ESSAI AVINTON 1640 ROADSTER : UNIQUE OBJET DU DESIR… BESTIAL?

 

Je suis crevé, il fait une chaleur de folie, j’ai envie de tout faire sauf de la moto et pourtant je fais de la moto !

Et je ne le sais pas encore, mais je vais vivre un des instants les plus inoubliables de toute ma vie…

Nous sommes  ce lundi à côté de Sommières, dans le Gard, et je roule sur l’Avinton 1640 Roadster, une moto unique au monde, parce qu’unique pour chacun de ses heureux propriétaires.

Elle est assemblée et en grande partie construite en France.

Sur ses 70 fournisseurs, 49 sont français, 16 européens et 5 américains.

Donc luxe absolu mais en plus luxe Cocorico!

 

RAAAH !

 

Si c’était une femme, elle serait volcanique et insatiable !!!

Si c’était un pote, il vous broierait la main chaque fois qu’il vous dit bonjour, avec la variante destruction de clavicule quand il vous tape dans le dos…

Si c’était un voyage, en posant le pied sur ce que je crois encore être la terre, je pourrais murmurer un truc du genre « Ceci est une petite balade dans ma vie de motard mais un pas de géant pour la moto.. «   (Copyright Armstrong assumé…)

Si c’était un rêve, je me demanderais bien comment il peut-être aussi réel et matériel.

Si c’était un instant, je voudrais qu’il soit éternel…

Si c’était un instrument de musique, ce serait un Stradivarius, mais  le maître luthier de Crémone, l’aurait fait spécialement  pour moi, en objet unique, avec mes sonorités…

Et si c’était une moto ????

C’est …une moto, mais tellement unique, dans sa conception, tellement réussie dans son look, tellement phénoménale à piloter…

Waouh !!!!!!!

Il ya cependant une condition : il faut oublier tout le reste, quarante ans de moto à jeter à la poubelle parce que les sensations que je ressens c’est comme si j’étais né une deuxième fois !

Bon, cet unique objet du désir qu’est l’Avinton, coûte cher.

On donnera les chiffres en fin de reportage.

En gros, j’en ai entre les jambes pour un peu plus de 30 000€.

Mais il se trouve que depuis que je fais ce métier de pisse copie et ou de baveux à la TV, j’ai testé des objets beaucoup plus cher, en auto par exemple mais d’une banalité effarante par rapport à cette Avinton, où l’on jouit d’abord avec les yeux et les frissons, avant de se dire que ça coûte tout de même bonbon !

 

 

D’ailleurs, je n’ai jamais vu au Salon de l’Auto ou à Rétromobile, quelqu’un insulter Ferrari, Porsche ou Bentley parce que les voitures sont chères, on se pousse, parfois on s’écrase carrément pour les voir oui, et si l’on n’a même pas à la banque de quoi acheter ne serait-ce qu’un rétroviseur, ça n’empêche pas de rêver…

Et puis, il ya des gens qui ont les moyens de leurs rêves.

Et qui font marcher l’industrie du luxe, activité qui génère beaucoup d’emploi en France.

Bref, ce reportage concerne la moto, pas l’économie du pays mais créer de l’emploi en se faisant plaisir ça me paraît être une idée extrêmement louable…

Avinton vend aussi dans des pays où l’on dispose d’un peu de monnaie, genre la Suisse ou le Qatar, et fait donc rentrer des devises dans le pays.

Merci à eux finalement, mais surtout bravo parce que cette moto, c’est diabolique de plaisir.

 

VROOM! 

 

C’est le premier jour de la canicule près de Montpellier, à Sommières, un des coins les plus chauds de France, je suis crevé par deux jours phénoménaux mais épuisants au Paul Ricard sur une course de dragsters magnifique,  épreuve sublime, public nombreux mais un cagnard à tuer le diable sur place, lui qui est pourtant habitué aux milliers de degrés permanents de l’enfer, son appartement de fonction…

Le diable doit aussi avoir une résidence secondaire du côté de Sommières, il fait 200 degrés à l’ombre mais il n’y a pas d’ombre, je suis crevé et pourtant en train de vivre l’une des expériences les plus initiatrices et les plus jouissives de ma vie.

