V de V: ILS ONT RENDEZ-VOUS AU PAUL RICARD

 

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V DE V 2013 PAUL RICARD Affiche

 

 

Ce week-end, les V de V Endurance Series s’installent au Paul Ricard pour trois journées de compétition. Courses sprint ou endurance, voitures modernes ou anciennes, GT, monoplace ou sports prototypes, toutes les disciplines sont représentées pour un week-end qui promet d’être passionnant, sur la piste comme en dehors.

Eric Van de Vyver et son équipe ont concocté un programme riche pour ces journées pendant lesquelles les temps morts seront peu nombreux !

Le spectacle sera aussi dans les paddocks puisque diverses animations sont également prévues pour fêter ce passage des V de V Endurance Series sur le magnifique site du circuit varois.

Le Village V de V sera installé derrière la tribune des stands avec des espaces ludiques pour les adultes et les enfants, des expositions, et des stands de vente.

A noter également que la piste de karting aux abords du  circuit sera ouverte. Tout au long du week-end, les grid girls et Red Bull accompagneront le public dans les paddocks et dans les tribunes pour leur offrir boissons et friandises, tout en oubliant pas de mettre l’ambiance avant le départ de chaque course.

On compte aussi sur la fanfare Pena de Martigues pour donner du rythme et de la bonne humeur à ces journées au Castellet !

Après une grosse journée d’essais, libres puis qualificatifs, ce vendredi, les premières courses seront lancées dès 9h ce samedi, avec la première des trois manches du Championnat Monoplace V de V, les Funyo entreront en piste dans la foulée. Les catégories GT-Tourisme et Protos se qualifieront, elles, le samedi pour ensuite disputer leur endurance de 4 heures ce dimanche.

Quelle que soit la discipline, les pilotes sont ultra motivés pour aller chercher le meilleur chrono durant les manches de qualifications, que ce soit pour bien figurer sur la grille de départ, ou pour défendre une bonne place au championnat qu’ils ont pu acquérir après les deux premières épreuves disputées en Espagne et en Italie.

Les V de V Endurance Series, toujours soutenues par Michelin et d’autres fidèles partenaires, attendent donc un public nombreux. À n’en pas douter, le spectacle et la bonne humeur seront au rendez-vous, que l’on soit dans les paddocks ou dans les  tribunes du Paul Ricard.

 

Endurance VHC

V-DE-V-2013-Endurance-VHC-©-Hugues-Laroche.

V-DE-V-2013-Endurance-VHC-©-Hugues-Laroche.

 

Les passionnés de véhicules historiques ne vont pas manquer ce premier rendez-vous de la saison. Qu’on se le dise, ces voitures sont bien là pour en découdre sur la piste et pas pour s’exposer « gentiment » dans les paddocks ! Pour autant, chacun pourra tout de même aller les admirer de plus près entre les différentes séances de roulage programmées, mais c’est surtout dans l’action que l’on admire la beauté de ces anciennes mécaniques. Emmenées par des pilotes habitués à jouer les funambules pour garder la trajectoire, ces voitures dépourvues d’électronique, et à l’adhérence logiquement inférieure aux GT et protos modernes, offrent souvent de belles dérives contrôlées qui ravissent le public.

De nombreuses catégories composent ce plateau Endurance VHC des V de V Endurance Series, mais l’on peut déjà constater que de nombreux protos seront au rendez-vous du Paul Ricard ; une tendance à la hausse depuis les saisons passées. L’équipe Courage Classic vient avec une magnifique Chevron B60 (Jean Legras / Jean-Philippe Debrie), de même que Châteaux Sport Auto avec une Chevron B19 (Frédéric Da Rocha – Patrice Lafargue) restaurée à la perfection. Une troisième Chevron, une B36 de 1976, sera pilotée par le Britannique Nigel Greensall et l’Américain Richard Bryan. Les Lola ont aussi grandement participé à l’histoire de l’endurance. On les retrouve donc logiquement ici aujourd’hui avec la T210 (1970) du duo anglais Gathercole/Brashaw et la T70 Spyder (1966) de David Ferrer et Mister John of B. Deux autres Lola T70 (MK2 – 1966 et MK3B – 1970), engagées par l’équipe PWRT, sont également attendues. Deux Osella sont engagées par Wassermann Racing : une PA 6 de 1976 (Christian Perrier / Gérard Bouvet) et une PA 8 de 1979 (Gérard Pargamin). Chez Méca Moteur, Yann Le Calvez pilotera, lui, une très jolie Elva Mk8. Enfin, les connaisseurs ne pourront s’empêcher d’admirer la sublime Porsche 906 de 1966 de Sylvain Régnier et des Porsche on en retrouve aussi un panel complet du côté des GT.

