MONDIAL DU QUAD A PONT DE VAUX : YAMAHA CASSE DEUX MOTEURS, LA SUZUKI DU COMAS MOTOS RACETRIOMPHE

Départ de la dernière manche

 

Nous avions laissé les coureurs en plein délire, lors du départ de la seconde manche disputée de nuit (Voir lien article précédent en bas de page). En effet, malgré les travaux importants de conditionnement de la piste et le recul d’une demi-heure du départ, affronter de nuit un tracé exigeant par nature et se faire gangréner par une véritable carapace de boue projetée allégrement par la machine qui vous précède ou par les éclaboussures  que vous générerez vous même, voilà bien  de quoi montrer sa vaillance et son héroïsme.

Malgré bien des astuces mises en œuvre pour se garantir un éclairage suffisant, les sources de lumière s’atténuaient fortement au fil des tours et parfois étaient totalement occultées par la couche épaisse de boue collée sur les phares.

 

Sculpture de boue

 

Pourtant il en fallait plus pour décourager les compétiteurs . Tous savent que le Mondial  de pont de Vaux est quelque chose d’exceptionnel. L’an dernier la canicule sévissait sévèrement. Cette année les nombreuses averses orageuses ont complètement changé la donne. Mais comme on vient au Mondial pour participer à une course hors norme, personne ne se plaindra d’avoir à affronter des conditions de course aussi dantesques.

Alors, dans la bonne humeur et avec ce souci de composer au mieux avec les éléments, les empoignades se sont déroulées jusqu’à une heure du matin avec des rythmes fort différents selon, que l’on visait la victoire ou tout au moins une place dans le top dix, ou que l’exploit du jour consistait à terminer la course quoiqu’il arrive.

 

De nuit, l’enfer

 

Il faut bien dire que les enjeux ne sont pas de même nature selon les équipages, mais tous ont su s’adapter à un terrain particulièrement difficile et même si les organisateurs avaient sagement  fermé une chicane, les galères furent nombreuses. Nous n’en retiendrons qu’une celle que les coéquipiers américains  de Jérémie WARNIA qui ont été désarçonnés par un pilotage sur une piste hyper glissante.

 

Passage boueux

 

Par contre nous n’oublierons pas de souligner ce que l’expérience de très bons amateurs peut apporter  dès que la puissance du moteur est un peu gommée par les conditions d’adhérence précaires. A ce petit jeu l’équipage de la Suzuki N° 53, composé de Florian MANGEOT, Julien HARTOUT et Étienne LEGENDRE  habitué des compétitions d’endurance hexagonales a su se mettre en valeur lors de la  manche nocturne décrochant une superbe place de seconds.

Mieux encore, avant la course finale de 4 heures ils occupent une très belle quatrième place.

Étienne LEGENDRE avec beaucoup de modestie, nous conte cette belle aventure :

« Vous savez notre équipe est modeste quant aux moyens disponibles pour investir dans des quads ultra préparés. Je me charge de la préparation, notre quad est de l’année dernière,  avec des pièces de 2009 que l’on a révisées , le moteur est strictement avec d’origine avec des réglages pointus. Notre budget est donc très modique et comporte en fait les pneus, l’engagement et les frais de déplacement. Notre assistance est familiale et amicale et toute notre petite bande n’a qu’un but se faire plaisir tout en obtenant des résultats que l’on souhaite le plus honorables possible. Ici à Pont de Vaux on connait tout le monde mais on nous aurait dit que nous serions dans les cinq premiers nous aurions douté de  ce pronostic. Vous pensez, se battre avec  les WARNIA, COUPRIE ou CICLET qui disposent tous de quads spécialement construits pour cette course, c’était pour nous un rêve quasi insensé, et pourtant ! »

Chez YAMAHA, à l’issue des deux premières manches, les deux quads de pointe, les N° 2 et N°1, comptaient un tour de retard sur le SUZUKI de CICLET. On ne semblait pas s’inquiéter de la situation qui est due à des aléas de course avec des bouchons.
Il faut bien dire que les courses ne furent pas tranquilles pour aucun concurrent.

