A la télévision, le spectateur ne voit que la piste et les stands de ravitaillement. C’est bien entendu là que se trouve l’action. Pourtant derrière ces stands, il y a toute une vie, avec des acteurs qui ne sont pas médiatisés. Ils, ce sont les mécaniciens, les partenaires techniques, les VIP et surtout, les plus nombreux, les spectateurs…

Le circuit du Mans, entre les chicanes Ford et la passerelle Dunlop comporte ce que l’on appelait autrefois « le village ». On devrait maintenant parler de véritable ville.

 

 

Juste derrière les stands, se trouve le paddock. Toutes les semi-remorques des concurrents sont alignées avec leurs ouvertures orientées vers l’arrière des stands.

 

 

 

De grands auvents les assemblent sous forme de petit château carré, avec une signalétique bien particulière permettant de les identifier

 

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Juste derrière on trouve l’espace « hospitalités ». C’est là que les différents concurrents nourrissent à la fois leurs pilotes et équipes techniques, ainsi que leurs invités partenaires et parfois aussi presse.

 

 

Les deux poids lourds Audi et Toyota  reçoivent tellement de monde qu’ils disposent en outre d’autres structures spéciales pour leurs VIP sur le bord droit de la piste, au niveau des chicanes Ford. Une noria de navettes, des vans de 7 à 9 places transportent ces personnes vers la zone des stands ou différents virages du circuit.

 

 

Au delà de cet espace, séparés par une allée grand public grillagée, se trouve le paddock technique. C’est là que en particulier que s’installent les manufacturiers pneumatiques, dans des espaces auxquels on accède en passant sous des arches gonflables.

 

 

Avec des pneus slicks pour différentes températures de piste, des pneus intermédiaires et des pneus pluie, bien utiles cette année, ce sont pas moins de 10 000 pneumatiques qui ont été amenés par Michelin et Dunlop, dans de gigantesques semi-remorques.

 

 

Et bien entendu ces pneus sont montés sur les jantes dans de larges zones de montage. Les véhicules les plus improbables (quads, engins électrique ou thermiques), sur les quels sont accrochés des chariots spéciaux permettent de transporter les pneus montés vers les stands.

 

On y trouve aussi des « officines » spécialisées, comme les fabricants de boite de vitesse, de systèmes de freinage ou encore d’amortisseurs. Un hollandais, spécialistes des matériaux composites, est à même de réparer les éléments de carrosseries, jusqu’aux pièces de châssis à l’aide d’un four autoclave spécialement amené sur place.

C’est enfin dans cette partie que l’on retrouve les fabricants de vêtements de course (combinaisons, casques, bottines gants), ou les distributeurs d’équipements électroniques de communication (stands, voiture).

 

 

Le reste de l’espace est consacré au 250 000 à 300 000 visiteurs qui viennent assouvir leur passion. Refait depuis quelques années, la zone intérieur piste, entre les stands et la courbe Dunlop est composée de boutiques souvenirs aux couleurs des concurrents, mais aussi de lieux de restauration, du plus huppé à la baraque à frites.

Du coté extérieur de la piste, tout au long de la ligne droite des stands, les spectateurs peuvent trouver de la littérature spécialisée, en français ou en anglais, et des miniatures retraçant l’historique de l’épreuve.

 

 

Enfin, en prolongeant vers les chicanes Ford, toujours du coté extérieur, on trouve les attractions à sensation ainsi la grande roue qui donne une vue imprenable sur ce concentré de vie que l’on trouve jusqu’à la courbe Dunlop.

 

Patrick MARTINOLI

Photos : Gilles MOLINIER – Jean Jacques MANCEL – Berlinette Mag – Patrick MARTINOLI