A déclaré l’organisation via un communiqué officiel.

Le pilote Yamaha avait informé, dimanche à la mi-journée, l’organisation qu’il était tombé en panne d’essence mais qu’il en avait récupéré auprès d’un autre concurrent. Malgré tout, sa position n’a pas évolué et les tentatives de le joindre sur son système de liaison se sont soldées par des échecs. L’organisation à Paris a ensuite été prévenue dans la soirée du déclenchement de sa balise de détresse mais sur place, l’information n’a été connue que lundi en début de matinée.

Un véhicule puis la défense civile ont alors tenté de le retrouver, sans succès. C’est mardi qu’une battue a été lancée par la gendarmerie locale, pour finalement retrouver le pilote, sans vie, dans la nuit de mardi à mercredi à 2h10.

 « La mort de Pascal remonterait à plusieurs jours. Il y a eu un problème dans la chaîne de communication entre le 4 et le 5 janvier. Il y a des choses qu’on ne s’explique pas. L’information de l’émission de la balise parvient à Paris le 4 janvier et nous, nous sommes prévenus le 5 »

, a déploré Etienne Lavigne, le directeur du Dakar. La police et la justice de la province de Las Pampas vont procéder aux investigations légales afin de déterminer les causes du décès.

Deux autres concurrents sont actuellement dans un état sérieux après un accident en auto. Paul Green et son copilote Matthew Harrison ont été placés dans un coma artificiel pour accélérer leur récupération. Ils souffrent de problèmes pulmonaires.

A noter enfin qu’un hélicoptère de l’équipe de télévision qui couvre le Dakar a dû faire un attérrisage d’urgence en catastrophe mardi, à la suite d’un problème technique. Heureusement aucun des occupants n’a été blessé