Certains pilotes, ont même craint que la direction de course neutralise l’épreuve de nuit, mais de bonnes décisions ont été prises, comme l’autorisation de laver les quads, avant de repartir ou la neutralisation d’une chicane .

 

On roule pour aller au bout

 

Au classement cumulé des deux premières manches  on pouvait noter que Suzuki conteste la suprématie supposée de  Yamaha et les stratégies des uns et des autres vont jouer à plein pour décrocher la timbale.

 

1- N° 5 CICLET Yoann (France 74) – MAGNIN Yann (France 74) – RAMEL Florian (France 39) COMAS MOTOS RACE Suzuki LTR 450 : 114 tours
2 -N° 2 TERNYNCK Mathieu (France 62) – CHEURLIN Antoine (France) – JAY Clément (France) YAMAHA DRAG’ON LAEGER’S Yamaha YFZR 450 : 113  tours
3 -N°1 COUPRIE Romain (France 17) – MAESSEN Joe (Hollande) – MONTALBINI Nicola (Italie) YAMAHA FRANCE – AUDEMAR Yamaha YFZR 450 : 113  tours
4- N° 53 MANGEOT Florian (France 59) – LEGENDRE Étienne (France 80) – HARTOUT Julien (France 60) BAILLY LOISIS Suzuki LTR 450 : 112 tours
5- N°4 REMACLE Thomas (Belgique) – GILLOUIN Yohanne (France 26) – MITCHELL John (Écosse) TR RACING SILIGOM Yamaha YFZ R 450 :  110 tours
6- N°6 PLATZ Pierre (France 54) – MATHIEU Thibaut (France 55) – BEROUDIAUX Benoît (France 02) PV RACING Yamaha YFZR 450 : 108 tours
7 -N° 78 BOISSY Laurent (France 69) – BESSON Romain (France 38) – GEORGES Alexandre (France 69) LG QUAD Suzuki LTR 450 : 108 tours
8- N° 28 THIRY Arnaud (Belgique) – MEERTENS Guy (Belgique) – RENSON Valentin (Belgique) THIRY LOCATION Yamaha YFZR 450 : 108 tours
9 -N°13 MARIN Julien (France 30) – CAZALAS Anthony (France 17) – PUYDAUBY Irwin (France 95) MOTORBIKE France Yamaha YFZ R 450 : 106 tours
10- N°8 BERTRAND David (France 39) – THARAN David (France 64) – LESAGE Enguerran (France 62) Suzuki LTR 450 : 106 tours

(Le chiffre après le nom du pays du concurrents correspond à son lieu de département)

 

Très tôt dimanche matin, le pisteur Cyril MONTESAT, s’est en mis en branle  avec des engins pour gratter, combler, compacter et rendre la piste optimale afin que les jeunes du KENNY Quad Contest puissent eux aussi profiter de cette expérience inoubliable de rouler à Pont de Vaux. La soixantaine d’équipages n’a pas boudé son plaisir et le Président Jacques BOLLE, a présidé à la remise des prix

 

Podium Kenny quad Contest

 

Les trois premiers étant:

Arnaud ANDUJAR et Alexandre LEVERT, sur SUZUKI LTR 450 : 34 tours
Thomas ALLIER et Alexis MONIN, sur YAMAHA R 450 à 17″393
Loïc MARTIN et Boris MARQUET, sur SUZUKI LTR 450 à 45″861

 

 Jacques BOLLE au départ de la 3 ème manche

 

Pour le départ à 13 heures de la manche finale du Mondial, d’une durée de 4 heures, le public était nombreux, encore les pieds dans la boue, mais en tenue décontractée avec un soleil daignant se montrer généreux.

La piste avait séché  et se montrait à la fois meuble et stable, tant et si bien que tous les pilotes se frottaient les mains sachant que la course aller se disputer de manière équitable . La nervosité se lisait un peu dans les yeux des pilotes, mais tout se passa au mieux, dès le baisser du drapeau.

