LUCIEN GUITTENY VAINQUEUR SURPRISE DE LA NEUVIEME RONDE HIVERNALE HISTORIQUE DE SERRE CHEVALIER !

 

Connaissez-vous la vallée de la Guisane et son torrent parfois tumultueux ?

Savez-vous que  La Salle a préféré en 1987, s’appeler La Salle les Alpes, mais  est plus connue encore sous l’appellation collective de Serre Chevalier ce qui correspond au domaine skiable réparti sur  les  trois communes  de Saint Chaffrey, La Salle-les-Alpes  et Le Monétier les bains ?

Serre Chevalier désormais aussi mondialement réputé, grâce à son  »Ambassadeur  », notre ami Lucho alias Luc Alphand !

En fait, c’est  dans ce cadre mythique et enchanteur que les quelques  100 concurrents de la 9 ème ronde historique se sont affrontés, fort courtoisement,  les 14 et 15 janvier et ce dans la grande tradition du circuit de glace, dont la renommée n’est plus à faire après plus de 40 ans d’existence.

 

 

Les moniteurs de l’école de conduite, sous la houlette de  Julien  LAURENT avaient concocté une « piste de toute première qualité ».

Cette glace merveilleuse et ce soleil ultra- présent, ajoutés à une organisation  générale calée au millimètre, sont aux dires de la majorité des pilotes, les ingrédients de la recette gagnante pour profiter au maximum de la magie de la glisse, tant dans les manches de régularité  que dans  les manches d’endurance, toutes disputées sur cette piste de 800 m de long sur 12 à 16 de large.

Les véhicules historiques présents  ce week-end étaient pour partie seulement des voitures provenant de modèles  ayant  effectivement disputés des épreuves sportives. D’autres  moins glorieux mais datant un peu étaient également admis, mais la cohabitation toute pacifique permettait aux plus grand nombre d’amoureux  de se délecter du délice glacé estampillé Serre –Che.

 

 

Dans le contexte particulier de la disparition annoncée de la marque, les SAAB se firent remarquer. Une  petite escouade SAAB, (pas uniquement par  le drapeau noir  à la portière lors de la  parade  finale, pour refuser cette fatalité économique) mais par une préparation impeccable, respectant les décorations originales, comme  bien d’autres machines :

La DAF coupé  de François THEVENOD,  la RENAULT 17 TS de Olivier HAMON, l’ALPINE A 110 de Nadine  BRULANT ou les CITROEN SM OU DS de Didier BUHOT et François GUILLEMIN…

Le plateau général couvrait  une période allant de 1966 pour la SAAB  de Luc DENOYELLE à 1997 pour  la SUBARU Impreza SRI RA de 1997. Une exception notable  pour  un invité  italien de grand talent : Sergio DURANTE  sur un PORSCHE Cayenne  de 2008.

Tous les concurrents focalisaient  leur attention  sur  les 6 manches de régularité qui  avec  un point de pénalité  pour un écart de temps de  un dixième de seconde par rapport au temps de référence,  devaient se montrer déterminantes  dans le classement général, l’épreuve dite d’endurance, ne pondérant que très peu l’épreuve de régularité. Dans cette perspective de réaliser des temps aussi proches  que  possible  du temps de référence, il est  bien évident que le  rôle du coéquipier est au  moins aussi important que celui qui tourne le cerceau en appel, contre appel et contrôle de glissade…

A ce propos  nous avons recueilli les explications de Vincent JARNIAC copilote de Bertrand MARCHE (digne hériter de Jacques MARCHE lui-même  copilote de Claude LAURENT durant  des décennies)  très appliqué à bord de la  DAF du père  ou du fils MARCHE.

«  Pour bien réguler sur une épreuve comme celle-ci, il convient de prendre le plus de repères en visuel sur le circuit et de pouvoir les retransmettre sur le chronomètre. On  annonce au pilote le  point de référence  à  30 secondes, puis à la minute et ensuite seconde par seconde  jusqu’à la ligne d’arrivée »

A ce propos  de la maîtrise de  cette régularité  -facteur  premier de réussite  dans cette ronde-, nous avons pu constater que les équipements de chronométrage étaient très différents selon  les équipages .On passait  du smartphone, au  chromo  simple, pour aller  aux  chromos multiples ou appareils  de précision  pour  les rallyes de régularité ou encore à la tablette dernier cri.

