ALONSO PRINCE DE MONZA

Il l’a fait !

Il a gagné le Grand Prix d’Italie dans le temple de Monza !

Il ?

La recrue 2010 de la Scuderia Ferrari, l’Espagnol Fernando Alonso;

Déjà auteur de la pole samedi, l’ancien double Champion du monde, a donc conquis définitivement ses galons de ‘’ grand champion ‘’ aux yeux des tifosi.

Fernando Alonso revient par la même occasion dans la course au titre mondial, totalisant ce dimanche   points contre   au nouveau leader, l’Australien Mark Webber, certes seulement sixième ce dimanche au volant de sa Red Bull Renault.

Mais comme celui qui occupait le commandement avant le départ de ce GP d’Italie, le britannique Lewis Hamilton a abandonné, Webber fait lui aussi  » LA  » bonne affaire du jour et récupére la tête.

 

Et à l’image d’Alonso fait lui aussi malgré cette modeste place, une superbe affaire, le dessin du tracé milanais ne convenant pas on le savait, lui le premier à sa monoplace

Alonso remporte donc le Grand Prix d’Italie, quatorzième manche du Championnat du monde de Formule 1, laquelle est aussi sa troisième victoire de la saison.

Mais dans son coeur, sur la plus prestigieuse, la plus belle sur les terres de Ferrari

Il précède à l’arrivée le Champion du monde en titre, l’anglais Jenson Button  avec qui il partageait la première ligne sur la grille de départ et son coéquipier le Brésilien, Felipe Massa.

Superbe dimanche donc pour tous les hommes de la Scuderia et pour les milliers de tifosi qui avaient accourus et envahis le temple des sports mécaniques qu’est Monza.

Grâce à sa sixième place, l’Australien Mark Webber sauve les meubles et reprend les rênes du Championnat du monde, profitant de l’abandon de Lewis Hamilton dès le premier tour, suite à un contact avec Massa.

Mais Alonso se relance aussi dans la course au titre, ce qui était en débarquant, son objectif.

 Bien que placé en pole, Alonso réalise un départ moyen, lequel permet à Button, à ses côtés en première ligne, de s’emparer de la tête  dès la première chicane.

La Ferrari demeure dans l’aileron arrière de la McLaren au cours des deux premiers tiers de la course, laquelle comportait 53 tours.

Fernando parvenant à prendre la tête à la faveur de leur unique arrêt respectif aux stands. La Ferrari stoppant au 38é tour, un tour après le Champion en titre.

En réalité, Alonso a fait preuve d’une assurance et d’une autorité de ‘’ Capo ‘’ en rejoignant la piste. Récupérant le commandement quelques centazines de mêtres plus loin, à l’endroit même où il avait dû lui céder la tête lors du départ du GP d’Italie.

Manœuvre sensationnelle au prix d’un freinage d’anthologie avec une magnifique glissade.

Laquelle a scié et  » scotché  » les tifosi, la foule se redressant dans les tribunes comme aux plus belles heures des années Ferrari.

Celles des Villeneuve, Mansell et autres Schumacher.

Héros de tout un peuple

Quelques tours plus tard, Fernando Alonso, en remportant son premier GP d’Italie avec Ferrari, est assurément rentré à son tour dans la légende et demeurera le nouveau ‘’ héros ‘’ et la nouvelle ‘’ idole ‘’ de tout un peuple de passionnés désormais entièrement acquis à sa cause.

Reléguant ainsi au rang de ’’ simple lieutenant ‘’ son coéquipier brésilien. Pourtant, Félipe Massa réalise aussi réalisé un beau Grand Prix, accompagnant le nouveau ‘’ Dieu ‘’ de Monza sur le podium héritant de la troisième place.

Derriére le trio ‘’ magique ‘’  Alonso, Button, Massa, c’est le jeune Allemand de Red Bull Sebastian Vettel  qui finit  4e, suite à une bonne stratégie.

Nico Rosberg et sa Mercedes se classent 5e, devant la seconde Red Bull –Renault de Mark Webber, auteur encore une fois d’un départ calamiteux. Mais qui en récupérant les précieux points de ce rang reprend la tête du Championnat, suite aussi à l’abandon d’Hamilton

Lewis Hamilton, qui est en réalité ‘’ LE ‘’ gros perdant du jour

Il reste cinq Grands Prix – tous hors d’Europe – dont le prochain est prévu, à Singapour, le 25 septembre.

 
Christian Colinet
Photos : Teams