Le départ type Le Mans est toujours spectaculaire, mais l’attraction était visiblement également  au dessus de la piste. Charel FABRY, pilotait un drone équipé d’une caméra pour filmer d’en haut la libération de la meute. Le site de la compétition PDV Racing va mettre en ligne ces images, de qualité et pour le moins originales.

 

Un drone en couverture vidéo

 

Le Quad  Expo attirait en ce dimanche beaucoup  de curieux. La piste d’essais et de démonstration ne fonctionnait pas à plein en raison  de la gadoue ambiante, mais un des partenaire s de l’organisation: KYMCO,  se montrait satisfait de la participation du public aux randonnées proposées dans la belle  campagne environnante. Près d’une centaine de quads ont pu apprécier à la fois les qualités des engins  mis à disposition,  la présence d’un encadrement  technique et les ressources gastronomiques de la région.

La course quant à elle fut sans pitié pour les machines et pour les hommes.

 

Envolée du dimanche

 

Jérémie WARNIA très agacé par un coupe-circuit défaillant et, mis dans l’obligation de remédier à l’incident avant de prendre effectivement la piste, se montra à la limite un peu agressif et véhément face à la direction de course qui entendait bien faire respecter les règles de sécurité élémentaires. Reparti des stands, il avait le couteau entre les dents et entreprit de montrer ses aptitudes de grand pilote.

Il survola les débats et gagna avec ses potes américains cette troisième manche. Mais la bataille pour la gagne de ce 26 ème Mondial se jouait ailleurs. YAMAHA  avec 2 quads de pointe tenta le tout pour le tout afin d’arracher la victoire. Des temps canon, des passages incisifs au milieu du peloton -qui ne chômait pas non plus- et un premier moteur lâchait sur le N° 1 de COUPRIE-MAESSSEN et MONTALBANI.

L’espoir changeait immédiatement de camp mais les cousins YAMAHA, ceux du team Dragon, se trouvaient en butte avec le quad N°5, le SUZUKI  du Comas Motor Race piloté par un jeune trio composé de Yoan CICLET, Yann MAGNIN et Florian RAMEL.

Le suspense était insupportable car avec un classement des 12 heures cumulant les résultats des trois manches, il était difficile d’être certain des positions tout à fait exactes. Cependant, tout tendait à prouver que moins d’une minute séparait les deux quads.

Nous rencontrons alors simultanément  les responsables de stand du Yamaha N°2 -Axel DUTRIE- et celui du Suzuki N° 5 -Marc GUAZZOLA-. Entre les deux hommes on perçoit  un très grand respect de l’adversaire. L’envie de gagner est forte chez Dragon puisque l’an dernier une frustrante seconde place avait sanctionné une course superbe d’engagement et de régularité. Chez COMAS, les résultats des années précédentes (second en 2007, abandon  en 2008, vainqueur en 2009, 5ème et 6 ème en 2010 et 5 ème 2011) pouvent laisser naitre des envies de victoire tout à fait légitimes  et crédibles.

 

Dernier ravitaillement avant la victoire

 

Pourtant, lors du dernier relais sur le Yamaha , on lançait le pilote le plus rapide  et Yoan CICLET tentait d’opposer pour la dernière heure et demie, la résistance héroïque du Suzuki, même si on semblait plus ou moins se résigner à terminer derrière une machine quasi officielle.

Marc GUAZZOLA, responsable du Team  Comas d’Annecy, nous glissait:

 » Nous sommes les empêcheurs de tourner en rond et nous, petit concessionnaire, nous osons nous opposer à YAMAHA Motor France, alors on se demande bien, ce que l’on va nous sortir, comme classement final … »

 

Casse moteur sur la Yamaha N° 2

 

Erreur, mon cher, la pression mise sur le YAMAHA  par le Suzuki a eu raison d’un second moteur YAM, et ce à moins d’un quart d’heure de la fin de course. La voie de la victoire s’ouvrait donc toute large  pour la petite équipe de 8 personnes qui se répartissent les tâches en fonction des relais.

