IL Y A 25 ANS CE 6 OCTOBRE, ALAIN PROST REMPORTAIT SON PREMIER TITRE DE CHAMPION DU MONDE

 

Le dimanche 6 octobre 1985, à l’issu du Grand Prix d’Europe disputé sur le circuit Britannique de Brands Hatch, situé au sud de Londres, Alain Prost devenait enfin CHAMPION DU MONDE et remportait le premier de ses quatre titres.

Ce mercredi 6 octobre 2010, cela fera donc tout juste… 25 ans !

Vingt cinq ans ?

Assurément une sacrée tranche de vie…

Mais, malgré les années, celui qu’on avait au fil des ans surnommé ‘’ le professeur ‘’ continue de courir, bon an, mal an.

Ces dernières années, on l’a ainsi vu en GT FFSA ou il a notamment triomphé en 2006, à Dijon au volant d’une Viper.

Et puis plus récemment, il a brillé remportant deux Trophées Andros, la célèbre série hivernale inventée par Max Mamers.

Il était très exactement 15Heures 51 ce dimanche 6 octobre 1985, lorsque la Mc Laren du Français Alain Prost a franchi la ligne d’arrivée de ce GP d’Europe.

Epreuve remportée par la Williams Honda de l’Anglais Nigel Mansell devant la Lotus Renault du Brésilien Ayrton Senna da Silva et la seconde Williams Honda du Finlandais Keke Rocberg

Alain Prost ne s’était classé que quatrième au volant de sa monoplace McLaren-TAG Porsche.

Mais cette place lui suffisait pour devenir CHAMPION du MONDE, le seul pilote susceptible de lui barrer la route, l’Italien Michele Alboreto sur Ferrari, ayant du hélas pour lui, abandonner.

Alain Prost succédait ainsi à son propre coéquipier, l’Autrichien Niki Lauda, lequel l’avait devancé… d’un demi-point, l’année précédente, le 21 octobre 1984, lors de l’ultime GP qui s’était couru à Estoril, prés de Lisbonne au Portugal.

Mais en cette fin de saison 1985, Alain avait hérité de ce titre mondial, alors qu’il restait deux courses à disputer.

Le Grans Prix d’Afrique du sud à Kyalami au nord de Joburg et aussi le tout premier GP d’Australie à Adélaide.

25 ans se sont écoulés…

Mais nous n’oublierons jamais la joie qui fut notre ce jour-là.

Et que nous avions eu la chance et le privilège de partager avec lui car une fois la cérémonie du podium et les interviews terminés, à l’invitation du propriétaire de McLaren – notre ami Mansour Ojjeh – nous avions regagné Paris dans le Falcon de la TAG, en la seule compagnie de Mansour Ojjeh, de Ron Dennis le boss du Team McLaren, du reporter de TF1, Bernard Giroux et du photographe, Bernard Bakalian.

Le soir, nous avions fêter ce titre dans le salon privé du restaurant l’Entrecote, boulevrd Pereire à Paris, prés de la Porte Maillot. Puis, ensuite, Norbert Saada, le producteur de cinéma, nous avait invités dans une boite à la mode – aujourd’hui disparue –  » l’Atmosphére «  » rue François 1er

D’ailleurs des le lendemain, nous étions –  mais c’était prévu de longue date – partis avec Alain et aussi Jacques Laffite et Jean Pierre Jabouille dans le Bordelais ou plusieurs jours durant, nous avions, la à l’invitation de la maison Moët et Chandon et de Jean Berchon, été reçus dans les plus belles propriétés :

Petrus – Margaux – Eyquem  et aussi à Paulliac, par le Baron Philippe de Rotschild.

Souvenir, souvenir.

Mais le plus important, le plus émouvant était à venir !

 

Alors responsable de la presse à la FISA ( Fédération Internationale du Sport Automobile ) et homme de confiance auprès de son Président, Jean Marie Balestre, j’étais à sa demande, parti en Argentine, cherché à Balcarce au sud de Buenos aires,  le ‘’ mythe ‘’ vivant de la course automobile :

L’inoubliable Juan Manuel Fangio

Et ce afin de fêter ce premier titre mondial d’un pilote Français


Gilles Gaignault
Photos : Bernard Bakalian

 

F1

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