24 HEURES DU MANS :LA TRADITION RESPECTEE

 

Les vérifications techniques et administratives appelées ‘’Le pesage’’ tout simplement parce que les autos y sont minutieusement pesées et vérifiées, afin d’être certains qu’elles soient conformes à la réglementation se sont achevées lundi soir.

Cette vérification se déroule Place des Jacobins, en  plein centre ville, et c’est pour le public l’opportunité de venir admirer de prés les bolides sans grillages de protection, de les approcher, voir même de les toucher.

Mais c’est aussi pour les passionnés, l’occasion de pouvoir approcher les pilotes, de leur parler, de leur glisser un mot d’encouragement, de leur serrer la main et d’obtenir de leur part un sourire qui restera éternellement accroché au cœur des supporters. A défaut de se voir gratifier des précieux et inoubliables photos ensembles sans parler des très recherchés autographes

Cette édition 2011, a été bien arrosée dimanche, non pas de façon anticipée par le fameux… champagne, mais  plus prosaïquement par la voute céleste, qui n’a pas hésitée à déverser en cette journée dominicale, ce qu’elle s’était refusée à céder depuis des semaines.

Résultat : les autos sont arrivées sur le bout des pneus, les pilotes sous les parapluies publicitaires, les journalistes encapuchonnés et le public stoïque, à la fois sous les parapluies et les parkas.

Le premier à inaugurer le pesage 2011 fut on l’a déjà dit, le populaire et légendaire Henri Pescarolo qui outre le fait incontestable qu’il soit un immense Champion, représente aux yeux du public le courage, l’opiniâtreté, en étant d’une certaine manière David luttant contre Goliath.

Il est certain qu’à l’applaudimètre Henri sort grandissime vainqueur, la réciprocité de son attachement envers le public est telle, qu’il pourrait passer des heures à signer des autographes et à serrer des mains.

Ses pilotes, Emmanuel Collard, Christophe Tinseau et  Julien Jousse semblaient d’excellente humeur.

Ils ressemblent à des enfants dans un magasin de jouets, pourtant Manu en est pourtant déjà à sa 16 participation, Christophe à neuf.

Seul Julien, le rapide petit dernier  de la bande, n’à déjà roulé que deux fois ici, au sein de la défunte écurie de Luc Alphand mais sa rapidité et sa fiabilité ont convaincu Henri de l’incorporer à l’équipe.

Bien lui en a pris.


Il signe ses dédicaces avec enthousiasme et une grande gentillesse.


et quand on vous dit qu’il y a de la bonne humeur chez Pescarolo

 

Jacques Nicolet, Joel Rivière et Henri Pescarolo, le trio sans qui rien n’aurait été possible aujourd’hui.

Et la Pescarolo Judd est là, fière de ses couleurs…



Pendant ce temps Giancarlo Fisichella se restaure en salle de presse, il prend des forces pour chevaucher son ‘’cheval cabré’’ sa belle F458 de la Scuderaia AF Corse



Pendant ce temps, la pluie ne cesse de faire ombrage au soleil, mais la foule stoïque elle assiste aux vérifications.



Il semblerait qu’elle ait aperçu Miss  24 Heures ce qui représente une motivation supplémentaire pour ne pas déserter la place.

 

 

Vient le tour de l’écurie ORECA avec Olivier Panis  au volant de la 908 avec ses complices Nicolas Lapierre et Loïc Duval puis de l’ORECA 03 NISSAN dont le pilote ‘’vedette’’ n’est autre qu’un certain David Hallyday

 

qui ne se sépare jamais de sa légendaire gentillesse, et qui n’est pas un chanteur qui vient s’amuser au Mans, mais qui est bien un pilote à part entière, capable de rivaliser avec les meilleurs. Et le seul fait qu’Alexandre Premat soit son équipier atteste de sa rapidité et de sa fiabilité.

 

Hugues De Chaunac est confiant  avec l’équipe au complet

 


Impressionnant les équipages du OAK Racing qui aligne pas moins de quatre Pescarolo, deux en LMP 1 et deux en LMP 2.

 

 

Arrivent lundi pour la seconde journée des vérif., à la fois la FORD GT  Doran sur son porteur,

 

puis une minute plus tard, l’équipe PEUGEOT au grand complet… et à vélo !

 

Eh Oui.

 

Oui, à vélo, et depuis Chartres, s’il vous plait, soit 130 kilomètres.

 

avec à leur tête Olivier Quesnel  lui-même.


 

Il est vrai que depuis des années Quesnel roule et tourne à Longchamp régulièrement aux côtés des habitués de la Petite Reine et qui ont noms Michel Drucker, Paul Belmondo , Alain Prost ou encore Bernard Darniche.