Yoan CICLET est mécanicien dans la concession d’Annecy où Marc GUAZZOLA est gérant. Ce dernier se félicite:

 » du bon mental et de l’esprit de solidarité qui anime les trois pilotes. »

Il insiste sur le sujet en précisant:

 » Tous les trois savent que sans l’assistance ils ne sont rien, et ces pilotes sont en excellente condition physique, c e qui n’est pas  négligeable  pour une course d’endurance aussi difficile que celle de Pont de vaux. »

Un autre équipage tout aussi sympathique et amateur avait attiré notre attention par la qualité de présentation du stand, il s’agit du Team SILIGOM qui engageait cette année les quads YAMAHA N° 4 pour les pilotes, d’expérience, N° 20 pour les vétérans et N° 18 pour les jeunes constituant la relève.

 

YAMAHA N° 4 fort bien préparé du Team Siligom

 

Christian LALLEMAND qui a consacré de nombreuses heures à la préparation d’une présentation impeccable des machines et du stand, entend bien conserver ces valeurs d’exigence, de sérieux et de qualité. Ce marchand de pneus à Laigle en Normandie, a su fédérer autour de lui une petite colonie sympathique et efficace. Chaque équipage se charge de la préparation de son engin  et tout le monde mutualise astuces et compétences pour tirer le meilleur parti du travail collectif.

Le YAMAHA N° 4 de Thomas REMACLE, Yoan GILLOIN et John MITCHELL grâce à une parfaite régularité a su marquer à la culotte les Suzuki et termine finalement second à 5 tours des vainqueurs.

 

 Le N° 4 à l’attaque

 

Juste après l’arrivée et en attendant la remise des prix nous retrouvons les trois équipiers du quad vainqueur. Sans euphorie excessive mais avec un immense bonheur, ils louent l’approche tout à fait professionnelle de cette compétition qu’ils ont pu avoir grâce à une très efficace équipe d’assistance.

 

 de g à d Florian RAMEL, Yoann CICLET et Yann MAGNIN

 

Le Team, a d’autant plus le sourire que ce sont des camarades d’écurie qui ont remporté le Kenny Quad Contest.

Florian RAMEL nous déclare:

« Les choses se sont super bien passées. Nous n’avons connu quasiment aucun souci. La piste était techniquement intéressante et nous avons connu , comme tous les concurrents des conditions  particulières avec la pluie et la boue. Finalement cela n’était pas pour nous déplaire car nous pouvions tirer un petit avantage de cette situation. Mes équipiers ont été au top, nous formions un trio homogène, ce qui a toute son importance en endurance, et les  12heures de Pont de Vaux c’est une course d’endurance, ce qu’il ne faut jamais oublier! »

Yoan CICLET s’attache à nous parler de la machine:

« Notre SUZUKI 450 SRT est un quad très proche du modèle d’origine. Nous avons opté pour un train avant racing et des amortisseurs Extrême Tech, monté un gros réservoir et soigné la partie éclairage. Pendant la course nous avons préféré nous arrêter plus souvent afin de nettoyer le quad et éviter la surchauffe à cause de la boue collée sur les radiateurs. »

Yann MAGNIN considérait quant à lui:

« Que la concurrence était rude, de nombreux équipages avaient un super niveau, mais ils ont peut-être moins su gérer la boue et la mécanique que nous… On n’improvise pas en endurance. « 

L’équipage amateur dont nous parlions en début de sujet, a conquis le Graal avec ce podium autant mérité qu’espéré. Il devance sur leur SUZUKI N° 53, WARNIA et ses amis américains sur Can Am.

Étienne Legendre, pilote et préparateur du quad dans sa Picardie natale, exerce en fait le métier d’agriculteur. Dès l’âge de 16 ans il a l’habitude de rouler sur terre et il se lance en championnat régional de cross. Il apprend vite et  poursuit la pratique de l’endurance  au point d’avoir disputé déjà 8 éditions des 12 heures de Pont de vaux . Il a par ailleurs gagné en 2002 le Quad Contest et semble bien parti cette saison pour être champion de Picardie et champion du Grand Est.