 

Quand on parle glace  et glisse, on ne peut faire l’économie de porter  un regard du côté des pneumatiques. La grande astuce des organisateurs  est  de tout accepter  comme  montage, mais en appliquant des  forfaits de pénalité pour  les 4 roues motrices  par exemple et  pour les  cloutages n’étant pas dans la norme route, c’est-à-dire excédant 150 clous  par  roue  avec des  collerettes dépassant de plus de 1,5 mm

Dans un parc bien organisé avec  des  circulations  fluides, nous  constatons la grande  hétérogénéité des  diverses écuries.. . Les véhicules engagés sont arrivés  soit directement par la route,  soit sur plateau. Certains  concurrents sont regroupés en Teams  structurés, d’autres se rassemblent  par affinités  ou  en club de marque.

 

Tous veulent  profiter de cette  glace  généreuse  et parfaitement  plane. Il n’est donc pas étonnant que  les propriétaires de DAF cumulent  l’épreuve de la coupe glacée du week-end précédent et la ronde historique. Les propriétaires de véhicules d’autres marques resteront souvent eux aussi, pour disputer  les 21 et  22 janvier le sprint sur glace. On sent  bien  que le plaisir est grand et à travers  les  propos recueillis de ci , de là, il faut  retenir les quelques mots clés  qui reviennent  sans cesse dans la bouche des pilotes : qualité de la glace, cadre et organisation exceptionnels, savoir faire et  gentillesse  de la famille LAURENT, convivialité et sportivité.

Écoutons  donc un  peu les  concurrents :

Le couple CACHIA sur une SAAB de 1996, a gagné le Monte Carlo historique en 2006 et se  plait à venir  à Serre Chevalier depuis 3 ans :

«  Ici  ce n’est  pas trop fatigant, les  organisateurs sont très gentils et fort compétents. Nous devrions  prendre  beaucoup de  plaisir malgré la mort annoncée de SAAB. »

Fabien SUZAT a couru  en Corse et  en rallyes régionaux  puis est  passé à l’historique, a disputé  le Monte Carlo en 2005 et ayant lu un reportage sur le circuit de glace  dans’ la Vie de l’auto’, est  venu à la Ronde de Serre Chevalier  pour  voir. Il y revient  sur une superbe TOYOTA 1600 GT de 1973, car dit-il :

« ici  toutes les  conditions sont réunies  pour se faire plaisir

 

Gérard CUYNET,  6 fois pilote aux 24 h du Mans sur PORSCHE et sur INALTERA, est venu l’an dernier et a été séduit par l’ambiance. Pour cette année, il  a  trouvé  une AX à la ferraille, l’a remise  totalement en état et, « se retrouve heureux avec  son petit fils de pouvoir piloter au maximum sur cette glace superbe. »

Les femmes aussi semblent être  « accro » à la glace de Serre Chevalier.

Ainsi, Nadine BRULANT  a débuté  une expérience  sur glace

en  2009 avec une jolie Berlinette  prêtée par un ami.

« Depuis, chaque année c’est devenu  un  pèlerinage » dit –elle avec un éclatant sourire. A voir le joli coup de volant, on devine qu’il y a  un peu de métier derrière. Nadine confirme :

«  oui, je  pense que cela  provient   de  ce que  j’ai  fait en rallye moderne  ( dans les années 90, sur MAZDA  4 roues motrices) sur terre et du kart de compétition que  je pratique assez régulièrement. Je pense  que  cela m’aide un petit  peu  dans mon apprentissage de la glace.

 

 

Damien ANCELIN, agriculteur dans la Marne est depuis 6 ans, pour sa  part à la tête d’un Team historique dédié aux CITROEN.  3 DS, 2 SM et 2 GS  peuvent être  louées  pour des épreuves comme le Monte Carlo historique, le Rallye du Portugal  ou le Tour Auto par exemple. Tous les ans  le Team  est  présent  à la Ronde  historique  et avec des résultats  souvent  plus  que flatteurs avec notamment 2 victoires de Didier BUHOT.

