En remportant ce dimanche, les 6 heures d’Estoril, cinquième et ultime manche du Championnatb LMS (Le Mans Séries) la Pescarolo Judd des Français Emmanuel Collard et Julien Jousse, s’adjuge simultanément le classement général final de ces Le Mans Series, millésime 2011.
A l’arrivée, Henri Pescarolo, lâche:
» C’est une trés bonne saison pour nous qui avait débuté par une victoire et qui se termine à nouveau sur un succès «
Et, il enchaine:
» Cette saison a été belle car nous avions une forte opposition avec les Lola Rebellion. Une écurie qui bénéficie d’une belle équipe, d’un bon moteur et de bons pilotes »
Avant de conclure:
« Nous perdons le titre Team de peu. Mais, nous n’avions qu’une auto contre deux chez notre adversaire. »
Et, de préciser:
» Je suis triste pour Christophe Tinseau – ce dernier n’a pas piloté ce jour – J’aurais aimé l’associer à cette victoire mais le duel final était trop serré pour procéder à un changement de pilote «
Sur le circuit portugais d’Estoril, situé dans les faubourgs de Lisbonne à côté de la cité balnéaire de Cascais, ce dernier rendez-vous des LMP1 dans la discipline LMS, a donc vu l’équipage français de l’équipe Pescarolo, longtemps à la lutte avec la Lola-Toyota de l’équipe Suisse Rebellion et confiée au duo composé du Français Jean-Christophe Boullion, associé à l’Italien Andrea Bellichi, finalement, l’emporter.
A l’arrivée, la Pescarolo triomphe ayant effectuée 7 pit-stops contre 8 à la Lola-Toyota sur les 225 tours, s’arrêtant donc une fois de moins aux stands.
Julien Jousse expliquait :
» La fin de course était très difficile avec les vieux pneus et le trafic. Quand, j’ai appris et su que je restais au volant – pour gagner du temps, on n’a pas fait piloter Tinseau – et que j’allais avoir des gommes neuves, je savais que j’allais pouvoir attaquer car Jean Christophe était en pneus usagés.
Et, de poursuivre:
» C’était une trés belle course et le titre pilotes est une belle récompense pour l’équipe Pescarolo »
De son côté, Boullion, racontait:
» En fin de course, avec des pneus plus qu’usagés, je ne pouvais pas lutter. J’attendais une erreur de Julien mais elle n’est pas venue! »
En LMP2, succès de ‘Oreca-Nissan du Team TDS que se partageaient le trio Beche-Thiriet-Firth. Ils devancent la Zytek Greaves, trois fois victorieuse cette année (Le Mans-Imola-Silverstone) et à nouveau sur le podium, ce qui lui permet aux trois pilotes, Ojjeh-Lombard-Kimber-Smith, de décrocher le titre LMP2.
La 3ème place revenant à la Norma-Judd de l’équipe Extrême Limite confiée à l’équipage formé de Rosier et des frères Mello-Breyner
En GTE Pro, le podium revient à la Ferrari F458 du Team JMW de Bell-Walker. A l’arrivée, ils gagnent avec un souffle ! Un dixième d’avance sur la Porsche Felbermayr de Lieb-Lietz !
Patrick Pilet et Wolf Henzler complètent avec la Porsche IMSA Performance, la n°76.
En GTE Am, Nicolas Armindo et Raymond Narac, au volant de la seconde Porsche IMSA Performance, la n°67, l’empor devant l’équipage de la Ferrari CRS et composé du trio Hummel-Christodoulou-Quaife. La Porsche Felbermayr-Proton finit 3ème.
En Formula Le Mans, la victoire revient à la FLM09 du Pegasus Racing, de Julien Schell, Patrick Simon et Mirco Schultis
Au Championnat, le tandem Collard – Jousse (Christophe Tinseau n’a, rappelons-le, pas piloté à Estoril) sont donc sacrés Champions pilotes en LMP1, totalisant 50 points contre 47 à la paire Boullion -Belicchi
Néanmoins, c’est l’équipe Rebellion Racing qui remporte le titre accordé aux Teams, ayant scoré 51 points contre 50 à l’écurie Pescarolo. Et ce grâce aux deux points récoltés avec les pôle position que les Lola-Rébellion, ont décrochés successivement, au Paul Ricard puis à Estoril.
Aux essais qualificatifs, c’est l’autre Lola-Toyota du Team Rebellion, celle de Jani-Prost qui s’était effectivement offert cette pole, en 1’30″118.
Elle partageait la 1ère ligne avec la Pescarolo de Collard-Tinseau-Jousse, qui avait réalisée, 1’30″317.
Suivaient, sur la seconde ligne, la seconde Lola-Toyota Rebelion, de Belicchi-Boullion, créditée elle de 1’30″592 et la Zytek-Nissan du Team Greaves, du trio Ojjeh-Lombard-Kimber Smith, avec un chrono de 1’31″800
Christian Colinet
Photos: Patrick Martinoli – Thierry Coulibaly
LE CLASSEMENT DES SIX HEURES D’ESTORIL
1 – Collard-Jousse (Pescarolo-Judd) – Team Pescarolo, les 225 tours, en 6h00’24″815
2 – Belicchi-Boullion (Lola-Toyota) – Team Rebellion, à 1 tour
3 – Beche-Thiriet-Firth (Oreca 03-Nissan) – Team TDS, à 6 tours
4 – Ojjeh-Lombard-Kimber-Smith (Zytek-Nissan) – Team Greaves, à 8 tours
5 – Rosier-Mello-Breyner (Norma-Judd) – Team Extreme Limite, à 15 tours
6 – Bell-Walker (Ferrari 458) – Team JMW, à 16 tours
7 – Lieb-Lietz (Porsche 997) – Team Felbermayr, à 16 tours
8 – Frey-Meichtry-Hirschi (Oreca 03-Judd) – Team Race Performance, à 17 tours
9 – Pilet-Henzler (Porsche 997) – Team IMSA, à 18 tours
10 – Melo-Vilander (Ferrari 458) – Team AF Corse, à 19 tours
11 – Armindo-Narac (Porsche 997) – Team IMSA, à 20 tours
12 – Schultis-Simon-Schell (Oreca FLM09) – Team Pegasus, à 21 tours
13 – Dolan-Hancock (Aston Martin Vantage) – Team Jota, à 21 tours
14 – Kutemann-Marroc (Oreca FLM09) – Team JMB, à 22 tours
15 – Hummel-Christodoulou-Quaife (Ferrari F430) – Team CRS, à 22 tours
16 – Ried-Felbermayr (Porsche 997) – Team Felbermayr à 23 tours
17 – Gates-Garofall-Hughes (Lola-Judd) – Team RLR à 24 tours
18 – Leventis-Watts-Kane (HPD ARX-01d) – Team Strakka, à 24 tours
19 – Ayari-Rodrigues-Ballay (Ferrari 458) – Team JMB, à 28 tours
20 – Jani-Prost (Lola-Toyota) – Team Rebellion, à 38 tours
21 – Hartshorne-Graves-Kapadia (Oreca FLM09) – Team Garner, à 52 tours
22 – Perazzini-Cioci-Lemeret (Ferrari F430) – Team AF Corse, à 61 tours
NON CLASSES
Kraihamer-Ebbesvik- Simonsen-Farnbacher -Perez-Russo-Kaffer – Fisichella-Bruni – Holzer-Goossens