Cette troisième place ne doit rien au hasard puisque toute l’équipe, sait que la préparation est primordiale. Il faut négliger aucun détail comme les lumières, les protections du radiateur et ne jamais rien lâcher en course. Écoutons, Étienne Legendre qui conte la troisième manche lors d’une petite fête improvisée par André  PONT propriétaire de chambres d’hôtes dans la ferme, monument historique de Montalibord, où l’organisateur avait eu la bonne idée de nous loger avec  certains pilotes.

 

Étienne LEGENDRE, tout donner pour un podium

 

« Nous avions bien marché dans la seconde manche de nuit, sans aucun souci. Dès le départ de la dernière, nous connaissons un petit problème qui nous contraint à repasser par les stands et alors Julien HARTOUT repart en dernière position. Au bout de 45 minutes, victime de mal au dos il s’arrête. Deux arrêts en moins d’une heure ça n’est pas top pour une équipe qui ambitionne de jouer les premiers rôles! Je repars alors pour tout donner et roule 1heure et 45 minutes. Quand je repasse le guidon à Florian, notre assistance s’aperçoit que nous risquons de perdre une roue et nous perdons un peu de temps. Pour être honnête, on ne savait pas ce que la situation donnait exactement en temps cumulés et nous avons été certains d’être à minima sur la troisième marche du podium, quand le N° 2 s’est arrêté à un quart d’heure de la fin. Nous ratons la seconde place pour 48 secondes, mais nous sommes ravis de notre classement malgré tout! »

A l’heure du bilan, les autorités locales:

Jean Claude THIERRY, Maire de Pont de Vaux et Henri GUILLERMIN, Conseiller général et Président de la communauté de communes, n’hésitaient pas à se réjouir du succès sportif et populaire de cette plus grande manifestation organisée dans le département de l’Ain.

Ils nous confiaient leurs espoirs de voir pérenniser de manière professionnelle ces magnifiques épreuves et pour cela comptaient beaucoup sur le Président Jacques BOLLE, pour dépasser un stade de reconnaissance verbale, pour déboucher sur une organisation partenariale avec la FFM.

 

Podium féminin

 

Lors d’une remise des prix sympathique et bon enfant, David DOUILLET, fut fait citoyen d’honneur de la ville de Pont de Vaux et félicité pour sa disponibilité et sa performance: une 56 ème place, malgré une blessure importante à une main.
A propos de la partie médicale, les urgentistes de service ont dénombré trois fractures, un peu de bobologie et quelques problèmes oculaires…

Une épreuve bien calme, en somme.

Les frères Bernard et Maurice MAINGRET tout en se montrant satisfaits du succès sportif de cette édition sauvée de la boue avec beaucoup de travail, étaient malgré tout épuisés et s’arrachaient les cheveux pour remettre tout le matériel et le terrain en état. La bonne  volonté de tous les bénévoles, n’est pas en cause, mais la mobilisation est sans doute un trop importante pour se prolonger durant tout un mois (temps de préparation, d’organisation et de démontage).

Ces 12 heures, très particulières quant à la météo, ont donné un avantage aux amateurs. Jérémie WARNIA survolait les débats de manière incontestable mais le choix de ses équipiers américains n’était pas pertinent. On comprend le dépit de ce grand champion, mais les 12 heures présentent des exigences spécifiques qu’il faut savoir prendre en compte, pour gagner.

YAMAHA, a subi un revers cinglant, sans doute à cause de la boue ayant obstrué partiellement les radiateurs. On ne peut que supposer cette explication car aucune communication, n’a été possible sur la question…

On dit couramment que la pluie, les sols glissants, nivellent un peu les performances, ce fut certes le cas lors de ce Mondial et pour se sortir de la gangue, les premiers prétendants  à la victoire, ont sans doute négligé certaines précautions, entrainant une forte désillusion  dans les équipes semi-officielles.

Nous reviendrons sur ces 12 heures avec l’interview exclusive du Président Jacques BOLLE.

