MOTO-CHAMPIONNAT DE FRANCE SUPERBIKE : UN GRAND SPECTACLE DE QUALITE

Championnat de France Superbike au Mans : Un grand spectacle de qualité.

Le coup d’envoi de la saison de vitesse moto en France a eu lieu le week-end dernier  sur le circuit Bugatti du Mans sous un beau, mais frais (13°c) soleil printanier propice à de fabuleuses bagarres dans toutes les catégories.

Les spectateurs étaient venus nombreux (10600) valorisant ainsi les efforts communs de la FFM (Fédération Française de Motocyclisme) et de l’Association sportive Motocycliste  » 24 Heures  » organisatrice de cette première des huit épreuves qui composent ce calendrier Superbike 2012, venu à maturité après sa septième année d’existence.

Il faut dire que Jacques Bolle, le Président de la FFM est entouré de collaborateurs compétents,  dont Fernand Dieudonné , le Président de la commission National de Vitesse. Tous ne ménagent pas leurs efforts pour donner un statut très professionnel à ce championnat, malgré une conjoncture économique délicate .

 

Les commissaires de piste et de stands (en formation permanente- photo) qui assurent la sécurité et le bon déroulement des courses méritent en ce début de saison un beau coup de chapeau car sans leurs actions bénévoles et risquées, rien ne serait possible. Cette récompense nous la devons bien sûr également à l’implication des  quelques 150 pilotes qualifiés qui nous assurerons de la suite du spectacle successivement à Nogaro, le 29 Avril, au Vigeant le 27 Mai, à Ledenon le 17 Juin et le 26 Août, à Magny-Cours le 1er Juillet, à Dijon le 15 Juillet et enfin à Albi le 16 Septembre .
Quelques évolutions de réglementation sont à noter qui vont dans le sens de la réduction des coûts ou de la sécurité. Ainsi, la Superpole est enterrée au profit d’un allongement à 40 minutes du temps des deux séances qualificatives et les grilles de départ sont désormais composées de trois pilotes au lieu de quatre auparavant. Certains pilotes, comme Vincent Philippe, apprécient la suppression des briefings du Vendredi soir. Celui du Mans a été l’unique rendez-vous obligatoire, ce qui laissera du temps libre pour la pratique du vélo !

Superbike : Julien Da Costa (Kawasaki) : L’homme le plus rapide de l’Ouest.

 

Cette première épreuve 2012, sentait la rentrée des classes avec  l’odeur des cuirs neufs qui se mêlait à celle des moquettes, peintures de carénages, de camions , de panneaux ou  de toiles de garnitures de stands.

Guillaume Dietrich (BMW Dupont n°45) aurait obtenu l’approbation du jury, s’il en existait un, mais d’autres infrastructures comme le Junior Team Suzuki, la Dark Dog Academy ou le Team SRC Kawasaki imposent le respect d’une présentation irréprochable et mettent en valeur le prix réclamé par de tels engagements dans ce championnat. Les sponsors et le  public apprécient ces efforts lors de la visite des stands du Dimanche à 12h30.

L’Orléanais Guillaume Dietrich, qui table sur un budget de 60.000 €uros et la fourniture gracieuses de pneus par Dunlop, a reçu ainsi plus de 100 invités partenaires et une webcam a retransmis en intégralité la vie du box de la Num 45, tout au long du week-end.

 

Il nous confie sa nouvelle aventure d’indépendant après avoir tâté le  bitume dès la première séance chrono:

 » J’ai perdu l’avant dans le tour de chauffe à la sortie du Chemin Aux Bœufs et du coup les mécanos ont beaucoup bossés pour remonter la moto car il y avait un peu de dégâts. La moto a eu plus de mal que moi; Cet après-midi,nous nous sommes concentrés sur les pneus de course et les réglages, pour passer un pneu qualif à la fin de cette seconde séance. Je suis assez satisfait (4e. temps 1’38 »422) même si être en première ligne ça aurait été sympa, mais en pneus et réglages course je suis bien. »

Ton objectif ? Le podium ?