Aux côtés de l’armada des 911, on retrouve la 914/6 de Corse GSM, pilotée par Louis Antonini. Pour le reste, les Porschistes auront l’embarras du choix dans le viseur de leur appareil photo : 3.0 RS 1974 chez LD Racing ; 3.0 SC 1987 chez Classic Team 74 ; 2.8 RSR 1973 chez Scuderia Cubana ; 3.3 Turbo 1978 pour l’écurie d’Armagnac 911 ; 3.0 RS 1974 chez Force Motorsport ; 2.8 RSR 1974 pour Crubilé Sport… Au total, on retrouve ainsi une douzaine de Porsche sur ce plateau Endurance VHC ! On a l’habitude de voir rouler les Allemandes dans ces catégories historiques, mais elles ne seront pas les seules à prétendre à la victoire. Les De Tomaso Pantera sont des voitures impressionnantes à plus d’un titre, elles seront deux au départ au Castellet : la première de l’équipe ART avec Denis et Jean-Claude Allemang, et la seconde engagée par Karl Pedraza. Les deux Alfa Roméo Giulia de XP Racing et du GB Team feront tout pour être dans le rythme, tout en se disputant la meilleure place dans leur catégorie tourisme. Enfin, Eric Van de Vyver ne rate jamais une occasion de faire rouler sa TVR Griffith 200 (1964), et il sera accompagné par le journaliste du magazine Échappement, Pierre Gary.

Vainqueurs Paul Ricard 2012 : Moreau-Langin – Porsche 911 3,0 RSR (Gr.4)  

 

Endurance GT/Tourisme

V-DE-V-2013-Endurance-GT-Tourisme-©-Hugues-Laroche

V-DE-V-2013-Endurance-GT-Tourisme-©-Hugues-Laroche

 

Le challenge GT/Tourisme reste l’un des plus appréciés. Non pas que les autres disciplines soient inintéressantes, mais c’est en premier lieu parce que le public aime venir découvrir les versions compétition des Supercar que l’on rêve tous d’avoir dans le fond du garage un jour. Ferrari F458, Porsche GT3, Audi R8, Dodge Viper, Chevrolet Corvette ou quelques véhicules plus « exotiques » comme les impressionnantes Mosler MT 900. Un beau panel de GT à admirer, d’autant que deux impressionnantes Mercedes SLS GT3 vont se joindre à ce peloton d’une trentaine de voitures.

On retrouvera, entre autres, à leur volant les Suisses Philipp et Manuel Zumstein dans cette écurie du G-Private Racing. On parlait de Ferrari F458, on attend aussi au départ celle du JMB Racing, qui est une version GT3.

Le Paul Ricard est la troisième épreuve du calendrier 2013, et les débats sont déjà bien entamés en tête de la catégorie principale, le GTV 1. La Porsche du Crubilé Sport et la Ferrari de l’équipe Visiom sont à égalité de points en tête du classement après le Mugello. On espère d’ailleurs que la F458 de Jean-Paul Pagny aura pu réparer sa boîte de vitesses après avoir fini la dernière épreuve bloquée sur le 5e rapport. La GT3-R de Gibon/Belloc (IMSA Performance Matmut) est 3ème au général, mais avec un retard anecdotique de seulement 3 points. Autant dire que ces trois voitures sont pour le moment côte à côte ; le Paul Ricard sera donc pour elles l’occasion de tenter de prendre une véritable avance au classement. Derrière, la bataille fait rage et certains pourront même se joindre d’ici la fin de saison au trio des leaders, car d’autres pilotes ont déjà pu démontrer tout leur potentiel, même s’ils ont parfois joué de malchance ; on pense notamment à  la GT3-R de Frédéric Ancel.

Dans la catégorie suivante, le GTV 2, c’est la performante équipe de Porsche Lorient Racing qui est aux avant-postes avec deux voitures placées en tête au général. La 997 Cup S n°63 de Lelièvre/Neyrial/Polette devance la 997 Cup S n°36 de Demorge-Roy-Demorge. Un beau doublet, mais l’Audi R8 LMS d’AB Sport Auto (Chaix/Teneketzian) n’est pas si loin avec 22,5 points, contre 39 pour les premiers et 24 pour les seconds. Accidentée en Espagne, elle n’a donc pas marqué de points, mais a fait une magnifique course au Mugello en terminant 4e et en s’imposant dans sa catégorie GTV 2.

Attention aussi à la Mosler d’Eric et Guillaume Van de Vyver qui n’est pas si loin, et qui fera tout pour revenir sur le podium de la catégorie GTV 2. On sait d’ailleurs qu’Eric affectionne particulièrement ce circuit du Castellet.

