WSR : LE PUBLIC CONQUIS PAR SON RETOUR SUR LE CIRCUIT PAUL RICARD

 

 

Ce week-end, l’excellente organisation de la manche Française des WSR (World Séries Renault) a été ‘’ grandeur nature ‘’ une occasion tout à fait exceptionnelle et unique de vérifier en réalité, la capacité des dirigeants du circuit provençal Paul Ricard et des installations de la piste varoise, à pouvoir accueillir et recevoir, une quantité importante de visiteurs

Et ce vous l’avez déjà tous deviné,  dans l’optique de la réception éventuelle d’un toujours hypothétique mais néanmoins possible, Grand Prix de France de Formule 1 !

C’est la raison pour laquelle, nous avons trois jours durant, écouté et observé les milliers de passionnés qui s’étaient bien déplacés samedi et dimanche, en masse  pour assister aux épreuves des WSR

Bien sûr, cet événement qui se déplace dans plusieurs pays Européens et, comme nous l’avons, déjà expliqué, est gratuit. Mais, il n’empêche, gratoche ou pas, la foule des grands jours (LMS), des grands évènements  (Bol D’Or) des grandes manifestations (GTFIA), était bien présente ce week-end, sur le plateau du Castellet

Et seul, ce résultat compte et nous intéresse, car cette foule dense et massive, prouve et démontre qu’on peut parfaitement et au bout de quinze ans, faire revenir le public et revivre le circuit Paul Ricard.

Ce dernier, ayant été des années durant, fermé au public et seulement réservé et ouvert, aux essais privés !!!

C’est la raison pour laquelle, la réouverture progressive depuis trois ans et ce au gré des compétitions (LMS –GTFIA-10000 Tours-VdeV), qui au fil des ans, ont finies par retrouver place au calendrier, des superbes installations du HTTT (Higt Teck Test Track) n’a cessé d’être une formidable réussite, jusqu’au colossal succès, rencontré ce week-end, avec près de 50.000 visiteurs recensés

CLAUDE SAGE ET STEPH CLAIR,LE NOUVEAU DIRLOT 

Réouverture effectuée sur la demande et l’insistance du nouveau grand décideur, Claude Sage, l’homme providentiel sur le terrain, placé et mandaté par le ‘’ Trust ‘’ comme il le définit lui-même, propriétaire de la totalité des installations (Circuit-aérodrome et hôtels)

Tout le mérite lui revient tout comme son directeur, Gérard Neveu, ce tandem combatif voulant prouver que la renaissance du Paul Ricard HTTT, n’était pas qu’une simple vue de l’esprit mais bel et bien chose possible.

 

STEPHANE CLAIR ET GERARD NEVEU : PASSATION DE POUVOIR LUNDI 26 SEPTEMBRE

Grâce à cette machine  bien huilée et parfaitement rodée que sont, année après année, devenues les World Séries, le pari a été gagné et preuve fournie, aux inévitables détracteurs, qu’en 2011 et ce après plus d’une décennie de disette, la candidature du circuit Paul Ricard au renouveau d’un autre grand disparu, le Grand Prix de France de Formule 1, n’était plus une vue de l’esprit, un simple rêve de supporter déçu, amer et frustré !!

Bien au contraire.

En parvenant à gérer cette foule, à organiser les parkings à proximité sur les immenses espaces libres de l’aérodrome, d’où de multiples navettes et petit train, véhiculaient et transportaient rapidement les spectateurs, puis à les recevoir dans de très bonnes conditions d’accueil, Claude Sage, Gérard Neveu et leurs équipes parfaitement épaulés par l’imposant staff Renault,  ont gagnés ce pari fou de faire revenir, autant de monde

Et ce d’autant plus que pour ces WSR et comme ils le pratiquent sur tous les circuits Européens qui reçoivent une manche de cette Série WSR, Renault avait concocté un maximum d’autres animations dans deux villages distincts, comprenant entre autres des expositions de l’ensemble de sa gamme sans oublier les bolides du passé toutes disciplines confondues (F1 –Rallye).

Mieux même puisque le plus capé des pilotes Français, Alain Prost quadruple Champion du monde de F1 a effectué à plusieurs reprises des runs au volant de sa Renault , celle de l’époque (1983) ou il commençait à briller et à accumuler les victoires en GP.

Simultanément, son fils Nicolas roulait lui aussi dans le baquet d’une monoplace de GP comme il le fait régulièrement lors de ces WSR, à l’étranger.

Tout comme le nouveau ‘’ chouchou’’ des passionnés de tout ce qui touche à l’univers de la course, j’ai nommé Romain Grosjean. Ce dernier bouclant  et enquillant lui également, les 5,8 km du tracé varois.

Sans oublier, l’inoxydable et toujours aussi talentueux ‘’ JEANNOT ‘’, notre fidèle ami Jean Ragnotti qui n’a eu de cesse lui, de régaler le public avec les multiples démos au volant de sa toujours jeune R5 Turbo. Victorieuse en son  temps des très prestigieux Monte Carlo et Tour de Corse

Et l’équipe de cascadeurs emmenée par Julien Piguet, et composé de jeunes pilotes talentueux comme Nicola Navaro, Alban Varutti et la délicieuse Marlène Broggi !

Mais, bien d’autres attractions, notamment pour les plus jeunes, les enfants, avaient trouvés place. Comme la très prisée Grande Roue…

Laquelle a attiré les curieux, désireux de découvrir le Ricard à plus de trente mètres de hauteur ! Nous avons, nous-mêmes, fait la queue, désireux d’apprécier ce spectacle grandiose de la vue de la totalité de la piste perché aussi haut, occasion rarissime…

Spectacle GRANDIOSE. Géant !!!