« Oui, c’est clair c’est mon objectif mais il ne faut pas oublier que je suis un team privé avec une moto privée et pas beaucoup de budget. Ce qui voudra dire que si je suis sur le podium, je serai parmi les motos officielles. Cette situation me plairait bien car cette saison je gère à peu près tout avec beaucoup de boulot à la clé. J’ai la chance d’avoir toujours un super contrat avec Dunlop, sinon je ne pourrais pas continuer. Par contre, cette année j’ai une obligation de résultats vis à vis de mes partenaires. Je sais que j’ai beaucoup d’expérience dans la gestion de la course et que je ne ferai pas le dingue en début d’épreuve. Il faudra que je ne perde pas de place au départ et que j’accroche le bon wagon, mais après …je verrai… »

Nous avons effectivement vu du grand Guillaume Dietrich qui, malgré des os de doigts de pied droit fracturés lors de sa chute aux essais, parvient à arracher la cinquième place de la matinée et la troisième marche de la seconde manche après une bagarre d’enfer avec Anthony Delhalle 4e. (Suzuki LMS n°72) et Vincent Philippe 5e. (Suzuki LMS n°52). Ces pilotes moto nous étonneront toujours face à la douleur. Certes, Guillaume en a vu d’autres après son terrible crash des 24 heures du Mans 2010, qui l’immobilisa deux mois sur un lit avec une vertèbre fracturée.

Vincent Philippe, autre pilote dur au mal, ainsi que son équipier du SERT, Anthony Delhalle repartent en SBKF au sein du Junior Team Suzuki LMS, managé par Damien Saulnier.

Vincent 3e. (1.38.334) et Anthony 5e. (1.38.518) ont réussi de bons essais chronos malgré un handicap certain dû à l’absence de tests hivernaux de la nouvelle GSXR 1000,  et l’usage de Dunlop standards.

Vincent Philippe nous confie ses ambitions :

 » Nous n’avons pas de grands espoirs de jouer le titre car techniquement nous sommes un ton en – dessous avec une moto qui a évolué par petites touches , mais c’est insuffisant pour aller chercher Da Costa et Gimbert qui ont des machines plus abouties au niveau de l’électronique. Cependant, je suis plutôt confiant sur ce week-end de course par rapport aux premiers essais que nous avions fait car je n’étais pas à l’aise et pas du tout en confiance. Nous avons résolus nos problèmes petit à petit et j’ai retrouvé la confiance et surtout le plaisir ! J’espère passer une bonne saison en prenant les podiums s’il y en à en prendre. Nous essaierons de faire le maximum sans pour autant aller chercher le tout pour le tout. L’objectif est en fait triple : faire une saison de championnat de France  » sage « , former les dix jeunes mécaniciens du Lycée Le Mans Sud et garder le rythme tout en restant en forme surtout pour glaner un nouveau titre de champion du Monde d’endurance. Il sera difficile malgré tout d’accrocher un podium ce week-end car la raison en est simple: nous n’avons pas les pneus de développement que nous avions habituellement avec Dunlop. Aujourd’hui, nous avons des pneus du commerce que tout le monde peux acheter au camion ! Ce sera donc difficile et marrant de montrer que Mr. tout le monde peut faire un podium de championnat de France avec ces montes là. J’espère que nous aurons les bons pneus la prochaine fois, juste ce petit plus qui nous permettrait de nous rapprocher des deux hommes de tête, tout en nous  » assurant » un podium plus « facile ». J’aurais aimé me rapprocher du 38.00 en fin de séance mais je suis très content d’être bien placé pour le départ. Derrière ça pousse fort et il va falloir batailler. Nous ferons tout pour être devant sans aller chercher le tout pour le tout car l’important est de rester en forme pour le Bol d’Or . La saison sera longue avec huit rendez-vous et deux courses à chaque fois. Honnêtement, jouer le titre sera difficile, donc il faudra rester sur les roues ! « 

 

