F1. AVANT LE GRAND PRIX DU CANADA. PRESENTATION DU CIRCUIT GILLES VILLENEUVE

 

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CIRCUIT GILLES-VILLENEUVE : TROIS SECTIONS EN DÉTAIL

 

F1 2013 CIRCUIT GILLES VILLENEUVE

 

 

Ce week-end se dispute le Grand Prix du Canada sur le circuit Gilles Villeneuve qui se situe dans l’Ile Notre Dame au bord du Saint Laurent à Montréal.

Seb Vettel, le triple Champion du monde,  s’y présente en leader du Championnat mais curieusement, il n’a jamais encore gagné  ce GP!

Analyse du tracé

 

La ligne droite des stands et le virage n°1

Le tour commence par la courte ligne droite des stands, au bout de laquelle la vitesse dépasse les 300 km/h. Ensuite les pilotes rétrogradent en troisième pour aborder une courbe à gauche négociée à environ 120 km/h. Le ‘T1’ marque le début d’un virage au profil de cuillère, qui nécessite une réponse douce et progressive du moteur. Les moteurs tournent à environ 11 000 tr/min pendant cinq secondes dans ce virage : il s’agit de la plus longue période à bas régime constant sur ce circuit.

 

L’épingle

Les monoplaces ralentissent à 58 km/h pour passer l’épingle avant d’attaquer le Droit du Casino. Les cartographies seront adaptées pour donner un maximum de motricité à l’entrée de l’épingle, mais aussi pour optimiser le temps de réponse en sortie, dans la mesure où ce virage débouche sur la plus longue ligne droite du circuit (1 064 m). Pour obtenir la meilleure accélération dans la ligne droite, les rapports de boîte de vitesses seront soigneusement choisis. La vitesse et la direction du vent doivent être pris en compte. Avec le vent de face, les ingénieurs opteront pour des rapports plus courts, et vice-versa. Les motoristes seront également attentifs à la consommation en cas de vent fort. Si le vent est contraire, le temps passé au limiteur à la fin de la ligne droite est plus court, ce qui signifie que la consommation est plus importante.

 

Le ‘Mur des Champions’

Les pilotes montent les rapports pour atteindre les 320 km/h en qualifications. Ils freinent ensuite pour le virage n°13, également connu sous le nom de ‘Mur des Champions’. La stabilité est la clé pour bien passer cette chicane et les pilotes utilisent aussi bien le frein moteur que la pédale de gauche. Cela soumet les composants internes et les circuits de fluides à de fortes contraintes. Quand le pilote entre dans le virage, il reprend aussitôt les gaz pour aborder la ligne droite des stands. Les cartographies de pédale et d’accélérateur doivent donc délivrer le niveau exact de puissance au moment nécessaire. Trop de ‘poussée’ enverra la voiture dans le mur, et pas assez compromettra l’accélération dans la ligne droite.

 

RÉMI TAFFIN, DIRECTEUR DES PRESTATIONS PISTE DE RENAULT SPORT F1

REMI TAFIN Inge RENAULT

 

 » Après le tracé le plus lent du calendrier, nous allons courir sur la piste dont le temps au tour est le plus faible. Il ne faut en moyenne que 75 secondes pour boucler un tour du circuit Gilles Villeneuve. Cela est à la fois dû à la faible longueur du tracé – à peine plus de quatre kilomètres – et aux longues lignes droites, qui représentent un pourcentage particulièrement élevé. Nous portons donc notre attention sur l’accélération et la vitesse de pointe. »

Il poursuit :

 » Les lignes droites sont reliées par des épingles serrées, dans lesquelles les voitures ralentissent à moins de 60 km/h. Notre défi consiste donc à combiner cette vitesse de pointe élevée avec un frein moteur efficace et de bonnes reprises pour les entrées et les sorties des virages serrés. Il faut également prendre en compte le fait que les deux épingles et la chicane soumettent les composants du moteur à de violentes forces d’accélération latérale, et ce trois fois par tour. C’est ce qui a donné à Montréal sa réputation de circuit casse-moteur. ‘

Avant de préciser :

 » Cette succession de phases de gros freinages et d’accélérations nous conduit à embarquer une des quantités d’essences les plus élevées de la saison, comme à Abu Dhabi et en Australie. Ceci sera conditionné dans une certaine mesure par les stratégies de course et la météo, qui s’avère très indécise cette année »

 

