LES EXCUSES DU KAISER
Conspué sur sa manœuvre qui aurait pu provoquer un drame dimanche, lors du Grand Prix de Hongrie de F1, disputé sur le circuit de Mogiorod, au nord de Budapest, Michael Schumacher – de son fait ou poussé par Mercedes ? – a finalement reconnu que sa manœuvre, sur son ancien équipier chez Ferrari, le brésilien Rubens Barrichello était trop dure.
C’est ce qu’il déclare ce lundi sur son site internet:
« Après le GP, après avoir revu les images filmées par les caméras TV de l’incident avec Rubens, je dois dire que les commissaires ont eu raison dans leur décision (Une pénalisation de dix places sur la grille du prochain GP de Belgique à Spa) »
Et le pilote Mercedes, de poursuivre :
« Ma manœuvre à son encontre était trop dure. Il est évident que je ne voulais pas qu’il me double. Je le lui ai fait clairement savoir que je ne souhaitais pas le laisser faire. Mais si on analyse à froid la situation, je n’ai pas cherché à le mettre en danger dans cette manœuvre. S’il s’est senti en danger, tout ce que je peux lui dire, est que je suis sincèrement désolé, ce n’était vraiment pas mon intention. »
Rappelons les terribles paroles de Rubens Barrichello à son encontre et prononcées sitôt l’arrivée:
« Il est cinglé »
Malgré ce mea culpa, pas sur que le brésilien et l’allemand renouent… des liens !
Déjà terriblement marqué par l’épisode Ferrari ou ‘’ Schumi ‘’ avait tous les droits, Rubens n’ayant droit qu’à être un simple pilote ‘’ aux ordres ‘’ de Jean Todt – le Domenicali de l’époque – !!!
Autorisé à conduire la seconde monoplace de Maranello pour marquer des points au Championnat des constructeurs, les victoires étant de toute évidence … réservées pour le ‘’ KAISER Schumacher ‘’
Personne n’a oublié la pitoyable arrivée du Grand Prix d’Autriche à Zeltweg le 12 mai 2002 ….
Ce qui s’est passé dimanche laissera inévitablement des traces et elles, cette fois…. Indélébiles !
Malgré les pieuses paroles de Michael
Le mal est fait et il est inexcusable.
A vie
Gilles Gaignault
Photos : Team et Bernard Asset