Devant moi, Stéphane Devaux, que je connais depuis des lustres, il a été journaliste moto (adorateur du quad),  il est aujourd’hui responsable de la presse chez Avinton, il  m’a proposé de descendre dans le sud, là où nous sommes, à côté de Sommières, pour tester cette fameuse moto qui, déjà sur le papier, est une révolution.

Il m’ouvre la route sur un itinéraire joli comme un cadeau de Noël, et je le suis sur cette moto Avinton  1640 Roadster. Nous avons déjà fait pas mal de km et j’en suis toujours à me dire que j’entre dans un monde nouveau.

Une sorte de Christophe Colomberie de la moto !

 

 

Comment dire ?

On est à des milliards de km de tout le reste, de l’utilitaire que je connais,  je roule en scooter.

Loin de l’extrême sophistication de motos tellement électroniques qu’un pilote d’Airbus y perdrait sa licence.

Loin de ces hyper-sportives sur lesquelles on se prend légitimement pour Marc Marquez sauf que Marquez ne se fait pas emmerder par les radars…

Non, je connais presque tout de la moto et l’Avinton n’entre dans aucune case !

Cette Avinton ne sert à rien d’autre qu’à se faire plaisir, et à se faire plaisir tout seul, il n’y a pas de version bi-place.

C’est donc exactement la définition du luxe.

 

LES YEUX EBLOUIS, LE CORPS EN FRISSON

 

Si vous regardez bien la photo ci-dessus,  vous devriez, si vous avez un peu d’imagination, penser à des images torrides.

Oubliez la déco, regardez juste les formes…

Si cela ne vous dit rien, ne vous met pas en transe, vous pouvez quitter ici ce reportage, nous sommes dans un monde de plénitude, d’absolu, de sensations tellement fortes qu’elles sont à la limite du supportable.

Je vous donne un indice pour continuer avec nous…

La fameuse taille de guêpe…

Bon, on arrête les fantasmes et on regarde en motard.

 

 

Un cadre élégant, des couleurs hyper-chiadées, un magnifique moteur US Smith & Smith, 1600 cc de cylindrée, dont les ailettes peuvent être anodisées à la demande du client.

Autour du moteur, les échappements me font penser à un orgue, dessiné par un facteur (d’orgues…) assez génial et cintré  pour offrir la quintessence de l’instrument à un Jean Guillou dans un jour de démence créatrice à Saint Eustache…

Pas un hasard si cette moto me fait tellement penser à la musique.

On peut y ajouter la lumière aussi, avec un socle en alu, des jets de laser et la Toccata en ré mineur de Bach, ce serait un truc à faire pleurer Jean Michel Jarre de rage …

Le cadre est fait en France, par des artisans qui bossent à deux pas de Sommières, où se trouve la manufacture Avinton.

C’est marrant parce que Stéphane Devaux sus-cité et je crois aussi Cedric Klein, le patron de la boîte, m’ont dit avant l’essai que leur moto est une sorte d’AC  Cobra sur deux roues…

 

 

Et pourtant, à cet instant, devant les six bancs de montage,  car ici môssieur, on est dans une manufacture, pas un atelier et encore moins une usine, moi je pense plutôt à Aston Martin ou Lagonda, quand ces autos étaient faites et montées à la main à Newport Pagnell, pas loin du circuit de Silverstone…

Le chef d’atelier chez Avinton, Kevin Laigle, 25ans, a presque mal pris ma remarque sur son jeune âge, c’était en fait un très gros compliment mais les jeunes en ce moment, ils en prennent tous plein la gueule et n’ont pas l’habitude de recevoir des félicitations…

Lui, il est multiple  Champion du Monde de Jet Boat et metteur au point de ses propres machines.

