F1 : LE GRAND RETOUR DES COULEURS FRANCAISES EN FORMULE 1

 

Que la fête commence !

Ce week-end se dispute le Grand Prix d’Australie, manche d’ouverture du Championnat du monde de Formule 1, édition 2012 et qui débute sur le circuit de l’Albert Park à Melbourne.

L’occasion que l’on croyait perdu à jamais de retrouver en compétition dans la discipline la plus noble, des pilotes ‘ Made in France ‘

Et surtout la première occasion de l’année de montrer que le « Renault Power » est l’arme absolue!

LE GRAND RETOUR DES COULEURS FRANÇAISES

 

En fait il ya onze français en course.

Trois pilotes et… huit moteurs.

Démonstration…

Et un et deux et trois pi-lo-tes!

Romain Grosjean, Jean-Éric Vergne et Arthur Pic.

Et quatre écuries qui roulent Renault…

Red Bull – Lotus – Caterham et Williams !

Ce qui fait bien …. onze Français…

Les jeunes pilotes qui arrivent n’auront pas la partie facile, on sait que quand on commence, personne ne vous souhaite la bienvenue et en général, on ne roule pas sur ce qui se fait de mieux.

Tous les pilotes Français de la légende des sports mécaniques sont passés par là…

Autre exemple, c’est sur une caisse franchement merdique que celui qui allait devenir rapidement le GRAND Senna s’est d’abord fait repérer, lors de ses grands débuts en Formule 1 au printemps 1984, lorsqu’il débarqua chez lui au Brésil, sur le circuit de Jacarepagua à Rio, dans la modeste équipe Toleman, aux côtés de l’ancien Champion du monde motocycliste, le Vénézuélien Johnny Cecotto !

Comme quoi la valeur et le talent, se voient quelles que soient les circonstances.

Courage les garçons et soyez bons!

MOTEUR!

 

Énorme présence de Renault cette année comme motoriste.

On retrouve même un duo mythique, le tandem reformé Williams-Renault.  Celui des grosses campagnes ponctuées de titres mondiaux, en veux-tu, en voilà à la pelle entre 1992 et 1997

Et une grosse option sur un titre mondial (qui n’existe pas…) celui des moteurs!

Red Bull, a en effet gagné plein de titres avec Renault.

Voilà ce qu’en dit Christian Horner, responsable du Team Red Bull.

« Ce sera notre sixième saison aux côtés de Renault Sport F1. Nous avons connu beaucoup de succès ensemble, en enregistrant 27 victoires, 65 podiums, 38 pôle positions et quatre titres mondiaux. Notre but est de continuer à améliorer nos performances, tout en capitalisant sur cette association pour les années à venir. Le nouveau moteur V6 sera introduit en 2014 et, avec la coopération technique renforcée que nous avons mise en place, nous travaillerons étroitement avec Renault Sport F1 afin que soient développés des moteurs qui s’intègrent parfaitement à notre châssis. »

Bon, c’est clair, c’est assez bien parti cette année.

On comprend très clairement la motivation de Red Bull, Renault est l’arme fatale…

Côté Français, le discours est très clair aussi, et reprend a passage l’obsession étalée par le PDG, à plusieurs reprises à propos de la compétition. ce que l’on veut, c’est gagner des courses pour gagner…du blé…

BERNARD REY ET JEAN FRANCOI CAUBET (RENAULT)

 

Jean François Caubet, Directeur Général de Renault Sport F1,explique:

« Nous voulons apporter à nos partenaires des moteurs réactifs, fiables et développés au maximum de leurs possibilités autant que la réglementation ne le permet, afin qu’ils puissent atteindre leurs objectifs, que ce soit gagner des titres, des courses ou marquer des points. »

Et, il poursuit:

« Dans le même temps, nous souhaitons profiter des possibilités marketing et commerciales qui s’offrent à nous et à la marque Renault, afin d’augmenter la renommée et les ventes de véhicules de série. Nous ne sommes pas seulement là pour rouler, nous sommes également présents pour dégager les avantages commerciaux de notre engagement en Formule 1. »

Très clair aussi.

Pour être complet, il faudrait ajouter que Red Bull, dans l’histoire, veut vendre des canettes mais ça ce serait très mal venu de parler d’argent dans un monde où l’esprit sportif est aussi pur…

Alors retour au sportif.

RENAULT EN F1: SUCCESS STORY

 

Un rapide rappel de l’immense et impressionnant palmarès Renault.

Champion du monde comme motoriste, avec Williams en 1992, 1993, 1994, 1996, 1997.

Avec Benetton en 1995. 

Champion du Monde comme constructeur à part entière en 2005 et 2006, avec Alonso. 

Et enfin, à nouveau comme motoriste, en 2010 et 2011 avec Red Bull. 

Et au total, excusez du peu !

142 victoires et 194 pôles…

Pas mal.  

 

Sir Franck Williams qui a connu la gloire grâce en partie à Renault, raconte : 

« Nous sommes ravis de débuter cette nouvelle saison en inaugurant notre partenariat avec Renault. C’est un changement important pour l’équipe car nous voulions jeter les bases d’un long et fructueux partenariat avec un constructeur automobile de premier plan. Notre précédente collaboration avec Renault nous a laissé beaucoup d’excellents souvenirs, autant pour l’équipe que pour moi d’un point de vue personnel. 