Le Champion de France, Sébastien Gimbert, remet son titre en jeu mais se retrouve seul cette année à défendre les couleurs de BMW Motorrad- France car Erwan Nigon disputera, lui, le Championnat Allemand. Tout au long des essais, Sébastien n’a pas retrouvé le petit plus qui faisait la différence avec ses poursuivants l’an passé au point de perdre le contrôle de sa RR dans la courbe Dunlop. Pire, il semblait réellement en difficulté avec ses avants Michelin qui ne lui permettaient pas de ré-éditer son chrono en superpole 2011 (1.36.418) contre 1.37.645 cette année. Cela le place désormais dans un rôle de dauphin face au package dominateur qui n’a rien de commun. Julien Da Costa au guidon de la Kawasaki ZX-10 R n°86 équipée par la gomme en forme du moment  ? Pirelli.

Julien revient sur le long travail hivernal de mise au point:

  » Cet hiver nous avons fait un gros boulot avec Pirelli en allant bosser cinq jours d’affilé en Espagne à tester beaucoup de gommes. Nous avons fait plus de 1000 kilomètres chacun avec  » Greg «  (Grégory Leblanc son équipier en endurance) et notre manufacturier nous a fourni de vraiment bons produits. Maintenant la course reste à faire et nous avons juste gagné le droit de nous lancer premier. Je sais que la bataille va être dure avec les copains d’à côté (BMW) mais cela fait deux ans que nous subissons leur pression et j’espère voir cette année le bout du tunnel. « 

Julien Da Costa, a dominé les deux manches Mancelles en réalisant à chaque fois le meilleur départ, le meilleur tour en course et en  bâtissant ses victoires sur un rythme de métronome implacable plus vite d’une seconde par boucle. A l’arrivée, Sébastien Gimbert, nouveau  » Poulidor » de la discipline ne pouvait que constater l’inversion des rôles:

 « Nous allons travailler pour répondre présent à Nogaro… « 

 

Les troisième place ont été acquises de chaudes luttes entre Vincent Philippe et Guillaume Dietrich à la bagarre avec également Anthony Delhalle, Hugo Marchand (Honda Mecasport n°99) et l’éternel insaisissable David Muscat (Ducati n°3).
Vincent Philippe repartait du Mans satisfait de ce premier podium :

  » C’était vraiment tendu. J’ai cru en début de course rouler sur un bon rythme et m’échapper un petit peu mais finalement j’avais à mes trousses pas mal de gars et nous nous sommes doublés , redoublés en se touchant plusieurs fois. J’ai décidé de calmer le jeu et de regarder un petit peu car je pensais que ça allait mal finir devant moi. Finalement, comme ça ne roulait pas très vite, j’ai essayé de me replacer dans l’avant dernier tour très rapidement tout en contenant le  » musclé « David Muscat et ça a marché. Parfait !

 

Vincent, nous avons vu lors de ces deux courses trois marques de pneus différentes aux trois premières places. Les pneus décideront-ils cette année du sort du championnat ?

  » Il n’y a pas que cela. C’est un package. Certaines motos ont de l’électronique, d’autres comme nous Suzuki n’ont évolué que par petites touches et cela ne suffit pas encore pour aller jouer la gagne. J’espère que nous pourrons encore grappiller quelques dixièmes par- ci, par-là , mais jouer déjà le podium c’est bien car nous nous faisons plaisir tout en montrant que nous sommes présents en ce début de saison. »

Guillaume Dietrich était heureux de son podium également:

« Je suis heureux de retrouver le podium et ça fait du bien à toute l’équipe et c’est d’abord pour eux que je suis content . Je ne me suis pas fait que des amis durant la course, mais c’est comme ça, c’est la course. Je remercie énormément Dunlop qui continue à me faire confiance car sans eux j’aurais du mal à être là, tout comme mon concessionnaire BMW Dupont. Je dédie cette course à ma fille Lily-Rose, car c’est aussi une première pour elle que ce podium. »

 

µLaissons la conclusion à Julien Da Costa, l’homme fort de ce début de saison qui ne baissa jamais la cadence et dont ses adversaires ne purent approcher  la selle marquée du n°86 qu’à une portée de fusil d’une douzaine de secondes…