Il est le symbole de ceux qui travaillent à la manufacture, de vrais artistes !

C’est tout simplement de la haute couture, mieux que ça encore puisque l’on fait en fabrication la moto que veut le client.

On part de trois modèles différents , ce Roadster 1640 mais aussi la Race et la GT, ensuite, le client décide sur six finitions que nous détaillerons plus loin.

Le Roadster est un « muscle-bike », la GT est une café-racer, la Race la moto performances…

A partir de ce choix de base, ensuite, le client  décide de tout.

La marque des pneus, l’anodisation ou non de certaines pièces dont les ailettes du moteur, le système de freinage avant, j’ai vu sur les bancs de montage trois motos dont une équipée à l’avant d’un disque unique, une autre d’un double disque, une troisième d’un double-double, un quadruple disque en quelque sorte, un bijou venant de chez Beringer…

Sur les couleurs, idem, on fait ce que l’on veut, la manufacture exécute.

A commencer par le cadre que l’ont peut vouloir noir, brillant ou carrément  chromé !

Et le reste est à l’avenant.

La moto à décorer soi-même?

On pense bien sûr à certains modèles de chez Harley, il en existe d’assez sportifs, minimalistes aussi telle cette  Softail Breakout que j’ai essayée il y a quelques mois pour autonewsinfo.

Cedric Klein, le patron d’Avinton, me fait remarquer qu’ici c’est dans la manufacture que la moto se construit selon les désirs du client, et du coup chaque Avinton est en fait une pièce unique AVANT d’être livrée.

 

 

Sur d’autres marques de luxe, Ducati, Harley, BMW, on sortira de la concession avec la même moto que tout le monde et ensuite on la personnalisera à grands coups d’options, qui coûtent chacune un bras…

Et encore les personnalisations sont sur catalogue, ici, le seul catalogue est le cerveau ou le désir du client !

Voilà une définition du grand luxe qui eût pu convenir à ces carrossiers de la belle époque qui faisaient pour leurs clients des autos sur mesure…

Alors effectivement, cela a un coût.

Le client devient un gentleman rider, on est non seulement loin de l’utilitaire mais aussi de toutes les motos du marché où l’on sent qu’à un moment, c’est le comptable qui a décidé et pas l’ingénieur et surtout pas le client…

Et ceci concerne aussi le haut de gamme…

 

LE FANTASME …

CEDRIC KLEIN

CEDRIC KLEIN

 

Cedric Klein, boss d’Avinton, a une tête sympa.

Et dans cette tête, on trouve partout, comme une obsession, l’histoire de Carroll Shelby.

D’où la référence à l’AC Cobra.

Shelby qui après avoir gagné Le Mans en 1959, sur une Aston Martin, s’était mis en tête de dessiner et de créer une auto américaine capable de battre les Ferrari 250 GTO, reines intouchables de l’époque…

Châssis ultra léger, moteur d’une puissance colossale donnant un couple phénoménal à bas régime, il créée donc  l’AC Cobra 260, auto mythique du siècle !

Cette auto est la référence de Cedric Klein quand il lance Avinton, voilà comment il détaille sa moto comme descendante légitime de l’AC Cobra… sur deux roues.

