Le Groupe PSA – Peugeot Citroen – lance son plan de restructuration
Le constructeur Français en sérieuse difficulté, on le sait, espère pouvoir diminuer ses effectifs.Le chiffre de 11.200 personnes a été annoncé sur deux ans jusqu’à mi-2014.
Sachant que la mesure la plus importante et aussi la plus symbolique, concerne la fermeture de l’usine Citroën d’Aulnay, en région Parisienne programmée pour 2014.
Dès ce lundi, un dernier et ultime Comité central d’entreprise doit normalement entériner et validera ce plan, permettant ainsi la mise en oeuvre des premiers départs.
Rappelons que cinq organisations syndicales sur les six qui officient chez PSA, ont déjà donné leur accord de principe, après de longs et pénibles mois de négociations, et en connaissant le résultat du précieux rapport Secafi, lequel n’avait fait que confirmer les réelles difficultés de l’entreprise Sochalienne.
Petite précision d’importance, un possible obstacle a été levé vendredi dernier 26 avril lorsque la justice a débouté les syndicats CGT et SUD, qui souhaitaient l’annulation du plan de licenciement.
Refusant de voir la réalité, coute que coute, la CGT a tenté d’empêcher la fermeture inévitable eu égard à la situation catastrophique de l’usine d’Aulnay/ Bois, en appelant à la grève permanente depuis plusieurs mois sur le site.
Jugé d’abord inacceptable par le Président François Hollande, ce plan n’a par la suite jamais été revu à la baisse.
Il faut reconnaître que le gouvernement de gauche a bien pris conscience de la réelle et dramatique gravité de la situation chez PSA.
Rappelons que le Groupe PSA, a consommé la bagatelle de 3 milliards d’€ de trésorerie en 2012.
Et que la restructuration prévue doit lui permettre d’économiser la somme de 600 millions par an.
Le groupe Français s’est par ailleurs engagé à ne procéder à aucun licenciement sec. Et selon les chiffres et les informations qui circulent, Il se dit avec insistance que chez PSA, on a déjà identifié 3750 solutions de reclassement pour les 2500 salariés d’Aulnay, dont 1650 en interne.
Donc beaucoup plus que le chiffre des salariés d’Aulnay. Ces postes se situant essentiellement dans l’autre usine du Groupe en région Parisienne sur le site de Poissy dans les Yvelines
L’exemple de ce qui vient de se passer chez le concurrent Renault, devrait ouvrir les yeux de ceux parmi les syndicalistes, qui aveuglement continuent de rêver !
Aurélie ELBAZ
Photos : Gilles VITRY – autonewsinfo