Damien ANCELIN  roule également ici  et nous déclare sa flamme  pour  cette  épreuve :

«  J’avais connu Claude et Dominique LAURENT sur une épreuve  historique. Ayant reçu  un bulletin d’engagement  de leur part, je suis venu à la première Ronde. J’ai été étonné,  surpris et enjoué  par le caractère bon enfant de la ronde hivernale.  Je suis revenu  et  je  reviens chaque année parce que c’est les LAURENT. Je m’explique.  Dans cette épreuve  il y a le coup de patte  des LAURENT (Claude et Julien). C’est familial. Julien,  c’est son métier de faire  de la glace  il  a tout fait  pour nous offrir cette glace  parfaite qui  nous  permet  de  nous régaler… »

D’autres pilotes  aussi se doivent d’être présents il s’agit des  fils  de Michel JULIEN  (Pilote Echappement sur Berlinette en 1972) Stéphane et Axel . Leur deux  voix se  complètent  pour nous  dire :

« Nous  nous devons  d’être présents  par tradition familiale, parce que  nous sommes  un peu nés  sur  le circuit  et  nous  avons commencé  à  conduire  les  voitures de l’école à l’âge de 9 ans . Dans la famille Julien come   dans la famille Laurent la glace c’est  une grande tradition  en plus  c’est la plus  belle glace de France, avec  un soleil   300 jours par an.  On  a  tous dans la famille appris  à conduire  avec  Claude (LAURENT, leur oncle) et notre père…On revient  ici non pas   sur une Berlinette au Gand dam de  notre  père,  mais  chacun  sur une PORSCHE. Nous  disputons un  certain nombre d’épreuves  en historique tout au  long de l’année. »

En cours début d’épreuve nous avions décidé  de suivre particulièrement  notre ami Lucien GUITTENY  qui  lui,  venait  pour la première  fois avec un BMW 318 i, de  jeter un œil  attentif sur  la course  du  redoutable équipage  ANCELIN-BUHOT et de nous intéresser  à une  très belle histoire d’un novice particulièrement organisé comme  vous allez pouvoir en juger. Puis,  au vu  de  très beaux passages  et  d’une régularité  assez remarquable nous  avions envie de mieux connaitre une  novice assez étonnante.  A l’heure des classements, nos choix  s’avérèrent judicieux, mais  nous  n’en  sommes pas là, encore.

Jean Louis GEDEL, au volant d’une superbe BMW 325 de 1992, semble très concentré sur la pré grille quand  nous souhaitons l’interviewer. Nous nous présentons à nouveau,  quand il  tient cette fois le rôle de  copilote de celui qui  est son coach automobile : Julien GEDET normalement moniteur de l’école de conduite  sur glace.

 

Jean Louis GEDEL  chef d’entreprise est d’abord un très  grand sportif : marathonien  (6 fois New York) et  adepte de la  très haute montagne. Quand  en 2009, il est victime d’un pépin en escaladant le Kilimandjaro, il sait que ce virus du sport lui est indispensable et comme à son âge le marathon  va s’éloigner de ses possibilités,  il décide d’investir  un  autre sport. Comme il  ne fait rien à moitié et qu’il considère  que  toute pratique sportive  nécessite  un apprentissage, il débute sur glace à Serre Chevalier.  15 jours intenses  avec  Julien le moniteur, une confiance s’établit… des projets, Jean Louis en a plein la tête et il se fixe un premier objectif : courir les 24 heures du Nurburgring.

En 2011, il décide donc de s’adjoindre  les services de son moniteur de  glace  en tant que coach. Des roulages  sur circuits sont programmés en PORSCHE GT3. De retour à SERRE CHJEVALIER 15 jours  de stage intensifs  précédent  la Ronde, puis   15 jours en Laponie  avec  Eric GALLARDOT sont programmés. Christophe TINSEAU  proposera des séances de  roulage en circuit  et  des courses seront disputées, au Castellet, à Dijon, en Allemagne, tout cela dans  le but de se qualifier  pour courir  les  24 heures du Ring en 2013.

Ici, pour l’heure, le pilote comme le moniteur sont appliqués  et très  professionnels et  nous serons  nullement étonnés  de  voir Jean Louis GEDEL  appelé  à  gravir la troisième marche du podium du classement général final.

 

Un autre débutant sur la glace  n’est autre que  le célèbre pistard : Lucien GUITTENY. Avant le départ  de l’épreuve nous  lui demandons  quelle est sa  motivation  pour venir « s’essayer » sur la glace. Auparavant  il  nous semble utile qu’il nous précise les grands jalons de sa carrière.