 

 

« Comme l’AC Cobra, elle se distingue par des lignes très fluides qui lui confèrent une élégance rare. Comme l’AC Cobra, sa partie-cycle est légère, compacte, avec un empattement court et un centre de gravité très bas pour un pilotage très incisif. Comme l’AC Cobra, elle est animée par un volumineux moteur en V américain, proposant un couple exceptionnel de 168 Nm à seulement 3 000 tr/mn.Comme l’AC Cobra, le cadre-poutre mesure 3 pouces de diamètreComme l’AC Cobra, la pignonnerie de la boîte de vitesse est fabriquée chez Andrews. Comme l’AC Cobra, les collecteurs d’échappement sont latéraux et volontairement apparents. Comme l’AC Cobra « Super Snake », le Muscle-bike propose un rapport puissance/poids totalement déraisonnable de 0,79 ch/kg, procurant la même bestialité lors des accélérations. Ce muscle-bike reprend encore d’autre détails à la Cobra, comme son phare à l’échelle 2/3, le dessin des jantes en aluminium usinées dans la masse, la trappe à essence ou encore la double bande « Le Mans » sur la carrosserie, plus communément appelée « Bandes Shelby » !… Sans oublier la répartition des volumes de la boîte à air, de la selle et de la partie arrière qui respectent parfaitement les proportions du profil de l’AC Cobra. Enfin, dernier détail qui affilie définitivement la machine aux Muscle-cars américains : le Vortec, entrée d’air proéminente posée sur le faux réservoir. Clin d’oeil aux Ford Mustang, Chevrolet Camaro et autres Dodge Charger ».

 Voilà, la fiche technique la plus passionnée de l’histoire de la moto !

 

D’ABORD, APPRIVOISER…

 

Cette moto est comme un Mustang, un cheval sauvage…

Prête à tout donner à condition de l’apprivoiser…

J’ai fait un premier tour de cent cinquante- six mètres exactement, avant de revenir à la manufacture changer de chaussures.

J’avais des petites baskets et la moto m’a fait comprendre que je la méprisais.

La boîte, en effet, est assez, disons, virile.

 

MES V QUATTRO MILANO DECK, IDEALES POUR LES MOTOS VIRILES...

MES V QUATTRO MILANO DECK, IDEALES POUR LES MOTOS VIRILES…

 

J’avais emporté mes V Quattro qui sont totalement adaptées à la moto.

Me voilà digne de l’engin.

Aux veinards qui essaieront cette moto, aux ultra-veinards qui la possèderont, oubliez aussi les Weston.

Bon, on est partis…

C’est impressionnant, parfois terrifiant mais on l’a vu, c’est un cheval sauvage.

Le levier d’embrayage par exemple, est un truc pour homme.

Alors c’est sûr, au hasard sur un rond-point,  on peut décider de ne pas changer de vitesse et jouer sur l’embrayage mais c’est vite fatigant.

Autant en rentrer une, le bruit du moteur au petit coup de gaz pour faciliter le passage de vitesse est un bonheur.

Cela dit, le couple est en effet démentiel.

Il a même l’élégance de vous donner le choix, selon votre envie, tout faire sans changer de vitesse ou vous amuser à les rentrer et à les monter pour passer vous-même (pas de mode électronique ici, celui qui pilote, c’est vous…) en conduite sportive.

Bon, si vous ne touchez pas le sélecteur, faut pas oublier que les pistons font la taille de mes genoux et qu’à bas régime, ils vont un peu vous taper dans le cul, mais c’est aussi ça le plaisir de piloter comme on en a envie.

Voilà pour les prémices, ce qu’un sexologue appellerait les préliminaires.

Au fil des kilomètres, on se rend compte que l’on s’apprivoise l’un et l’autre, la moto et le veinard au guidon, moi en l’occurrence !

Ce qui m’arrive est étrange, j’entre dans le domaine des privilégiés, ça laisse tout de suite des traces…

Tiens, revoilà le !monde du réel… Une auto devant…

On se dit «Je ne vais pas l’emmerder, je passe vite et discret ».

Et grand coup de gaz !

Là oui, c’est une AC Cobra sur deux roues !

Les chevaux ont une envie folle de cavaler, même pas peur mais quel pied !

 

 

On n’a pas les bras arrachés des mains, comme cela arrive sur certaines hyper-sportives, c’est le cœur qui fait boum et n… de d… de b… de m…, qu’est ce que c’est bon !