 » J’ai peut-être trop fait d’endurance, c’est peu-être une déformation professionnelle, mais il ne faut jamais lâché le morceau tant que l’on n’a pas passé le drapeau. C’est la règle à respecter aussi en vitesse mais voyant l’écart augmenté , j’ai diminué le rythme néanmoins . »

 

Au pied de ce podium le Manceau Dominique Méliand ne peut qu’apprécier ces paroles même s’il craint fortement que le scénario ne se reproduise au Bol d’Or avec cette diable de kawa et ses pneus Pirelli. Les pilotes sur le podium, ils les connaît et apprécie tous car de Da Costa à Gimbert, en passant par Dietrich ou maintenant Vincent Philippe, ils ont tous gagné avec le SERT en endurance.

Plus tard, en salle de Presse, l’œil goguenard, Julien Da Costa m’interpelle :

 » Alors Michel, t’as pas eu le temps de sortir l’appareil à la fin de mon tour d’honneur quand je t’ai tendu le pouce ! Tu croyais que j’étais déjà rentré ? « 

Oui, indubitablement, Julien da Costa était bien l’homme le plus rapide de l’Ouest à dégainer aujourd’hui !

 

Classement Superbike après Le Mans:

1er. Da Costa Julien (Kawasaki) : 50 points
2)    Gimbert Sébastien (BMW) : 40 points
3)     Dietrich Guillaume (BMW) : 27 points
4)    Philippe Vincent (Suzuki)27 points
5)    Delhalle Anthony  (Suzuki) :  22 points
6)    Muscat David (Ducati) :  22 points

Supersport : Grégory Leblanc (Kawasaki) et Louis Bulle (Yamaha) à toi, à moi !

 

Ces deux jeunes talents de 27 et 22 ans, ont marqué de leurs empreintes la première épreuve de la saison et repartent à égalité de points en donnant le ton à cette catégorie très disputée.

La saison risque d’être grandiose entre ces deux excellents sprinters mais d’autres compétiteurs de talents comme Valentin Debise, transfuge du Moto 2, sur une Yamaha privée de moyens ou Etienne Masson (Kawa Up-racing)  qui se placent 3èmes des deux manches, ont livré de jolies batailles avec David Perret deux fois 4e (Yam Dark Dog), Matthieu Lagrive 6e et 5e (Yam GMT), Baptiste Guittet  8e et 7e (Suzuki LMS)

La moitié du plateau est composée d’une douzaine de  Yamaha YZF-R6 alors que  Kawasaki et Honda se partagent l’autre part de la meute à laquelle nous ajoutons  seulement deux Suzuki qui n’ont pas évoluées de l’hiver, faute de budget de développement.

Cette épreuve a été l’occasion de revoir le sympathique Japonais Koji Teramoto, bénéficiaire d’une wild-card,  venu reconnaître le circuit Bugatti en vue des 24 Heures du Mans qui auront lieu le premier week-end de Septembre. Il se classe deux fois à la 11e place sur une Kawa préparée  grâce à la complicité de Stéphane Coutelle.

Classement Supersport après Le Mans:

1ers Bulle Louis (Yamaha) et Leblanc Grégory (Kawasaki) : 45 points
3e. )  Perret David (Yamaha) : 26 points
4e. )  Debise Valentin (Yamaha) : 24 points
5e. )  Lagrive Matthieu (Yamaha) : 21 points

 

Trophée Pirelli 600:

 

Avec près de 40 motos au départ dont 28 Yamaha, 5 Kawa, 4 Honda, 1 Suzuki et 1 Triumph,  cette discipline demeure un véritable vivier de futurs champions et championnes avec quatre filles au départ, dont la rapide Ornella Ongaro (16e.).

Le redoublant Kevin Szalaï qui avait terminé 6e. du trophée 2011 (Yamaha n°90)s’impose devant son camarade d’écurie Thibault Bertin, auteur de la pole-position malgré une chute et nouveau venu dans la discipline après sa place de dauphin en 600 Promosport

Classement Trophée Pirelli après Le Mans :

1) Szalaï Kevin (Yamaha) : 25 points
2) Bertin Thibault (Yamaha) : 20 points
3) Quellet Erwan  (Kawasaki) : 16 points

 

125 cc : Robin Anne : Première victoire d’une nouvelle ère.

