24 HEURES DU MANS 2013. INTERVIEW DE ROBERT MANZON, 96 ANS ET DOYEN DES PILOTES DES 24 H

 

24-HEURES-DU-MANS-2013-ROBERT-MANZON-et-GERARD-LARROUSSE

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Notre ami et confrère Charles-Bernard Adréani, du grand quoitidien Provençal LA PROVENCE, nous a adressé l’article la copie de l’article qu’il a consacré à Robert Manzon et dont autonewsinfo vous prpose le début de cet excellent sujet.

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Robert Manzon, 96 ans, doyen mondial des pilotes des 24H !

 

À 96 ans, il est le plus ancien des pilotes qui ont disputé les 24 Heures du Mans et couru en Grands Prix F1. Grâce à Gérard Larousse, cet exceptionnel marseillais de Cassis a accordé un entretien exclusif à « La Provence »

À la veille de ce week-end du 90e anniversaire des 24 Heures du Mans, Gérard Larrousse, double vainqueur de l’épreuve et Président du club des pilotes, a remis – au nom de Pierre Fillon, président de l’Automobile club de l’Ouest – à Robert Manzon, le vétéran Français de la légendaire course sarthoise, la veste du « Temple de la renommée » en signe de reconnaissance à la carrière éclectique du Marseillais.

Qui affiche, à 96 ans, une humilité et un humour d’acier. La cérémonie a eu lieu dans le cadre de l’Hôtel Villa Massalia, en bordure du parc Borély, là même où se déroulèrent au milieu du siècle dernier les Grands Prix automobiles de Marseille.

 

Monsieur Manzon, quel souvenir majeur gardez-vous des 24 Heures du Mans ?

Robert Manzon : Quand j’arrivais aux 24 Heures du Mans, c’était toujours un merveilleux moment, mais quand les autres franchissaient joyeux la ligne d’arrivée, j’en ai seulement de mauvais souvenirs… J’ai eu la chance d’être engagé à sept reprises pour les 24 H et j’ai été à six reprises au départ, mais jamais je n’ai réussi à toucher au but. Et pourtant ! En 1952, après avoir fait équipe avec Maurice Trintignant puis avec André Simon, j’avais été associé par Amédée Gordini à Jean Behra. Après un bon départ, jusqu’après la mi-course nous sommes restés premiers à la distance – avec plus de 1 800 km parcourus à 160 km/h de moyenne – et à l’indice de performance. Au cours de la 13e heure, les freins ont lâché…

 

Comment qualifiez-vous cette course mythique du Mans ?

C’est une immense fête internationale de l’automobile à tous les niveaux. Avec des centaines de milliers de spectateurs, un nombre toujours conséquent de voitures très différentes et un départ effrayant, avec des pilotes de tous les niveaux. À l’époque, dans le lot il y avait toujours quelques cloches… c’était peut être ça le plus dangereux !

Jean Guichet, lui aussi marseillais, a également été votre coéquipier aux 24 Heures ?

C’était chez Gordini en 1956, ma dernière année. Là encore nous avons abandonné, avant minuit cette fois, victimes des caprices de la boîte de vitesses. Quand la mécanique ne veut pas suivre c’est ainsi… Et elle m’a souvent trahi. D’ailleurs mon palmarès – en F1, en endurance et en rallyes -, compte 75 % d’abandons. Ce n’est pas comme cela que l’on se fait une renommée. Mais je suis entier, un peu usé, mais entier !

À 96 ans, vous êtes non seulement le vétéran des pilotes des 24 Heures du Mans mais aussi celui des Grands Prix F1, donc quelque part vous avez toujours été chanceux ?

Il faut le voir comme çà. Non seulement j’ai été extrêmement heureux, mais aussi très chanceux au cours d’une vie pendant laquelle la course automobile m’a apporté beaucoup de bonheur.

 

Lire la suite de cet interview de Charles-Bernard Adréani de LA PROVENCE

http://www.laprovence.com/article/actualites/2413179/robert-manzon-le-veteran-des-24-heures-du-mans-et-de-la-f1.html

 

 

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