C’est tout simplement le grand frisson, la sensation que tout à coup, vous venez d’entrer dans le grand monde.

Un km plus loin, arrivée sur un rond point, une auto devant, cette fois je ne veux pas lui faire peur, je passerai derrière…

Et donc je freine franchement…

Démentiel.

Voilà un plaisir que je ne connaissais pas, freiner.

Cette moto est décidément une sacrée initiatrice !

Pour le fun, je remets du gaz et je refreine, c’est tellement puissant, avec une sorte de sensation d’invincibilité…

C’est donc construit comme une Aston Martin et ça marche comme une AC Cobra et ça freine comme une auto de compétition.

Voilà résolu le problème de la filiation.

Durant les quelques dizaine s de km de notre essai, les sensations continueront d’arriver avec la même puissance, en fait, l’histoire c’est « Tu peux ouvrir cent fois les gaz, c’est toujours la première fois »… (Parodie d’Aragon/ Ferrat  assumée…)

Bref, docile mais virile en conduite suburbaine, diablement puissante en accélération et en freinage, mais quand on attaque ?

 

 

Mais c’est ce qu’on fait, tout le temps.

Voilà ce qui est génial sur cette moto, quelle que soit la vitesse à laquelle tu roules, tu te fais plaisir…

Après, pour faire des chronos oui,  elle ne se laisse pas faire comme une demoiselle effarouchée…

Il faut la mener à grands coups de cul, faire gaffe quand même à la reprise en milieu de grande courbe, elle se croit en ligne droite quand tu mets du gaz alors même avec les meilleurs pneus du monde, l’arithmétique et la cinétique reprennent leurs droits.

Bon, la conclusion ?

Le plaisir sans entrave…

Deux précisions encore avant les infos techniques.

1-   Il faut environ deux mois de délai pour construire votre moto, de trois à six mois pour les séries spéciales.

2-   On prononce Avinetone, pas avainton…

 

OBJET UNIQUE …

 

Voilà ce que nous dit l’usine sur les millions de choix proposés au client…

« Notre Collection de Muscle-bikes se compose de trois modèles distincts : le « Roadster », la « GT » et la « Race », offrant trois types de conduite bien distincts… Et chacun de ces modèles est proposé en six niveaux de finition, symbolisant autant de tempéraments différents :

« Collector », « Vintage », « Deluxe », « Grand Sport », « Super Snake » et « Cult ».

 Puis, s’il souhaite aller encore plus loin dans la personnalisation, il peut compléter la finition de son

Muscle-bike avec l’une des 50 options proposées hors pack.

Enfin, il ne lui reste plus qu’à définir la couleur de la carrosserie (couleur principale et couleur des

bandes « Le Mans ») parmi 16 millions de coloris, ainsi que la couleur de l’anodisation des  différentes pièces de la partie-cycle, incluses dans sa finition ».

Oui, ça laisse rêveur, mais c’est un peu le but…

 

BON ? TU NOUS LES DONNES LES PRIX ?

 

Oui, comme promis…

J’ai aussi un peu cherché dans les catalogues, et j’ai trouvé une marque US qui propose un modèle à 40 000… sans options !

J’ai aussi trouvé une italienne à 32 000 et une autre à 100 000…

Le luxe dans la moto existe donc aussi ailleurs qu’à Sommières…

 

 

Modèle GT :

Collector : 33 900 €

Vintage : 34 937 €

Deluxe : 38 486 €

Grand Sport : 40 722 €

Super Snake : 47 797 €

Cult : 53 947 €

 

Modèle Roadster :

Collector : 33 900 €

Vintage : 34 937 €

Deluxe : 38 486 €

Grand Sport : 40 722 €

Super Snake : 47 797 €

Cult : 53 947 €

 

Modèle Race:

Collector : 33 900 €

Vintage : 34 937 €

Deluxe : 38 486 €

Grand Sport : 40 722 €

Super Snake : 47 797 €

Cult : 53 947 €

 

ET CE N’EST PAS FINI !

