs jours de « disette ».
Voilà les principaux faits marquants de l’étape du jour, sans surprises donc… un peu comme les fameuses « étapes de liaison » du Tour de France, moins propices en rebondissements que les ascensions de cols en montagne. Mais essayez donc de rouler à 55 km/h de moyenne, comme ces cyclistes, pendant 250 kms pour voir si c’est de la promenade sur ces routes mexicaines tourmentées et sinueuses à souhait !
De la même manière, essayez de rester derrière les leaders de la Panaméricana, pendant ne serait-ce qu’une spéciale et on en reparle … au fond des innombrables ravins qui jalonnent quotidiennement le parcours :
Par ailleurs, ce fut un réel plaisir d’accueillir une délégation cubaine et de les véhiculer toute la journée, sachant qu’ils viennent en vue d’être formés au déroulement de la course et de sa sécurité, afin de pouvoir être opérationnels pour celle que nous voulons organiser là-bas à Cuba, l’été prochain.
Ça se précise… mais on en reparlera.
Demain, la suite de la course nous mènera a Guanajuato, où se déroule également le rallye WRC du Mexique.
Texte et photos : José Luis CAPPARROS