ASIAN SERIES : REVANCHE POUR ASTON MARTIN DANS LA SECONDE COURSE D’OKAYAMA


 

Pour une voiture dessinée en fonction des lignes droites
des 24 Heures du Mans, la Lola-Aston Martin ne s’est pas trop mal accommodée des
virages serrés d’Okayama lors de la seconde course!

La paire Stefan Mücke – Harold Primat a en effet largement
dominé cette seconde épreuve, mais au final c’est pourtant l’équipe Française
dénommée pour la circonstance …  ‘’Sora
Racing’’
en réalité de son vrai nom, l’équipe … Pescarolo Sport qui remporte sur l’ensemble des deux manches, la première  « Asian Le Mans Series  »

Victorieux samedi de la première levée, l’équipage de la
Pescaolo Sora
composé du Français Christophe Tinseau et  du Japonais Shinji Nakano s’est effectivement
de nouveau très bien comporté ce dimanche, en se classant second.

 

 

LA COURSE EN BREF

 

Le ciel s’est couvert, les conditions sont sèches, mais à
9h00
du matin, il fait naturellement plus frais que samedi (21°). La grille de
départ est établie selon les qualifications, et non pas en fonction du
classement de la première course.

La Courage Oreca YGK (Université de Tokai) est forfait,
les sympathiques japonais ayant hélas constaté au dernier moment que la culasse
était fendue !

 

Les premiers tours
sont un remake de la veille, avec l’étonnant
Johnny Cocker et sa Lola Coupé Judd dans
le rôle du lièvre. Il semble en mesure de semer la Pescarolo aux mains de Tinseau, Mücke et sa Lola-Aston Martin, Lapierre  au volant de l’Oreca et les deux Audi R 10
TDI d’Albers
et Bakkerud.

Mais sa domination sera de courte durée. Mücke, qui a rapidement pris
le meilleur sur Tinseau (8e tour), rejoint ensuite vite la Lola de tête, qu’il
dépasse facilement (14e tour), et c’est lui qui s’échappe pour de bon.

Il ne sera par la suite plus jamais rejoint.

La Porsche Felbermayr-Proton pilotée par Henzler, seconde
du GT2 samedi est arrêtée sur le circuit, aux prises avec des ennuis
mécaniques. Dans cette catégorie, la surprenante Ford GT MK7 de David Murry
harcèle l’autre Porsche Felbermayr (Holzer), qu’elle finit par doubler (30e
tour).

Côté GT1, Roland Bervillé (Saleen Larbre Compétition) qui
a pris l’initiative se fait rapidement dépasser par l’Aston Martin de Tsuchiya
qui prend le large. Yamanishi (Lamborghini) rattrape lui aussi le Français,
mais sa tentative pour trouver une impossible ouverture (!) se termine  hélas malheureusement par … un accrochage
entre les deux !

 

Avant les premiers ravitaillements (39e tour) les
positions sont les suivantes :

LM P1 : 1- Mücke (Lola Aston Martin) ; 2- Cocker (Lola
Coupé Judd)
; 3- Tinseau (Pescarolo-Judd) ; 4- Lapierre (Oreca-AIM 01), etc.

LM P2 : 1- Lahaye (Pescarolo-Mazda) ; 2- Ibanez (Courage
AER)

LM GT1 : 1- Tsuchiya (Aston Martin) ; 2- Iiri
(Lamborghini), etc.

LM GT2 : 1- Murry (Ford GT MK 7) ; 2- Holzer (Porsche
911)
; 3- Müller (BMW).

 

 

LA DEVEINE D’ORECA

 

Une bagarre entre Shinji Nakano, qui a relayé Tinseau sur
la Pescarolo, et Loïc Duval, qui a succédé à Lapierre sur l’Oreca-AIM, semble
s’amorcer juste après les ravitaillements. Mais elle tourne rapidement court !

Duval, aux prises avec un problème soudain, baisse de
cadence et reprend le chemin des stands. Les mécaniciens se précipitent pour
changer le boitier moteur à l’intérieur du cockpit, dans le dos du pilote. Duval
s’élance… mais freine sec et s’immobilise à nouveau. Quelqu’un s’est aperçu
qu’un morceau de gomme, gros comme une banane, était allé s’immiscer dans une
bride d’admission d’air !  

Duval repart enfin pour de bon, mais loin à la
sixième place.