 

Encore deux précisions importantes…

Les propriétaires qui ont envie de faire leur entretien eux-mêmes se voient proposer des stages de formation.

Et ceux qui ne veulent pas bouger de chez eux verront arriver, comme cela se fait chez Rolls, un mécano de la manufacture qui se déplacera spécialement à domicile.

C’est aussi du luxe et Avinton a vraiment pensé à tout.

Le financement par exemple…

Frais de gestion offerts, frais de remboursements anticipés offerts, mais surtout durée maximale du  crédit qui passe de 60 mois à 84 mois!

Et puis il y a le club Lords of Avinton…

On y organise des roulages sur des circuits prestigieux, des ballades très originales, en France, en Corse dont on fera le tour, un suivi de la côte adriatique de Venise à Dubrovnik, le tour des sept villes impériales du Maroc et bien sûr, un déplacement à l’Île de Man pour rouler sur le parcours du TT!

Voilà, le tour de l’excellence absolue est accompli, maintenant, ce monde est peut-être le vôtre, sinon, j’espère en avoir partagé un peu avec vous…

 

 

JEAN LOUIS BERNARDELLI

Photos : CONSTRUCTEUR/DIANA RAUCH/BORIS MEYER

 

LA FICHE TECHNIQUE…

 

 

Pour amateurs fanatiques de la mécanique, voici les détails…

Moteur

Type de moteur : bicylindre en V (à 45°) Smith & Smith

Cylindrée : 1 647 cm3 (100 ci)

Culasses : à 2 soupapes par cylindre commandées par 4 arbres à cames

Refroidissement : Par air et radiateur d’huile

Alésage x course : 101,6 x 101,6 mm

Rapport volumétrique : 10.3 : 1

Puissance maxi : France : 106 ch à 5 750 tr/mn (reste du monde : 120 ch)

Couple maxi : 168 Nm à 3 000 tr/mn

 

Alimentation

Carburateur : Keihin 41 mm à boisseau plat

Gestion des papillons : par électro-aimant (ouverture dès 2 300 tr/mn)

Allumage : CDI « single fire » reprogrammable

Échappement : type « 2 en 1 » en Inox ou en Carbone

 

Transmission

Type : transmission primaire par courroie crantée (carter sec)

Démultiplication : 1,36

Embrayage : 10 disques à sec à diaphragme de pression.

Boite de vitesse : à 5 rapports (développée en partenariat avec Andrews)

Type de boîte : à cassette extractible (à double arbre et cascade de pignons)

Rapports intermédiaires : 2,368 / 1,876 / 1,489 / 1,216 / 1 (prise directe)

 

Partie-cycle

Cadre : poutre tubulaire avec moteur suspendu

Angle de chasse : 22°

Chasse : 85 mm

Suspension AV : fourche inversée Ceriani surdimensionnée  46 mm, réglable en compression et détente.

Débattement : 100 mm

Suspension AR : mono-amortisseur réglable en compression et détente.

Débattement : 125 mm

Frein AV : 1 (ou 2) disque(s) de 335 mm / 1 (ou 2) Etrier(s) 6 pistons

Frein AR : 1 disque de 228 mm / Etrier 4 pistons

Pneus : Av : 120/70 R17 Ar : 180/55 R17

Dimensions / Capacités

Empattement : 1 380 mm

Hauteur de selle : 790 mm

Poids : à vide : 175 kg / Tous pleins faits : 191 kg

Réservoir d’essence : 13 litres avec pompe à essence immergée

Conso moyenne : 5,4 litres / 100 km

Autonomie : Environ 200 km

Réservoir d’huile moteur : intégré dans le cadre : 3 litres (20W50)

Vitesse maxi : 262 km/h (sur circuit)

Garantie : 2 ans pièces et main-d’œuvre

 

Moto Sport