 

Cette saison marque un tournant dans l’histoire de la vitesse moto avec la disparition définitive des moteurs deux temps mais face à une conjoncture financière difficile la FFM permet encore cette année d’aligner les anciennes 125cc  face aux nouvelles 250 monocylindre 4 temps de 250cc, plus connue sous le nom de Moto 3. Ce qui choque bien des oreilles demeure le son rauque abominable qui sort de ces frêles engins les confondant avec des casseroles .

Nous retrouvons dans cette nouvelle formule deux marques : Honda et KTM ce qui laisse augurer une montée en puissance des moteurs et donc des budgets. Ceci est un non sens en cette période difficile pour une classe dite d’apprentissage, car la gestion de l’électronique demande une structure coûteuse.

Robin Anne est venu pour gagner en s’attachant les services de la structure Dark Dog Academy de Marc Fontan et cela lui a bien réussi car il s’impose devant le plus expérimenté Jimmy Petit (31 ans) et le plus jeune (13 ans) Loris Cresson.

Side-Car : A Steinhausen / Cluze la victoire mais à Barbier / Debroise, seconds, les points.

 

Jörg Steinhausen était venu au Mans pour s’entraîner (donc sans attribution de point)  avant sa participation au championnat Anglais et au Mondial dont il fut second en 2001, avant d’arrêter la course en 2005. Son père, Rolf, fut double champion du monde side-car en 1975 et 1976, remportant aussi le Tourist Trophy ces années là.

 

 

Ce fut un retour réussi, pour le fils, digne héritier de son illustre père, se soldant par deux premières place. Les régionaux de la Ferté-Bernard (n°72 oblige ) Franck Barbier et Emmanuel Debroise prennent la tête du championnat en raflant la mise (41 points) devant Brunazzi / Rigondeau (33 points) et Huet / Arifon (26 points). Tous aux guidons de LCR- Suzuki.

European Bikes : Première pour la Ducati Panigale de Brice Nunnari.

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Cette catégorie est ouverte aux machines européennes de 2,3 et 4 cylindres à partir de 650cc. et remplace la défunte Top Twin. Nous y retrouvons « notre Jean Foray national « , doyen du plateau,  au guidon de l’ex-BMW Superbike 2011 de Guillaume Dietrich.

 » C’est ma première infidélité…à Yamaha en …35 ans, mais je l’ai repeinte en jaune…ça pousse très fort ces engins là dans la Dunlop. Le magnétoscope est sur accéléré ! « 

La prise du pouvoir au classement revient a la nouvelle et superbe Ducati 1199 Panigale de Brice Nunnari (38 points) devant la Ducati 1198 R de Stéphane Pagani, le vainqueur 2011 (36 points) et la KTM RC8R de Ludovic Loeul (31 points).

Le vert et le Jaune : couleurs dominantes en Superbike, Supersport et 125cc !

 

A l’image de la verdoyante campagne environnante, les Kawasaki de Julien Da Costa en Superbike et de Grégory Leblanc en Supersport ont donné le ton. Les machines vertes préparées par Gilles Stafler et équipées de pneus Pirelli, seront  les plus coriaces à battre mais il ne faudrait cependant pas en tirer des conclusions trop attives tant  la concurrence à les dents longues.

La réplique des  » jaunes  » de l’écurie de la Dark Dog Académy managée par Marc Fontan a sonné le vent de la réplique en Supersport avec louis Bulle autoritaire vainqueur  de la Manche 2 ou de Robin Anne,  en 125cc.

Ces jeunes pousses  » bouton d’Or  » n’ont rien d’éphémères mais possèdent de solides racines et la floraison imminentes des bleuets de France, BMW, Suzuki ou Yamaha et des rouges coquelicots Ducati ou Honda, nous composeront un magnifique bouquet, à l’odeur de revanche, à laquelle nous ne sommes en rien allergiques !!!

 

Texte et photos : Michel Picard

 

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