IMPRESSIONS DU SALON DE GENEVE : FINALEMENT, ILS PENSENT TOUS A L’ELECTRIQUE…

 LA NOUVELLE ASTON MARTIN CYGNET  !!!

Ce n’est plus un Salon, c’est un marché.

Tout au long des allées du Salon de Genève (1), se déploient, comme sur les étals, des offres alléchantes au CO 2. Moins de cent grammes par ici, zéro là : l’impact environnemental fait plus recette que la puissance.

Encore qu’à regarder en détail, le plaisir de l’automobile reste vif derrière les vitrines.

La course fait rage. Tout en mettant en évidence leurs bolides sur les divers fronts qu’ils animent, les constructeurs font assaut de séduction sous l’angle du respect de la planète. Jusqu’à s’effacer du bilan noire de la planète.

Ainsi une quarantaine de véhicules, promis à une commercialisation plus ou moins rapide, mettent en avant l’alternative au tout pétrole.

La fée électricité y démontre son potentiel à faire des étincelles pour relancer ses attraits ! 

Du coup,  »le pionnier », Renault, se trouve moins seul sur cette voie désormais empruntée, au plein sens du terme, par son compatriote PSA.

Le groupe Peugeot Citroën vient in-extremis déborder avec l’Ion et la C zéro, avec la complicité de Mitsubishi (i-Miev), l’ex-régie (Kangoo et Fluence Ze, Zoe,Twizzy) au calendrier des lancements imminents des modèles tout-électrique.

Avec l’Opel Ampera, la Prius Plug-in et une flopée de protos en fin de développement (chez Heuliez et Bolloré notamment) on peut dire que Genève marque le coup d’envoi de l’ère banchée.

LA MIA D’HEULIEZ 

DES LIGNES ET DES WATTS

 

Deuxième tendance lourde, à l’opposé mais finalement pas si contradictoire en territoire neutre où s’exprime l’envie de rouler, le goût pour la voiture musclée ou fun reste vif. Même si des gros calibres (une Ferrari verte, une Porsche GT3 hybride) sacrifient au penchant écologique, l’univers des belles caisses ne tire pas le rideau.

BMW avec une nouvelle série 5 comme Mercedes emmené par une CLS revue et bonifié et encore Audi, bien sûr, dont l’A 8 tire haut les étoiles, mènent un bal encore animé.

Les marques françaises, où la splendide étude « 5 by Peugeot » affirme une volonté de figurer en haut de gamme, comme les aguichantes déclinaisons de la DS3 Citroën, annoncent encore de beaux jours pour l’industrie.

LA 5 BY PEUGEOT

Plus modeste dans les lignes d’avant-garde, comme en prétention de luxe ou sportive,  la Mini cross-country et une kyrielle de SUV, natif comme le Hyundaï i 35 ou reconditionnés comme Touareg, montre que l’espèce peut toujours évoluer.

Enfin mention à la renaissance du label Gordini qui orne une déclinaison de la Clio et de l’audace de l’alliance Renault-Dacia-Nissan qui lance un 4×4 Dacia, le Duster qui pourrait faire un malheur en raison d’un prix d’attaque (13 900 €) bien vu.

Au total, en quittant le site genevois, le client trouvera toutes sortes de bonne raison se réconcilier, si besoin, avec l’automobile.

Jean François Meunier

Photos : Jeff Meunier et Patrick Martinoli

CITROEN Hybride

 SUBARU HYBRIDE

PORSCHE PANAMERA MANSORY

BMW electrique

AUDI A1 E-Tron

Salons

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