 

 

LA BMW RETARDEE

 

La hiérarchie s’est modifiée dans les deux catégories
Grand Tourisme
. Atsushi Yogo a placé la Lamborghini du Jloc en tête du GT1,
mais Tsuzuki lui fait le freinage au bout de la ligne droite et c’est à nouveau
l’Aston Martin DBR 9 qui pointe en tête.

 En GT2, la BMW du
Rahal-Letterman Racing est à nouveau en tête, bénéficiant des ennuis de la
Ford, longuement immobilisée à son stand suite à un problème mécanique. Mais
elle est désormais sous la menace de la Ferrari du Team Hankook, pilotée par
Simonsen et Farnbacher.

Le coup du sort atteint la BMW à la fin de son
ravitaillement : au moment de répartir, le démarreur refuse tout service, et sa
défaillance fera bétement perdre quatre tours et la victoire à la belle
blanche…

En LM P2, gros soucis pour Damien Toulemonde . Victime
d’un choc à l’arrière, il rentre pour faire réparer, roule un peu trop vite
dans la pit lane (76km/h) et écope d’un « stop and go », qui double sa peine…

 

LE COUDE A LA PORTIERE

 

 

En tête, la Lola Aston Martin mène un train d’enfer,
malgré un petit souci du côté du boîtier électronique. Elle a maintenant une
petite minute d’avance sur la Pescarolo de Christophe Tinseau, et un tour sur
l’Oreca de Loïc Duval, bien remonté en troisième position.

La vaillante petite Lola-Judd, en tête en début de course,
a cédé progressivement du terrain, pour se retrouver cinquième, prise en
sandwich entre les deux Audi R 10 respectivement pilotées par Olivier Jarvis et
Hideki Noda. C’est elle qui va animer les derniers tours

Johnny Cocker, bien revenu dans les roues de l’Audi 
15,
prend l’avantage sur une fine manœuvre. Deux tours après, Stefan Mücke
franchit dans un fauteuil la ligne d’arrivée au volant de son élégant Coupé
Lola Aston Martin
orange et bleu aux couleurs GULF

Il gagne presque le coude à la portière, avec une bonne
minute d’avance sur la Pescarolo-Judd.

Vainqueurs dans les autres catégories :

Comme la veille en LMP2, la Pescarolo  Mazda du Team Oak du trio Lahaye-Nicolet-Hein.

Tsuchiya-Tsuzuki au volant de l’Aston Martin DBR 9 en LM GT1 et en LM GT2, le tandem Farnbacher-Simonsen
qui pilotait la Ferrari F 430

Gilles Gaignault

Photos : ACO

 

 Le classement de la seconde course

 

1 – Mucke-Primat (Lola-Aston Martin) – Aston Martin, les 128 tours en 3h.01’08”944
2 – Tinseau-Nakano (Pescarolo-Judd) – Sora à 1’00”177
3 – Lapierre-Duval (Oreca-AIM) – Oreca à 1’08"479
4 – Drayson-Cocker (Lola-Judd) – Drayson à 1 tour
5 – Jarvis-Bakkerud (Audi R10) – Kolles à 1 tour
6 – Cressoni-Noda-Albers (Audi R10) – Kolles à 3 tours
7 – Nicolet-Hein-Lahaye (Pescarolo-Mazda) – OAK à 10 tours
8 – Tsuzuki-Tsuchiya (Aston Martin) – Hitotsuyama à 13 tours
9 – Yogo-Iiri (Lamborghini) – JLOC à 14 tours
10 – Berville-Lemeret-Van Dam – (Saleen) – Larbre à 14 tours
11 – Farnbacher-Simonsen (Ferrari 430) – Farnbacher à 14 tours
12 – Ried-Holzer (Porsche 997) – Felbermayr à 15 tours
13 – Yamanishi-Sakamoto (Lamborghini) – JLOC à 15 tours
14 – Aoki-Fujii (Ferrari 430) – Daishin à 15 tours
15 – Kinoshita-Kageyama (Porsche 997) – KTR à 16 tours
16 – Muller-Milner (BMW M3 E92) – Rahal à 18 tours
17 – Robertson-Robertson-Murry (Ford GT) – Robertson à 23 tours
18 – Lee-Ma-Enge (Aston Martin) – HK à 35 tours
19 – Toullemonde-Da Rocha-Ibanez (Courage-AER) – Ibanez  à 36 tours

Meilleur tour : Drayson-Cocker en 1’20"561

Abandons
 Kojima-Hori-Kimura
Tanaka-Hiranaka
Lieb Henzler

 

 

Endurance

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