En GTV 3, Richard Feller et Manuel Nicolaidis ont réalisé une très belle course au Mugello sur la Porsche 997 Cup de RMS. C’est d’ailleurs cette voiture qui est en tête de la catégorie, du moins en ce qui concerne Manuel Nicolaidis, puisque Richard Feller n’avait pas disputé la 1ère manche du championnat. Seconde en GTV 3, la Cup de Porsche Alméras va devoir redoubler d’efforts pour revenir sur le leader.

En GTV 4, la Ginetta G50 de l’équipe espagnole de Escuela Espanola de Pilotos continue son chemin, et du côté des silhouettes S1, c’est toujours  l’originale SF V8 Yacouba de Solution F qui mène le bal. Si les deux premières épreuves de la saison se sont déroulées sur une durée de 6 heures, ici au Castellet, les GT s’élanceront pour une course de 4 heures, le dimanche après-midi en clôture de ce week-end au Paul Ricard.

Vainqueurs Paul Ricard 2012 : Milesi/Narac – Porsche 997 RSR (GTV 1) – IMSA Performance Matmut

 

Endurance Proto

VdeV-2013-BARCELONE-24-Mars-Challenge-Endurance-Proto©-Hugues-Laroche

VdeV-2013-BARCELONE-24-Mars-Challenge-Endurance-Proto©-Hugues-Laroche

 

Deux courses disputées dans ce championnat 2013, et de magnifiques batailles à tous les niveaux, que l’on parle des leaders ou des duels au sein du peloton. Cette lutte acharnée se traduit par un classement général encore indécis, une chose plutôt logique puisque nous abordons ici, au Paul Ricard, la troisième des sept courses prévues au championnat. Une seule chose est sûre, et surtout en endurance, c’est la constance tout le long de la saison qui paye au-delà de belles performances sur certains rendez-vous. La Norma n°8 de TFT (Capillaire/Cavailhes/Doguet) pointe ainsi aux avantpostes avec 51 points, en ayant pourtant terminé deux fois sur la 3ème marche du podium, à Catalunya puis au Mugello.

Les vainqueurs en Espagne (Norma n°40 Palmyr – Mondolot/Zollinger/Fargier) et en Italie (Wolf n°45 Avelon Formula – Latif/Bellarosa) sont, quant à eux, troisièmes ex æquo au championnat, puisque chacun de ces équipages a réalisé un score vierge en dehors de leur victoire.

 

V  DE V 2013 NORMA ZOLINGER MONDOLOT FARGIER POLE MUGELLO Photo  Victor LAROCHE

V DE V 2013 NORMA ZOLINGER MONDOLOT FARGIER POLE MUGELLO Photo Victor LAROCHE

 

Sur la Norma n°1 de CD Sport, c’est Thomas Accary qui réussit à inscrire son nom à la deuxième place du général. Même logique de calcul pour les 5e  ex æquo (Tatuus MSR Corse Bernoldi/Sernagiotto/Lacorte et Norma CD Sport Delafosse/Bossy) puisque les pilotes ont à la fois réalisé une belle performance et un zéro pointé sur l’ensemble des deux premières manches.

D’autres équipes avaient fait l’impasse sur l’épreuve italienne, mais son de retour ici, c’est par exemple le cas des deux Ligier JS 53 engagées par l’écurie de Philippe Alliot, Springbox Concept. On approche la trentaine de voitures pour ce rendez-vous du Paul Ricard, la course, comme les séances de qualifications, devrait donner lieu à de belles passes d’armes, que ce soit face au chrono, dans les dépassements sur la piste, ou dans les chassés-croisés au sein des stands. Performance et stratégies de course sont les valeurs essentielles de l’endurance, les premières épreuves nous ont démontrés qu’à la fois le leader pouvait plonger dans le classement au fil des heures et, qu’à l’opposé, on pouvait viser le Top 5 même en partant loin sur la grille. On est ici sur une épreuve de 4 heures (contre 6h en Espagne et en Italie), il y aura donc un tiers de temps en moins pour espérer rattraper un retard ou une erreur. Les stratégies dans l’ordre de passage des pilotes, notamment entre pros (pilotes A) et gentlemen drivers, peut ainsi être l’une des clés de la réussite.

De nombreux engagés en Endurance Proto connaissent bien cette piste du Paul Ricard, les temps devraient donc être assez proches, et l’on s’attend aussi à une belle bataille pour décrocher le meilleur tour en piste de ce week-end. Ligier, Tatuus, Wolf, Norma, les quatre constructeurs engagés dans les V de V Endurance Series ont les moyens d’aller chercher une place sur le podium pour cette première course dans l’hexagone.

Vainqueurs Paul Ricard 2012 : Bellarosa/Latif – Wolf GB08 – Avelon Formula

 

Challenge Monoplace V de V

VdeV-2013-BARCELONE-Challenge-Endurance-Monoplace-Le-depart-©-Hugues-Laroche.

VdeV-2013-BARCELONE-Challenge-Endurance-Monoplace-Le-depart-©-Hugues-Laroche.

