Une première semaine idéale

Un magnifique soleil et une température de 25° accompagnaient les concurrents ce dimanche à Agadir pour la journée de repos de l’Africa Race. Une pause bien méritée pour les concurrents et l’équipe d’organisation. L’occasion de reprendre des forces et de réviser les véhicules avant d’aborder la seconde semaine qui s’annonce copieuse au niveau kilométrage et sablonneuse en ce qui concerne les terrains à venir dans le Sud Marocain et la Mauritanie.

Le moment aussi de faire un point avec René Metge, le Directeur Sportif de l’épreuve, quant au déroulement de la première partie de l’Africa Race.

René, comme l’ensemble de la caravane, on vous sent détendu. Est-ce que cela signifie que l’Africa Race se déroule bien et pouvez-vous dresser un premier bilan à mi-course ?

Je crois que l’on peut dire que tout va bien. Hormis un petit souci de radio que nous sommes en train de solutionner, il n’y a pour l’instant aucun problème. La météo a été clémente cette semaine et cela nous a bien aidé pour la gestion de l’épreuve. Même s’ils ne sont pas nombreux, les concurrents ont un excellent niveau. La preuve, nous avons toujours nos huit motards en course, deux voitures seulement ont dues abandonner et la course camion est superbe. Il existe aussi une grande solidarité entre les concurrents. Hier par exemple, lorsque le Russe  Ivanov n’a pas démarré, tout le monde est venu l’aidé. En fait, il règne sur l’épreuve un excellent esprit et une grande proximité entre l’organisation, le pouvoir sportif et les concurrents.

Au niveau de l’organisation, pour une première, cela semble bien fonctionner ?

C’est exact. Il faut dire que l’équipe d’organisation et le dispositif de sécurité avait été prévu à la base pour accueillir un nombre plus important de concurrents. A notre grande satisfaction, l’équipe médicale de FIDELIA se contente de faire de la kiné. J’espère que cela va continuer ainsi. La restauration est d’excellente qualité. Le chef achète des produits frais locaux et les concurrents apprécient. Enfin, les bivouacs mis en place par l’Office National Marocain du Tourisme avec la société SOCHATOUR sont somptueux. Je veux aussi saluer l’équipe de production TV qui réalise les images de l’épreuve. Chaque jour, on leur livre les cassettes très tard et ils arrivent tout de même à transmettre le résumé de 26 minutes à IEC en temps et en heure. Ce sont des magiciens.

Pour la navigation sur la piste, vous avez mis en place une nouvelle formule. Est-elle satisfaisante ?

Il ne s’agit pas d’une nouvelle formule. En fait, nous utilisons un GPS unique différent de celui habituellement en place dans la discipline. C’est un GARMIN 60 CSX que l’on trouve dans le commerce et qui a été spécialement paramétré pour l’épreuve. Le road-book réalisé par José Maria Servia est parfait mais un peu différent de ce que les concurrents ont sur les autres épreuves. Le mixe des deux apporte une innovation qui n’est pas pour déplaire aux participants maintenant qu’ils y sont habitués. Ce que nous remarquons, c’est surtout qu’ils vont un peu moins vite et c’est forcément positif pour la sécurité.

Comment s’annonce la seconde partie de l’épreuve ?

En abordant le Sud Marocain et la Mauritanie, le sable va remplacer les cailloux et la navigation va se faire aux caps et en hors piste. Les châssis vont être moins mis à contribution alors que ce sont les moteurs qui vont souffrir. Les navigateurs vont devoir avoir du flair et les pilotes beaucoup de feeling dans la conduite. L’épreuve va donc être différente mais une chose est sûre, tout le monde va se régaler.

Ce lundi matin, la caravane s’élance en direction de Laayoune pour une étape longue de 757 kilométres.

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