La petite Renault s’encanaille et porte désormais la griffe Renault Sport, une livrée réservée aux modèles ultra musclés de la marque. Pour intégrer cette castre très sélective, la Twingo a reçu un traitement de choc et arbore une silhouette résolument athlétique !
La version RS se remarque au premier coup d’œil…
Assiette abaissée, adoption de pneumatiques surdimensionnés (16 ou 17 pouces), bouclier, ailes et voies élargies, becquet aérodynamique confèrent à l’ensemble un look vraiment très sympa.
L’intérieur n’est pas en reste et adopte également une tenue sportive avec pédalier en aluminium, sièges avant enveloppants, compte-tours et décoration spécifique.
Les modifications esthétiques s’accompagnent, bien entendu, d’importantes évolutions techniques. La Twingo RS embarque un 1.6 16V délivrant 133 ch. à 6750 tr/mn, avec un couple de 160 Nm, pratiquement constant de 3300 tr/mn à 5300 tr/mn.
Ce bloc permet de vives montées en régimes mais offre également un réel agrément, grâce à sa souplesse d’utilisation. Autre source de plaisir, une sonorité bien chantante obtenue par un collecteur d’échappement 4 en 1.
Ce moteur est accouplé à une boîte à cinq rapports.
Pas de soucis côté freinage, les ingénieurs ont vu grand, en adoptant des disques ventilés d’origine Laguna à l’avant et des disques pleins venant de Mégane à l’arrière.
La Twingo RS véritablement collée à la route existe avec deux types de châssis Sport et Cup. Ce dernier reçoit un traitement encore plus radical. Dans les deux cas, le véhicule dispose d’un ESP dé connectable.
A l’usage, la Twingo RS s’avère joueuse, stable, saine et précise.
Ce p’tit bolide mignon tout plein procure en outre énormément de plaisir à son conducteur.
En résumé, ce jouet pour grande personne revient à 15 600 Euro en version Sport et à 16 050 Euro en déclinaison Cup.
Somme que l’on peut raisonnablement considéré comme acceptable pour le plaisir qu’elle procure comparé aux modèles concurrents.
Gilles Gaignault