F1. LE GRAND PRIX DE BAHREIN AVEC PIRELLI

LES MELANGES P ZERO LES PLUS DURS POUR BAHREIN

F1 2013 BAHREIN Les MARUSSIA

 

Une semaine seulement après le Grand Prix de Chine, les équipes de Formule 1 se rendent à Bahreïn, où les pneus durs Pirelli P Zero Orange et medium P Zero Blancs ont été désignés.

On attend comme toujours sur le Circuit International de Bahreïn, de fortes températures dans l’air et en piste. La piste est souvent couverte de sable, en raison du désert voisin. Bahreïn est un circuit rapide, fluide et technique, ce qui en avait fait le lieu parfait pour les tests au moment du retour de la firme italienne en Formule 1.

La traction et le freinage sont les principaux besoins pour bien aborder ce tracé de 5,412 km, où la dégradation peut être élevée. C’est pour cette raison que les deux mélanges les plus durs de la gamme ont été choisis.

 

F1 2013 PIRELLI Paul Hembery portrait

F1 2013 PIRELLI Paul Hembery portrait

 

Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport, nous en parle :

« Bahreïn était l’un des très rares circuits totalement nouveaux pour nous en compétition, l’an dernier, bien que nous le connaissions bien grâce aux tests. Il s’agit de l’un des circuits les plus exigeants de la saison pour les pneus, principalement en raison des températures élevées dans l’air et en piste. Nous nous attendons à trois arrêts par voiture, bien qu’il faille attendre de voir du roulage le vendredi pour analyser les données et faire des prévisions plus précises. L’un des principaux défis à Bahreïn est lié à l’évolution de la piste, difficile à prédire, et dépendante de la quantité de sable repoussé sur le circuit. D’après nos observations de l’an dernier, il y aura une grande marge pour des stratégies de course différentes, ce qui pourrait permettre aux pilotes qui ne se sont pas très bien qualifiés de remonter au cours du Grand Prix ».

 

JEAN-ALESI-AMBASSADEUR-PIRELLI-2013

JEAN-ALESI-AMBASSADEUR-PIRELLI-2013

 

Le mot de l’ambassadeur Pirelli, Jean Alesi :

« Bahreïn est un circuit sur lequel je n’ai jamais couru lors de ma carrière F1, mais j’y ai roulé en Speedcar Series, une sorte de NASCAR- en 2009. En fait, j’ai gagné la course ! Après un changement du tracé, on est de retour à la version originale et il s’agit d’un beau circuit, où il faut clairement trouver le rythme. Si vous y parvenez, cela vous offrira un bon temps au tour mais il faut également s’assurer de garder les pneus dans le meilleur état possible, car ce sera un facteur important en course. Le circuit est assez exigeant avec les pneus, mais il s’agit d’un domaine dans lequel les pilotes ont toujours une influence. Bahreïn est également difficile physiquement, un bon niveau de préparation physique est nécessaire ».

 

PIRELLI-Pneus-F1-Saison-2013

PIRELLI-Pneus-F1-Saison-2013

 

Le circuit du point de vue pneumatique :

  • Bahreïn est le circuit le plus exigeant de l’année en termes de forces longitudinales traversant les pneus, notamment dans les freinages des virages 1 et 14. La traction est cruciale dans le virage 10.
  • Le freinage est une caractéristique-clé sur le Circuit International de Bahreïn. Au premier virage, les monoplaces décélèrent de 315 km/h à 65 km/h, en trois secondes. Cela place une force d’environ 4.5g sur les pneus.
  • Les charges latérales d’énergie sont moyennes et atteignent un point culminant dans le virage 12.
  • L’an dernier, le medium et le tendre avaient été choisis. Les mélanges de cette année étant plus tendres que leurs équivalents de 2012, le pneu dur 2013 est similaire au medium 2012. Le Top 5 à l’arrivée avait choisi une stratégie à 3 arrêts pour le Grand Prix l’an dernier, tous prenant le départ en tendres. Malgré tout, leur utilisation des gommes fut assez différente. Le meilleur des pilotes en deux arrêts avait terminé à la sixième place.

Les notes techniques pneumatiques

  • La surface de l’asphalte, réalisée avec 60 000 tonnes de granit importé d’Angleterre, offre une bonne adhérence quand elle est propre et impose un niveau d’abrasivité moyen.
  • La durée de vie attendue du mélange dur, en termes d’usure, devrait être de 15 à 17 tours, tandis que le medium devrait être à son avantage dans une fourchette de 13 à 15 tours.
  • Le premier virage est particulièrement critique. Il est important de bien négocier la sortie pour tirer le meilleur parti du gauche suivant et obtenir une bonne vitesse dans la ligne droite, en évitant le patinage et une usure pneumatique excessive. De nombreuses positions s’y gagnent ou s’y perdent.

 

 F1-PIRELLI-Stefano-Gardini-Directeur-Clientèle-OEM-et-Activation-F1


F1-PIRELLI-Stefano-Gardini-Directeur-Clientèle-OEM-et-Activation-F1

 

A la rencontre de l’équipe Pirelli : Stefano Gardini, Directeur Clientèle, OEM et Activation F1

 

Stefano est né à Padova. Il a déménagé à Milan pour se rendre à l’Université de Bocconi, où il étudia l’économie. Son premier travail fut dans la relation clientèle et dura 10 ans. En 2002, il intégra Pirelli, où il s’occupa du business de l’unité moto. Il travailla également à cette époque sur l’activation du championnat World Superbike, qui s’attacha pour la première fois les services d’un manufacturier unique en Pirelli.

Il est ensuite devenu responsable du marketing moto et des ventes pour la branche italienne. En 2008, il passa au secteur camions, où il fut en charge des opérations marketing B2B. En 2011, on le retrouve dans l’unité clientèle pour les véhicules professionnels Pirelli.

C’est depuis cette année seulement qu’il est également responsable du département d’activation  F1, qui organise toutes les activités Pirelli en F1, avec les équipes, mais également les clients et les fournisseurs Pirelli.

Stefano est passionné par les voitures miniatures et les collectionne depuis son enfance. Sa collection est montée à 3000 exemplaires !

 

Sam HORNETT

Photos : PIRELLI

 

 

BAHREIN-2012- lUTTE ENTRE VETTEL  et RAIKKONEN. Et Victoire finale pour KIMI

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