Et il enchaine :


Il y a toujours énormément de travail quand on change de motoriste mais nos ingénieurs ont travaillé main dans la main avec le personnel expérimenté de Renault tout au long de l’hiver, afin d’assurer une transition en douceur vers le moteur RS27. Nous avons réalisé une bonne campagne d’essais et nous sommes maintenant impatients de débuter la saison en Australie. »

Bon. Même tonalité de discours dans les autres écuries motorisées par Renault. 

Et ce moteur, il faut qu’il soit … TOP dès le début de la saison.

Parce que le GP d’Australie, ne sera pas de la tarte!   

AUSTRALIE,UN ENFER…

 

Voici l’analyse qu’en font les ingénieurs de Renault F1…

C’est très long et très complexe, cela donne une toute petite idée du milliard de raisons de se ronger les ongles au sang, de perdre ses dernières tifs en même temps que le sommeil. 

Mais c’est un document intéressant.

 

F1, TON UNIVERS IMPITOYAÂÂBLE! 

Voici donc ce document, établi par les « ingés » de Renault.  Rémy Tafin au micro :

« Avec une succession de courtes lignes droites, de chicanes à passer en deuxième ou troisième vitesses, ce tracé aux seize virages demande un appui aérodynamique moyen-fort. Une bonne traction mécanique est indispensable.

Le pilote a besoin d’un moteur qui ait du répondant lors des accélérations pour tirer le meilleur parti des courtes lignes droites.

Il sera intéressant de voir comment les teams vont s’adapter à l’interdiction des échappements soufflés. Cette année, la FIA a mis en place une réglementation plus stricte en termes de cartographie du moteur et a modifié la géométrie de la sortie des échappements.
Il y a un secteur rapide dans les dernières portions du circuit qui demande une bonne vitesse de pointe.

Les caractéristiques du tracé australien ressemblent à celles de Valencia, avec la nécessité de disposer d’une bonne souplesse et de réactivité de la part du groupe propulseur.
Le circuit de l’Albert Park est celui où la consommation d’essence est la plus élevée, en raison de la grande sollicitation du moteur entre les virages lents et moyennement rapides.

De fait, le chargement en essence est l’un des plus importants de la saison.
Temporaire, la piste emprunte un tracé urbain, ce qui signifie que le revêtement — chargé de saletés et de feuilles mortes — n’offrira que très peu d’adhérence en début de week-end.

Si ces saletés s’engouffrent dans les pontons en trop grande quantité, elles peuvent alors avoir un effet néfaste sur le système de refroidissement.

 Le revêtement abrasif du circuit peut également faire extrêmement chauffer les pneus, la résultante étant l’accumulation de boules de gomme sur la piste. Elles peuvent notamment obstruer le filtre à air et contribuer à l’encrassement des pontons.
La situation géographique de Melbourne, située entre la mer et la montagne, peut entrainer plusieurs changements de conditions météorologiques au cours d’une même journée. 

Ce phénomène peut se produire pendant la course et provoquer l’entrée de la voiture de sécurité.

Dans ces circonstances, il est important de préserver la consommation de carburant.

Il y a deux façons de gérer la situation : économiser du carburant et permettre au moteur d’être davantage utilisé pour le reste de la course, ou essayer de brûler autant de carburant que possible pour alléger la voiture et terminer avec le carburant nécessaire.

D’après les essais hivernaux, il semble que la dégradation des pneus arrières soit moins importante, ce qui rendra plus facile l’estimation de la consommation de carburant pendant la course ». 

Bon d’accord, « ingé » en F1, ça gagne des ronds.

Mais ça bouffe un peu la tête…

Mais si le Numéro 1 mondial des marchands de canettes énergétiques qui taille de sérieuses croupières aux GEANTS que sont COCA et PEPSI, il le doit justement à son brillant… INGE, Adrian Newey (photo).

L’ingénieur qui autrefois fit le succès et la gloire de Williams puis de McLaren …

Un vrai … GÉNIE cet homme-là, réglé à prix d’OR comme le sont les CHAMPIONS à qui il permet de devenir… CHAMPIONS DU MONDE

Bon, Good Luck les pilotes Français.

Quant au moteur RENAULT, un titre de plus dans l’escarcelle svp, on ne s’en lasse pas! 

Un mot encore pour conclure.

Vettel Baptise sa Red Bull-Renault, RB8 Abbey !

Sebastian Vettel a choisi.le nom de sa monoplace 2012. Cette saison, sa Red Bull-Renault s’appellera Abbey, un nom « cool », confie l’Allemand qui baptise sa voiture chaque année.

Les saison précédentes, le double Champion du monde, avait fait plus original avec Kinky Kylie (Kylie la perverse), Randy Mandy (Mandy la lascive) et Luscious Liz (Liz la succulente).

 

Jean Louis BERNARDELLI 

Photos : Bernard BAKALIAN – Red Bull – Constructeurs et autonewsinfo

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