Côté public, nous avons au hasard, questionné quelques spectateurs.

Ainsi, Pascale Chevallier. Venue d’Angoulême pour accompagner son jules, Yorrick Vergeau, lui-même accroc de la compétition car il dispute annuellement plusieurs épreuve en Tout-terrain :

« Nous n’étions jamais venu ici sur ce circuit. Qu’il est beau. On a passé une journée fantastique et on reviendrait bien. Merci à Renault qui invitait tous ceux qui comme nous le souhaitaient »

Pareil discours dans la voix de Philippe Dorel, qui est descendu de Grenoble :

« J’adore la course. Je suis les WSR et je suis venu pour voir nos petits français, peut être futurs pilotes de F1.  Suis heureux d’avoir vu ce samedi Vergne gagner. J’espère qu’il parviendra à piloter rapidement en GP. Je découvre le circuit Paul Ricard, c’est magique tout y es nickel. Je ne pensais pas après autant d’années de fermeture qu’il soit aussi attrayant et moderne »

Devant le camion-atelier de l’équipe Lotus-Renault de GP qui bichonne le bolide avec lequel Grosjean régale le public, nous écoutons un dialogue entre deux passionnés visiblement très au fait de la F1. Nous les interpellons, interrompant leur passionnante conversation.

Ces deux-là arrivent de Montélimar. Bernard Tiquet et François Chenu ont la bonne trentaine. Roulent en R5 Turbo d’époque. Ils nous racontent la raison de leur présence :

«  Un, on voulait connaitre le Ricard. Deux, découvrir les World Séries. Trois, voir, des F1 tourner. Et, quatre, nous rendre compte de ce qu’étaient ces WSR.  Les Mégane nous ont, le plus, plu. Quel régal, quelle gueule. Canon qu’elles sont. Les petites F1 (Formula 3.5) ça déménage, bon sang ya de la cavalerie, là-dedans, waouh. On s’est vraiment sacrement régalés. Ça donne envie de revenir »

Survient un couple de motards, la cinquantaine

«  On arrive de Mougins au-dessus de Cannes. On se ballade chaque week-end et cet événement, nous a donné l’occase, de venir visiter le Paul Ricard que nous ne connaissions que de réputation. Le cadre est exceptionnel. On ne pensait pas qu’il était dans cet état, sachant qu’il avait été fermé pendant des années. C’est incroyable, on dirait qu’il vient d’ouvrir, tant tout nous parait tout neuf. Voir rouler Alain Prost dans une F1 Renault, on ne s’y attendait pas, c’est la cerise sur le gâteau. On en garder un merveilleux souvenir car Prost dans une Renault c’était du temps ou on s’est marié ! »

Et la jolie quinqua, prénommée … Fleur !

Quel joli prénom, de nous murmurer, devant son mari qui finit par éclater de rire :

« C’est loin, cela remonte à l’époque, où on s’est rencontré, puis marié … »

Et, lui, d’ajouter:

« Tu vois, on ne sera pas venu pour rien, cela t’a rappelé nos premières rencontres »

Des visiteurs comme tous ceux dont nous venons de parler, nous en avons croisés et écoutés bien d’autres. Et leurs paroles étaient du même acabit !

Rien que des gens ravis

Renault, Claude Sage, Gérard Neveu et tous ceux qui ont œuvré pour la réussite de cette épreuve des WSR, en seront tous surement HEU-REUX

Ce week-end tout autour de la piste, il ne s’est trouvé que des fans, qui se disaient tous, unanimement, privilégiés, d’avoir pu se trouver là

Preuve que le sport automobile, attire encore le grand public.


Au lendemain de ces WSR, l’avenir s’est donc un peu plus dégagé sous le ciel provençal pour le retour du GP de France de Formule 1

Désormais, et comme pour Magny Cours, également candidat au retour de cet événement, il ne reste plus que l’essentiel

Comme autonewsinfo, le répéte et le martèle inlassablement, il faudra avant tout dénicher et trouver ‘’ l’homme providentiel ‘’, l’indispensable promoteur.

Celui qui sera capable de signer contrat, avec le grand argentier, Bernie Ecclestone.

Et lui garantir, cinq ans durant le versement d’une somme actuellement estimée à 23 millions de dollars !!!

Pourquoi, ne se manifeste –t’il pas en France, un grand Capitaine d’industrie, apte à s’engager ?

Tout simplement parce que le contrat proposé, ne lui laisserait que les revenus de la billetterie !

Les énormes et juteux contrats des droits TV, les panneaux publicitaires, bien placés aux endroits névralgiques et face aux caméras, le catering (restauration-buvettes) et le merchandising (textile aux couleurs des écuries) demeurant eux, propriété des diverses entreprises gérées par ce même Ecclestone !!!

Tout ceci, explique cela…

Pourquoi, personne ne se précipite.

Si par hasard, dans vos relations, vous connaissez le personnage qui ait envie de perdre au minimum quelques millions d’€, à tout hasard, faites-le savoir !

Vous comprendrez aussi pourquoi, la Belgique, la Turquie et le Nurburgring, crient au secours…

Et, pourquoi ces dernières années, au fil des ans, la Suède, l’Autriche, la Hollande, Saint Marin,  le Portugal, ont laissé tomber leur Grand Prix

En tout cas, en Provence, Claude Sage et son tout nouveau directeur, Stéphane Clair, lequel prendra ses nouvelles fonctions, ce lundi 26 septembre, sont prêts et dans les starting blocks.

Tout comme, Serge Saulnier, le patron de Magny cours.

Gilles Gaignault

Photos: Christian Thomas- Noel Gueydan- Jean François Thiry


 

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