« En 68-69 je dispute la Coupe Gordini, après j’ai gagné le Volant SHELL. j’ai fait de la Formule 3, un peu de Formule 2, ensuite  les 24 heures du Mans :  5 fois avec  FERRAI,  2 fois avec RONDEAU et puis des épreuves d’endurance  comme les 24 heures de Spa une  vingtaine de fois , le trophée FERRAI Europe  que j’ai gagné 3 fois, puis après, ça  a été  les circuits  avec la Production  puis encore  des  courses d’endurance  de 3 ou 4 heures. »

Alors aujourd’hui  pourquoi  viens-tu  sur  cette  ronde  hivernale historique ?

« Et  bien c’est  très simple, comme tu le vois  dans mon parcours j’ai  touché à pas mal de disciplines  et  une des rares  à laquelle je ne m’étais pas  frotté, c’était la glisse. Maintenant  je n’ai plus  véritablement d’ambitions très affirmées dans le sport automobile, parce que  mon avenir est derrière  moi. Par contre, je continue de m’intéresser au sport auto sous cette forme de l’historique que j’apprécie de plus en plus. On trouve  une grande  convivialité  et il y a cette  toujours  cette notion de compétition. Tout ça  me  convient parfaitement, je me fais plaisir, je  retrouve  des  gens  que j’ai fréquentés   et ça  me plait tout à fait. »

Dès les premiers  tours de  roue de la  discrète BMW 318 i N° 48, il est  facile de constater  la grande  application du pilote  aux trajectoires pures  et aux glissades  les plus limitées possible. Le coéquipier Jean François MACE gamberge entre  chaque manche  de régularité  puisque dès la première,  ils ont été les moins pénalisés de  tous  les concurrents….

Tout au long des  deux  jours, nous  avons été régalés par le spectacle  offert par un panel très large de styles de pilotage  différents. Certains pilotes  sur  des  montures assez puissantes, voulaient à tout prix  aller  le plus  vite possible  quitte à se rater parfois et à  nous offrir quelques  figures libres de grande ampleur, de trop grande ampleur  pour être compatibles  avec  la  régularité chronométrique. D’autres,  comme Damien ANCELIN  par exemple sur sa DS   chaussée en  contacts  ne  prenaient pas la corde,  mais  viraient  à l’extérieur,  là  où la glace était un  peu  moins vive.

 

Sobres  ou  plus  vifs sur le volant, chaque pilote gardait  toutefois un œil  dans le rétroviseur  pour éviter de  gêner  les autres. Il n’y eut  que très  peu d’accrochages  ni  de touchettes  , qui  au demeurant se payaient cash  à cause des murs de  neige  durs  comme du béton à cause  des  quelques moins douze degrés  enregistrés !

Pendant deux  jours donc, quasiment sans interruption,   un ballet de 12 voitures (pour  les manches de régularité) et de 24 voitures (pour les manches d’endurance)  agrémenta soit dans le sens des aiguilles de la montre, soit en sens inverse,  la piste retravaillée durant la nuit et toujours  parfaite. Julien LAURENT  nous présenta en intermède son savoir faire  sur  une OPEL TIGRA de 400 CV .

A l’évidence  il aurait  sans doute  put réaliser une très grande carrière de pilote  si Marie-Laure son épouse, en avait été d’accord !

Et puis dans cette atmosphère  bon enfant,  de relations cordiales, de rencontres  sympathiques  sous  le grand  chapiteau chauffé, où l’on  vous servait même à table tout le monde attendait  la proclamation des résultats.

 

Lucien GUITTENY vainqueur déclarait

«  Ne pas  avoir fait exprès de gagner, mais reconnaissait  bien volontiers,  que l’expérience du circuit  était un atout  pour  la régularité  et  que s’étant retrouvé  premier  dans cette épreuve  lors de la première  manche, il fallait  bien faire quelque chose pour  justifier  que  cette performance de première manche,  n’était peut être pas  qu’un accident ! »

Didier BUHOT second, disait , dans un grand éclat de rire, s’être senti  dans l’obligation de laisser  un peu  la place  aux autres (en référence  à ses  précédentes  victoires). Quant à notre nouvel adepte de la compétition  automobile, Jean Louis BEGEL, troisième, il reportait  tous les mérites sur  son excellent coach, moniteur et coéquipier : Julien GEDET.

Avant de  donner le mot de la fin à Julien LAURENT, nous n’oublierons pas de saluer la performance étonnante  de la charmante Delphine POULET, première dame et  dixième au classement général.

