24HEURES DU MANS: UNE PREMIERE POUR NELSON PANCIATICI SUR LA G-DRIVE SIGNATECH N° 26 QUI PREND LE DEPART DE LA COURSE.

 

Au jeu des sept familles, je demande le père et j’obtiens un pilote automobile.

Je demande la mére, on me donne un pilote automobile.

Je vais naturellement compléter ma famille avec un pilote automobile !

Celui que je viens de tirer  dans une bonne pioche, se nomme Nelson PANCIATICI, il est né le 28 septembre 1988.

Sa maman, Bernadette SACY a couru les DAKAR avec Christine CARON et disputé des Trophées Andros dans les années 1990.

Son papa, Jacques PANCIATICI a connu des heures de gloire sur les rallyes dans les années 1980.

Nous étions témoin direct de ses exploits dans la structure BOUHIER qui préparait et faisait courir les fringantes GOLF GTI engagées par Volkswagen France.

Nelson est donc bien inscrit dans une lignée de ses Champions de parents, puisqu’il n’a trainé en route pour se faire remarquer , d’abord en karting , avec de nombreuses victoires en minimes, en cadets, avant un titre de Vice-champion de France en 2000

 

Ensuite, Nelson se lance dans la monoplace avec la Formule Renault, puis la Formule 3 –avec un titre de Vice-champion d’Espagne en 2008-, le GP2 puis les World Séries Renault 3,5.

Il engrange une expérience énorme et pensant que la Formule 1 ne lui ouvrira pas forcément ses portes, il tâte du Rallye à Monte Carlo en 2012 et choisi de complèter sa diversification avec son intégration dans l’équipe G DRIVE by Signatech, pour disputer le tout nouveau Championnat du monde d’endurance 2012 en LMP2.


Après cinq saisons en monoplace, le voilà au Mans ou il dispute pour la première fois les 24 heures du Mans. Vu son talent et son parcours de sprinter, nous avons décidé de suivre cette « aventure » en live pour les fidèles lecteurs d’autonewsinfo.

Alors profitant d’un moment de calme avant le lancement de la course, nous avons demandé aux parents  quels sentiments le habitaient avant que Nelson  ne prenne le départ de la plus grande course du monde.

La maman  nous répond:

« Je vais être sincère .Je connais bien l’épreuve mais voir mon fils courir les 24 heures du Mans pour la première fois..je m’étais toujours dit, si un jour, il court les 24 Heures , je dormirai pendant 24 heures… et puis vous voyez, je suis là. Donc ça veux dire que je suis un peu inquiète, c’est une course très spéciale  avec des voitures très différentes, mais en même temps, je ne peux pas ne pas être là. Affectivement, il faut que je sois là. »

Jacques, donne à son tour, son sentiment:

 » Moi, je ne connais pas l’épreuve , je l’ai vue à la télé c’est tout. Il y a un peu de stress, le stress que tout se passe bien, le stress de la performance , que la voiture aille au bout. On ne peut pas dire que je vais vivre cela facilement. Mais, pour Nelson, c’est sa passion, c’est son sport. Ce sont ses premières 24 heures du Mans mais c’est un pilote réfléchi , je pense que ça peut faire un truc bien. »

Les deux parents s’accordent facilement sur les qualités de leur pilote de fils. Pour eux Nelson est pugnace, raisonnable , réfléchi et performant.

Ensemble, bien sûr ils espèrent le voir à l’arrivée, ce serait pour une première participation un bel exploit.

Le jeune homme très sympathique et apparemment très à l’aise par rapport à cette course d’endurance qui lui plait bien, accepte de répondre à quelques questions.

Comment se passe cette découverte  de cette course très particulière ?

« J’ai vraiment été impressionné par la longueur des lignes droites et la vitesse de passage dans les virages Porsche par exemple. j’étais super content. »

Pour faire des temps, il m’a fallu un temps d’adaptation. On a terminé troisième de notre catégorie LMP2 en  3’39″162

C’est d’ailleurs Nelson qui a aligné ce temps .

Et, il poursuit :

Au début il faut s’habituer à la présence des  GT et une des difficultés pour les qualifications c ‘est de trouver un tour clair, et ça c’est plus compliqué que les doublages. »

 

Nelson semble impatient de se lancer dans la course. En effet le jeune homme apprécie sa voiture, saine et bien équilibrée et facile à conduire parce que bien réglée. Il ne tarit pas d’éloges sur son équipe qui l’a bien accueilli.

Pierre RAGUES est un copain de longue date de l’époque pas si lointaine du karting. Et la relation est très bonne avec Roman  RUSINOV.

Pour compléter cette présentation un peu particulière de la Voiture, N° 26 du Team Signatech, nous demandons à Philippe SINAULT, le boss dev l’équipe, un petit résumé de la situation, à l’issue du warm-up.

« Les essais se sont bien déroulés malgré de petits soucis  de boîte de vitesses. L’approche de la connaissance du circuit s’est très bien passée pour Nelson, on lui même accordé une fenêtre de tir pour tenter de faire un temps et essayer de se positionner le plus haut possible même si cela n’est pas la priorité- mais en tout cas, il l’a fait. 

Et, il enchaine :

 » Notre bilan est plutôt positif, maintenant, avec le conditions du warm-up et la pluie, la course s’annonce très difficile, il faudra passer à travers les embûches. Seuls les pilotes sont à bord et ce sera à eux de mettre le curseur là où il faut, pour ramener la voiture. En tout cas, ça risque d’être un peu compliqué en début de course avec le conditions météo. »
Pour le Rookie qui semble très serein, l’aventure mancelle se présente sous les meilleures auspices, il est même désigné pour prendre le départ !
Alain MONNOT

Photos: Patrick MARTINOLI – Thierry COULIBALY

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