 

Alors il a eu l’idée géniale de proposer à ses pilotes – des sportifs accomplis – de rejoindre les Jacobins… à vélo. Evidemment, Stéphane Sarrazin qui est lui aussi un spécialiste a accepté l’idée, suivi par tous ses pairs, ravis du projet

Franck Montagny, raconte :

« Je ne sais pas si les spectateurs ont cru que c’était le Tour de France, mais ils nous ont acclamé tout autant !.. »

 


Et Olivier Quesnel, d’ajouter :

« Je surveillais pour voir comment cela allait se passer, mais tout s’est bien déroulé, ils sont partis un peu vite, mais finalement, j’ai ai laissé faire, puisque tout le monde suivait. »

 

Sébastien Bourdai, lui n’est pas fatigué le moins du monde, il veut juste aller se changer rapidement.

 

 

Alexander Wurz est dubitatif, il se dit qu’il a été le plus jeune vainqueur des 24 heures et qu’une troisième victoire le satisferait bien.

 

 

La foule apprécie le spectacle.

On met les voitures en place pour la photo de groupe

Sébastien Bourdais fait le pitre avec son casque,

 

Alexander s’improvise photographe,

 

 

Stéphane Sarrazin taquine Nicolas Minassian,

 

et cette fois ça y est la photo officielle est prise .

 

Superbe embouteillage de 908 place des Jacobins.

 

Jan Magnussen signe des autographes

 

pendant que sa monture arrive.

 

Pendant ce temps les ASTON MARTIN AMR ONE sont au contrôle, elles dévoilent leurs petits secrets techniques aux commissaires.

 

Elle a fière allure l’ORECA 03 NISSAN de  Franck Mailleux, Lucas Ordonnez et de Soheil Ayari, le noir lui siet bien.

 

Belles autos que ces PORSCHE 997 GT3 RSR, elles ont du mordant,

 

et Patric Long, prit les dieux que le serpent ne se morde pas la queue.

 

Les équipages au complet.

 

 

La LOLA COUPE HPD joue les stars,

 

 

et Karim Ojjeh pose aux cotés de sa ZYTEK Z11 SN-NISSAN

 

 

Il explique que cette année l’auto va au moins trente kilomètre heures plus vite que l’an passé, mais que cette fois-ci,  ils sont limités en terme de poids et de capacité de réservoir d’essence, ce qui va les obliger à raccourcir leurs relais de quatre tours, ce qui va sans doute leur faire effectuer sept « pit stop » de plus que l’année passée.

Puis vient Vanina Ickx et ses comparses Bas Leinders et Maxime Martin sur la LOLA ASTON MARTIN du Kronos Racing.

 

L’auto est belle (1060787) et Vanina est visiblement ravie d’être là malgré le fait qu’initialement, elle était sur la liste des suppléants, en réserve, mais elle a toujours dit :

 

« De toutes les façons j’y crois, je serai au Mans… »

 

Elle avait bien raison d’y croire la fille de l’ancien multiple vainqueur de ces 24 Heures, l’ami Jacky.

 

Les pilotes AUDI se préparent dans la bonne humeur.

 

Tom Kristensen est souriant avec son ami Johny Herbert vainqueur ici même il y a vingt ans avec la MAZDA à moteur rotatif et qui dit à Tom que la MAZDA n’était pas bruyante à l’intérieur, et qu’il a découvert cette année qu’il était le seul vainqueur de l’histoire des 24 Heures à avoir raté le podium.

 

André Lotterer s’improvise bagagiste,

 

et Mike Rockenfeller est en pleine discussion.

 

Marcel Fassler semble avoir oublié quelque chose,

 

 

Kristensen a des arguments un peu tirés par les cheveu.

 

 

Les R 18 paradent orgueilleusement,

 

et la photo de famille est toujours un peu dissipée comme pour rompre avec la rigueur de la course.

 

Les pilotes BMW se préparent à la photo,

 

puis posent avec professionnalisme

 

en mettant leurs casques en valeur.

 

On en arrive à la fiin de ces deux journées de pesage, les pilotes plient bagages et rentrent rejoindre leurs hôtels.

En prenant encore le temps comme Benoit Treluyer, de faire des photos en compagnie de ces  fans ou de papoter avec son assureur qui comme lui est bien sur Alençonnais.

 

Désormais, place à la détente ce mardi et ce en attendant la première séance de roulage des ce mercredi à partir de 16 Heures

 

Texte et photos : Thierry Coulibaly

 

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