 

Ce retour en France est aussi l’occasion pour les monoplaces de repartir à l’attaque sur la piste rapide du Paul Ricard, 2e manche du Challenge Monoplace V de V 2013.

On retrouve en tête du général les Formula Master, puisqu’elles disposent des motorisations les plus puissantes ; elle sont d’ailleurs regroupées dans la classe A de ce championnat. John Filippi, Bossy Racing Team, a réalisé un sans-faute en s’imposant dans les trois manches en Catalogne. Son dauphin, Florian Revaz (Revaz Racing), a réalisé le même parcours, mais en s’adjugeant trois fois la seconde place à l’arrivée ; idem pour la troisième marche du podium sur laquelle est monté Guillaume Reynald (Kennol Racing Team). En toute logique, on retrouve ce même ordre dans le trio de tête du classement, avec des écarts de points non négligeables : 1er : 180pts / 2e : 162pts / 3  : 148,5pts.

Le reste du plateau monoplace est composé de Formule Renault 2.0, réparties dans les classes B et C selon leurs années de construction. La puissance ne faisant pas tout, elles ont cependant la possibilité d’aller chercher certaines Formula Master, charge au pilote de démontrer tout son talent.

On s’en aperçoit au classement puisque le ‘ Volant Euro Formula ‘ 2011, Simon Gachet (Formula Motorsport) pointe en tête du groupe B, mais se classe également 4e  au général. Ce dernier avait même signé le 3e  temps en qualifications à Barcelone, devant la Formula Master de Guillaume Reynald. Gachet est aussi suivi de près par le leader de la classe C, Sylvain Milesi (Racing Team Trajectoire), qui est lui 5e avec 10,5pts de retard sur son prédécesseur.

Dans cette catégorie, le Paul Ricard est aussi une référence pour les pilotes et de nouvelles écuries rejoignent ici les V de V Endurance Series. Trois Formule Renault 2.0 chez Viola Racing, deux chez Lamo Racing car, le peloton va donc être bien garnis !

Une trentaine de monoplaces sortira des stands pour la séance de qualifications programmée vendredi en fin de journée, avant de se retrouver dès le lendemain matin, 8h25, sur la prégrille de la première course monoplace du week-end.

Vainqueurs Paul Ricard 2012 :  Course 1 – Antonin Borga (Formule Renault 2.0 gr B) – Bossy Racing Team)/ Course 2 – Alexander Boquoi (Formule 3 (gr A) – Cedars Autosport) / Course 3 – Alexander Boquoi (Formule 3 (gr A) – Cedars Autosport)

 

Challenge Funyo V de V

VdeV-2013-BARCELONE-Challenge-Endurance-Funyo-©-Hugues-Laroche

VdeV-2013-BARCELONE-Challenge-Endurance-Funyo-©-Hugues-Laroche

 

En 2012 et 2011 le Paul Ricard n’était pas au calendrier du challenge Funyo. Les pilotes sont donc particulièrement heureux de revenir ici pour disputer ce week-end de compétition où trois courses sont programmées, comme lors du premier meeting à Barcelone. Sur ce magnifique tracé, les « petits » protos vont pouvoir se livrer à de belles batailles, et l’on sait que dans cette catégorie, le spectacle est souvent au rendez-vous. Il faut dire qu’après les trois courses du Catalunya le classement est assez serré, même si Nicolas Cannard (HMC Lohéac) a pris une petite longueur d’avance. Rappelons que c’est lui qui a été titré en 2012 ; il est donc clairement l’homme à battre cette saison. La famille Heriau, Serge et François, porte haut les couleurs de

l’écurie AGR dont les voitures sont en 2e  et 3e position au général. Avec deux victoires et un abandon en Espagne, Jean-Pascal Burguet (MSI) n’est finalement que 4e  au classement. Sachant qu’il avait en plus réalisé le meilleur temps qualif sur le tracé du Catalunya, il est clairement celui qui peut aller détrôner Nicolas Cannard, et ce week-end au Paul Ricard devrait être, pour lui, l’occasion de combler son retard de points. Viennent ensuite

Eric Grare (Pole Passion) et Jacques Fontbonne (HMC Lohéac), deux autres animateurs de la tête de course, mais aussi du championnat 2012, dans lequel ils ont fini respectivement 2e et 4e

Rendez-vous samedi matin, pour la première des trois courses de 20 minutes du week-end.

Vainqueurs Paul Ricard 2010 : Course 1 – François Heriau (Funyo 4 RC – HMC Lohéac) – Course 2 – François Heriau (Funyo 4 RC – HMC Lohéac) – Course 3 – François Heriau (Funyo 4 RC – HMC Lohéac)

 

Aurélie ELBAZ

Photos : Hugues et Victor LAROCHE

 

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