Après  des premiers  pas sur la glace une semaine  plus  tôt, bien coachée par son ami François THEVENOD,  mécanicien  et pilote hors pair, elle obtient  une récompense  qui  en appelle d’autres, tant son aisance  sur la glace et la sobriété efficace de son pilotage, ont été remarqués, surtout  si l’on sait  que cette dame n’a aucune antériorité  en compétition, contrairement à son ami.

Celui-ci, adepte de la ronde  du  Jura s’est mis  à la glace et à la DAF converti par Claude LAURENT.  Ensuite écoutons-le raconter l’aventure :

J’avais  préparé de  nombreuses  voitures,  pour la DAF j’étais assez dubitatif au début, pensant  que  cela correspondait  plus à des personnes âgées  ou handicapées,  mais avec  le coupé 55  sans  différentiel, ça  motrice  vraiment  bien  et comme  je l’ai allégée  au maximum descendant de 720 à 600 kilos  pour 90 CV, malgré tous les a priori, vous  avez pu constater que l’arme est redoutable. »

Pas étonnant  donc  qu’un nouveau moteur d’Alpine soit prévu pour cette monture  que l’on devrait  revoir au Tour de Corse historique  ou à la Targa Florio….

 

Au titre des  prix spéciaux, outre  celui  de plus ancien dévolu à l’ami Jacques MARCHE  toujours à l’aise derrière un volant et qui  a  réalisé  son objectif  de se classer  dans les  cinquante  au général. Celui du plus jeune , revient à un  gamin de 17 ans sympathique en diable, modeste  appliqué  et bourré de talent, il s’agit de Aurélien JULIEN fils de ….

Comme on dit,  bon sang ne saurait  mentir  et avec Claude  comme grand père  et Julien comme papa , ce rejeton LAURENT marche  sur des traces  bien dessinées sur cette glace qui  contribue grandement depuis 40 ans,  à la notoriété  de cette Serre Che… vallée.

 

Le Directeur du  circuit et de l’épreuve nous  confie  ses sentiments,  juste après la fin de l’épreuve,  tout en  commandant déjà la manœuvre  pour  travailler la piste afin  que  dès  le lendemain  8 heures,  elle soit  encore de  très grande qualité  pour accueillir les premiers élèves. Ici l’on sait  bien  qu’il ne faut  jamais perdre  même une heure  pour l’arrosage  et la préparation de la piste…

«  J’éprouve la plus grande satisfaction  de  voir  de  nombreux  pilotes qui repartent du circuit  avec  un sourire  jusqu’aux oreilles  parce que vraiment ils se sont régalés. On a eu une chance  énorme  avec la météo : moins  treize  la nuit, une glace parfaite  au  lever de soleil.  Avec  tous ces ingrédients,  c’est que du bonheur pour tous. Effectivement la préparation de la piste  c’est  un  mois de travail et quand  la mise en œuvre peut se faire  dans  les conditions idéales que  nous avons connues , cela  apporte  à  toute  notre équipe,  aux bénévoles, aux commissaires la  plus  belles des récompenses. »

Après cette compétition historique sur glace, nous serions  totalement  séduits par notre retour aux sources, si nous  n’avions  pas recueilli des échos  plus  noirs  concernant un  groupuscule de résidents  secondaires pétitionnaires , qui entendent  faire  interdire  le circuit  pour nuisance !!!

Souhaitons  que  ces quelques « extrémistes du silence » qui oublient combien le circuit apporte  en  notoriété et en retombées économiques, ne trouvent pas de relais décisionnels à leurs incantations. Le circuit,  son école, ses épreuves méritent de  vivre, gentiment et pleinement, comme nous avons pu le constater lors de cette fabuleuse  édition Ronde historique.

 

 

CLASSEMENT FINAL DE LA RONDE :

 

1-     Lucien GUITTENY  BMW 318 i 1990  948 points

2-     Didier BUHOT CITROEN DS 21 1971  962 points

3-     Jean-Louis BEGEL BMW 325 1992  980 points

4-     Pierre-Cédric VUILLEMIER CITROEN GS  1972  997 points

5-     Maxime CACHIA  SAAB 96 V4 1972  1009 points

6-     Yves LACHENAL  SAAB 900 eia  1989 1016 points

7-     Julien GEDET BMW 325 1992 1023 points

8-     Damien ANCELIN CITROEN DS 21 1971  1046 points

9-     Aurélien LAURENT  BMW 316 1994 1088 points

10-  François THEVENOD  DAF 55 coupé  1971  1103 points

 

Texte : Alain Monnot

Photos : Michel Picard

 

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