La pluie est annoncée pour le grand prix. Il a d’ailleurs plu, ce vendredi pour la 1ere séance et la pluie s’est arrétée, en fin de séance. Ensuite, la piste était sèche pour la seconde

 

Voici les chronos

 

GRAND PRIX DU CANADA. LA FERRARI d’ALONSO LA PLUS VITE lors de la seconde séance des essais libres ! Avec un temps de 1’14″818, la Ferrari F138 de l’Espagnol s’est montrée la plus rapide en précédant la Mercedes W04 de Lewis Hamilton, seconde avec 1’14″830. Suivent, Romain Grosjean et sa Lotus E21-Renault, crédité de 1’15″083, Mark Webber avec la meilleure des Red Bull RB9-Renault en 1’15″212, Nico Rosberg sur la seconde Mercedes W04, en 1’15″249, Felipe Massa dans le baquet de la deuxième Ferrari F138 en 1’15″254, Sebastian Vettel, le leader du Championnat et sa Red Bull RB9-Renault en1’15″280. Adrian Sutil sur la 1ére des Force India VJM06-Mercedes en 1’15″396, Jenson Button avec sa McLaren MP4/28-Mercedes et seulement 9éme de cette séance en 1’15″422 et Daniel Ricciardo avecsa Toro Rosso STR8-Ferrari en 1’15″566, complétant ce TOP 10.

Ensuite, on pointe, Kimi Raikkonen et la Lotus E21-Renault en 1’15″599, Sergio Perez sur la McLaren MP4/28-Mercedes en 1’15″661 et le pilote Ecossais Paul Di Resta qui avait signé le temps de référence de la 1ére séance avec sa Force India VJM06-Mercedes, seulement 13éme de cette seconde avec un temps de 1’15″855. Derriére on note, Pastor Maldonadoet sa Williams FW35-Renault en 1’16″319, Jean-Eric Vergne et sa Toro Rosso STR8-Ferrari en 1’16″351,Valtteri Bottas sur la Williams FW35-Renault en 1’16″374, Esteban Gutierrez et la 1ére Sauber C32-Ferrari en 1’16″475 suivi de la voiture-sœur celle de Nico Hulkenberg  l’autre Sauber C32-Ferrari en1’16″929. Les Français Jules Bianchi (Marussia MR02-Cosworth) en 1’17″070 et Charles Pic (Caterham CT03-Renault) en 1’17″236 pointant aux 19éme et 20émes rangs. Max Chilton (Marussia MR02-Cosworth) en 1’17″888 et Giedo Van der Garde (Caterham CT03-Renault) en 1’18″392, fermant la marche

 

GRAND PRIX DU CANADA. A MONTREAL et sur piste mouillée qui s’est asséchée lors des ultimes minutes, le meilleur temps de la 1ére des 3 séances d’essais revient à  la Force India-Mercedes de l’Ecossais Paul di Resta en 1’21’’020 devant la Mercedes-Mercedes du Britannique Jenson Button, second avec un chrono de 1’21’’551, à 0’’088 et la Lotus-Renault du Français Romain Grosjean 3éme lui à 0’’238. La Ferrari de Fernando Alonso est 4éme à 0’’288. La seconde Lotus-Renault de Kimi Raikkonen complète ce 1er TOP 5, à 0 ‘’588. Suivent à 1’’048, la Toro Rosso de l’Australien Daniel Ricciardo, la Mercedes de Nico Rosberg à 1’’382, la seconde McLaren du Mexicain Sergio Perez à 1’’567 et les deux Red Bull-Renault, de Sebastian Vettel et Mark Webber, respectivement, à 2’’027 et 2’’111.

La seconde Ferrari de Felipe Massa pointant, elle, au 11éme rang, à 2 »321. Jean-Eric Vergne occupe le 13éme rang avec sa Toro Rosso-Ferrari à  2 »366. Jules Bianchi au volant de sa Marussia qui n’a tourné qu’une partie de la séance et sur piste détrempée avant de commettre une légère faute qui l’a contraint à laisser sa monoplace en bord de piste à la demande de son ingénieur qui lui a ordonné de couper le moteur, se retrouve naturellement 22éme et bon dernier à 8 »286.

Quant à Charles Pic, lui il n’a pas tourné sa monoplace étant confié ce matin au jeune Américain Alexander Rossi, le pilote de réserve qui signe le 20éme temps à 6 »123

 

Peter GRISWOLD

Photos : Teams

 

 

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