 

Alain MONNOT
Photos: Alain MONNOT et Mike MAGNIN

 

Podium du Mondial de quad

 

 C’est gagné pour la SUZUKI N°5

LE CLASSEMENT FINAL

1- N° 5 CICLET Yoann (France 74) – MAGNIN Yann (France 74) – RAMEL Florian (France 39) – COMAS MOTOS RACE Suzuki LTR 450 : 185 tours
2- N° 4 REMACLE Thomas (Belgique) – GILLOUIN Yohanne (France 26) – MITCHELL John (Ecosse) TR RACING SILIGOM Yamaha YFZ R 450 : 180 tours
3- N° 53 MANGEOT Florian (France 59) – LEGENDRE Etienne (France 80) – HARTOUT Julien (France 60) BAILLY LOISIS Suzuki LTR 450 : 180 tours
4- N° 110 WARNIA Jérémie (France 77) – FREDERICK Josh (USA) – ZIMMERMAN Ty Dillon (USA) CAN AN DWT MOTO WORKS Can Am DS 450: 177 tours
5- N° 28 THIRY Arnaud (Belgique) – MEERTENS Guy (Belgique) – RENSON Valentin (Belgique) THIRY LOCATION Yamaha YFZR 450 : 177 tours
6- N° 14 LEFRANCOIS Thibault (France 76) – BLANCKE Samuel (France 59) – BARTHE Thibault (France 33) BAILLY RACING TEAM Yamaha YFZ-R 450 : 172 tours
7- N° 7 ANIQUE Geoffrey (France 62) – NAVEAUX Randy (Belgique) – HIEFF Timothée (Belgique) HOLESHOT RACING Yamaha R 450 : 172 tours
8-  N°18 LALLEMAND Mathieu (France 61) – HUMBERT Arnault (France 02) – ROCHEREAU Kevin (France 17) CLODY Yamaha R 450 : 172 tours
9- N°8 BERTRAND David (France 39) – THARAN David (France 64) – LESAGE Enguerran (France 62) Suzuki LTR 450 : 171 tours
10- N°111 GOBERT Gavin (Espagne) – ULLASTRES Guillem (Espagne) – SERRA Jordi (Espagne) GENERATION QUAD Suzuki LTR 450 : 170 tours
11- N° 78 BOISSY Laurent (France 69) – BESSON Romain (France 38) – GEORGES Alexandre (France 69) LG QUAD Suzuki LTR 450 : 168 tours
12- N°3 BUNCE Carl (GB) – COOPER Chris (GB) – TORDOFF Ricky (GB) ROCKET MAN RACING Suzuki LTR 450 : 167 tours
13- N° 79 ROUVIERE Kevin (France 01) – FERNANDES Anthony (France 01) – SAGNOL Baptiste (France 69) LG QUAD Yamaha YFZ 450 : 167 tours
14 – N° 25 BORNE Sébastien (France 25) – PETIT Sylvain (France 25) – MAZZOLENI Adrien (France 25) KAWASAKI France Kawasaki KFX R 450 : 166 tours
15- N° 192 HOPIN Etienne (France 94) – GOBERT Marc (Espagne) – JOSA Albert (Espagne) GENERATION QUAD ILE de France Suzuki LTR 450 : 165 tours
16- N° 17 BARRETT Anthony (GB) – MURPHY Chris (GB) – MURPHY Chris (GB) ROCKET MAN RACING Suzuki LTR 450 : 162 tours
17- N° 33 CHARBONNEL Didier (France 38) – LIAUTARD Yann (France 30) – LONGO Sebastien (France 38) QUAD ATTAQUE Yamaha YFZR 450 : 162 tours
18- N° 99 HUSEBY Jorn (Norvége) – WAM Tor-Erik (Norvége) – THORVALDSEN Jostein (Norvége) NORWAY KTM XC +450  : 162 tours
19- N° 35 PHILIPPE Alexandre (France 77) – DETOURNAY Fabien (France 59) – DETOURNAY Thomas (France) START AND GO HOLESHOT RACING Yamaha R 450 : 162 tours
20- N° 76 HUNTER Shane (Irlande) – WHELAN Pat (Irlande) – O’NEILL Martin (Irlande) MQR HUNTER QUAD RACING Suzuki LTR 450 : 161 tours

 

Quad