24 HEURES DU MANS : LE RENDEZ VOUS ANNUEL PLACE DES JACOBINS

 

Le Pesage a pris ses quartiers, ce dimanche, Place des Jacobins au Mans, avec les traditionnelles vérifications techniques et administratives

Elles se poursuivent ce lundi avec la venue des deux Géants, les équipes Peugeot et Audi, les deux écuries grandissimes favorites de cette 79éme édition des 24 Heures du Mans, millésime 2011.

 

Pesage ou on a découvert Emmanuelle Brulon, la nouvelle Miss 24Heures du Mans ‘’Le Maine Libre’’.

Cette jeune Mancelle âgée de 21ans est étudiante à Paris où elle prépare un BTS Communication. Elle a été élue samedi après-midi au Mans au terme d’un défilé qui regroupait les six dernières candidates

« Sans doute que je vais ressentir une grande émotion en arrivant au pesage », confiait sans ambages Henri Pescarolo, passé de vie à trépas en 2010.

« La probabilité de ne plus nous revoir était si grande… Franchement, aux vérifications techniques j’avais la conviction intime que je ne reviendrais plus. »

 

Liquidée avant d’être mise aux enchères en octobre dernier l’ancienne écurie de course dirigée par l’industriel Lavallois Jean Py, renaît donc de ses cendres grâce à Joël Rivière et Jacques Nicolet, les deux repreneurs, et à la pugnacité de Pesca.

« On a tiré un trait sur le passé, Claude Galopin (ingénieur) et l’équipe ont fait abstraction de cette période pour mieux repartir. Cela étant, en voyant tous nos supporters présents au pesage, il y a pas mal de choses qui vont me sauter à la figure ; sans doute que je vais revoir le film de cette drôle de période en accéléré… »

 

Avant d’appuyer sur le champignon, les pilotes Pescarolo et en particulier le ‘’Rookie’’ Julien Jousse qui découvre Le Mans avec Pesca mais pas l’épreuve puisqu’il y a déjà roulé au sein du Team de Luc Alphand, piaffent d’impatience à l’idée de vivre leur premier vrai bain de foule de la saison, débutée faut-il le rappeler par un succès au Castellet en LMS en avril dernier.

« On a bien fait d’en profiter, car aux 24 Heures le scénario risque d’être différent dans la mesure où l’écart qui nous sépare des diesels est énorme. Dix secondes au tour, c’est colossale Le problème des équivalences doit être absolument réglé, car on ne survivra pas une deuxième fois ! »

 

 

PLUS DE VOITURES QUE LES USINES

 

Installée également dans le Technoparc des 24 Heures, l’autre écurie mancelle, celle du OAK Racing mérite également les encouragements du public, car en plus d’aligner quatre voitures au départ, elle sort d’un véritable marathon de la mécanique.

 

Il faut dire que depuis Sebring en passant par la Journée Test (Sortie de la LMP1) et les 1 000 km de Spa (accident de Mathieu Lahaye), la bande à Jacques Nicolet, le patron-pilote, n’a pas été épargnée !

« Les gars font un travail admirable et j’espère qu’ils seront récompensés sportivement de leurs efforts », assure François Sicard, bras droit du patron :

« J’espère que le plus dur est derrière nous et que la chance va enfin nous sourire ! »

 

Avec deux LMP1 et deux LMP2 Pescarolo-Judd, l’écurie OAK Racing engage plus de voitures que les constructeurs Peugeot ou Audi(3) qui sont attendus ce lundi après-midi pour le coup d’envoi de cette 79e édition qui s’annonce aussi indécise que la météo.

 

Retour en images sur cette journée dominicale, ouverte par le Team Pescarolo, lequel était très attendu par ses innombrables fans qui s’étaient déplacés en nombre et ce malgré une météo capricieuse, synonyme d’averses

 

 

Bruno PALMET (Le Maine Libre)

Photos : Thierry Coulibaly

 

Sport