Alain Bernard parle de sa passion pour les rallyes

Ce mec est un « Géant » !

Par la taille d’abord. Il mesure la taille d’un …  basketteur. Mais en fait lui son job, c’’est  tout simplement …  nageur ! Et quel nageur… Par le talent ensuite…

Alain Bernard le marseillais est en effet depuis le 14 aout dernier en 47 ‘’21, CHAMPION OLYMPIQUE de la distance ‘’ la plus noble’’ ayant remporté le titre sur la distance REINE, celle du 100 mètres libre !!!

Quelques heures auparavant, il a  en plus détenu le record du monde du 100 m nage libre pendant…trois minutes, le 13 août 2008 avec un temps de 47 s 20.  Son record étant battu dés la course suivante.

Cet « authentique exploit » car c’en est réellement un, a fait de lui le Roi des sportifs Français en cette année Olympique. Car Alain Bernard a remporté l’épreuve considérée à juste titre d’ailleurs comme le plus dure, la plus difficile à gagner en natation.

 Le 100 libre ?

C’est comme remporter le GP de Monaco ou le Rallye Monte Carlo réunis. Le 100 libre, c’est le   » Monument   » de la natation !

Depuis des décennies, la chasse gardée des imbattables sprinters américains. Les Don Shollander et autres Mark Spitz. Sans oublier Matt Biondi !!!

En tout cas ce 14  aout 2008, c’est bel et bien lui qui est monté sur la plus haute marche du podium à Pékin. Et cette victoire restera à tout jamais gravée? non seulement sur les tablettes mais aussi dans les mémoires car jamais un nageur Français n’avait été – depuis la résurrection des JO par le Baron Pierre de Coubertin en 1896 – couronné CHAMPION OLYMPIQUE du 100 m libre.

Depuis Alain Bernard à fait ‘’ la Une ‘’ de tous les média et est devenu un ‘’ People ‘’, lui qui a signé un contrat de… volontariat en gendarmerie à l’école de gendarmerie de Montargis en 2008 et est affecté au Groupement Blindé de Gendarmerie Mobile, situé à Versailles-Satory dans les Yvelines.

 Tiens, tiens… Pas si éloigné des ateliers de la C4 Citroën qui comme on va le voir le fait rêver !!!

 

 

C’est donc ce sportif amoureux du Rallye qui raconte et avoue sa passion pour cette discipline ou la France compte la aussi un autre «  ROI » un authentique ‘’ magicien ‘’.

 » Négociant en virages  » comme on raconte parfois dans les bistrots sur le bors des spéciales.

Tout le monde a bien entendu reconnu… Sébastien Loeb.

Alain Bernard détaille  l’histoire de sa passion pour le rallye :

« J’adore le sport automobile en général et le rallye en particulier. C’est quand même impressionnant que des mecs prennent à fond ces petites routes sinueuses qui montent et descendent et que nous on n’oserait pas passer même en seconde. Je suis régulièrement les résultats du Championnat WRC et m’intéresse assez à la technique. La conduite du pilote est primordiale mais l’adaptation stratégique aux conditions de course me passionne franchement tout autant. »

Et Alain Bernard de préciser des détails qui retiennent son attention :

«  J’aime apprendre et connaitre  avec quels pneumatiques ou quelle quantité d’essence partent les voitures. Savoir que les suspensions sont plus ou moins souples, la boite de vitesses courte ou longue selon que la spéciale présente des virages plus ou moins serrés. En fait, la mécanique me plaît beaucoup. Dans ma famille, assez modeste, c’est mon père qui réparait la voiture en cas de panne. J’aimais bien le regarder quand il mettait les mains dans le cambouis. J’étais curieux. Il m’a expliqué un jour comment fonctionnait un moteur de A à Z, de l’arrivée d’essence jusqu’à l’embrayage. Depuis, de savoir m’a sorti de pas mal de galères…»

Et notre Champion Olympique de poursuivre :

« J’ai beaucoup joué au jeu vidéo Colin McRae, considéré comme la référence des simulations du rallye. Au fil des versions depuis dix ans, c’est devenu de plus en plus réaliste, même si je n’ai jamais conduit une voiture de course. Ce serait pourtant un rêve. Je devais embarquer il y a quelques semaines à côté de Sébastien Loeb pour un run. Ça ne s’est pas fait pour un problème de calendrier. Dommage. J’espère qu’on pourra remettre ça. Je ne connais pas Sébastien. Mais sur ce que j’ai lu, c’est quelqu’un de très posé et de persévérant. Forcément, c’est le genre de profil que j’apprécie. Il à gagner un cinquième titre mondial de rang, c’est énorme. J’aimerais lui demander s’il maîtrise vraiment autant qu’il le dit ou s’il prend de très gros risques. Parfois, on se demande… On m’a raconté qu’il a couru une spéciale avec un phare sur deux qui fonctionnait, rien qu’au ressenti et aux indications de son copilote. C’est monstrueux. »

Et intarissable pouvant ‘’ causer ‘’ des heures sur ce sujet, Alain Bernard poursuit :

« Je suis monté un jour à côté d’un pilote de bon niveau national sur une petite route isolée des Alpes. Dès qu’il avait un peu de visibilité, il envoyait. Je n’ose même pas imaginer ce que ça peut donner avec un grand professionnel comme Loeb. Mais la vitesse ne me fait pas peur quand elle est maîtrisée. Je crains davantage d’être à côté de quelqu’un qui roule à 30 km/h en faisant n’importe quoi. Au Mans,  un jour j’ai fait un tour du circuit  Bugatti avec Jean Ragnotti dans sa Super 5 Turbo: 300 chevaux quand même. Comme je suis grand, j’avais les genoux sur le tableau bord. Sans prévenir, à plus de 150 km/h, il a tiré le frein à main en pleine ligne droite et fait un 360° complet sur la piste. J’ai vu de la fumée, les tribunes, le ciel et puis on est reparti tout droit. Je n’ai rien compris mais je n’ai pas eu peur. Avec ces gars-là, on se sent en sécurité. Quand on va se rencontrer avec Sébastien Loeb, c’est peut-être moi qui conduirais ! Et, là, je suis sur que lui, il aura peur ! »

Comme on le voit, souvent les Champions, quel que soit leur discipline parlent toujours avec passion de la compétition … automobile, comme aimantés par le risque et les inévitables montées d’adrénaline que cela procure.

En tout cas, Alain Bernard lui est partant pour faire comme on dit parfois ‘’ un tour de manège accompagné ‘’

Gilles Gaignault

Sport

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