General Motors dégringole à Wall Street

Les analystes de Deutsche Bank ont réduit leur objectif de cours à zéro, plombant ainsi le titre du premier constructeur américain à la bourse de New York.
 
Zéro.

C’est ni plus ni moins ce que vaut, pour les analystes de Deutsche Bank, le titre de General Motors, dont l’objectif de cours a une nouvelle fois été revu à la baisse mardi. Les spécialistes de la banque estiment en effet qu’un sauvetage public ne profiterait pas aux actionnaires, alors que le groupe a appelé à l’aide de l’état américain vendredi en affirmant être menacé d’une crise imminente de liquidités. A la clôture des marchés américains, le titre General Motors perd 22,94% à 3,36 dollars.

« Sans intervention du gouvernement, nos travaux montrent que GM pourrait ne pas être capable de financer ses opérations aux Etats-Unis après le mois de décembre »

Estimé les analystes de la Deutsche Bank (DB) dans une note. Selon eux, une aide de l’Etat est indispensable afin d’éviter une faillite « inévitable » du premier constructeur américain, mais même avec cette bouée de sauvetage, « les actionnaires ne recevront probablement rien », estiment les analystes de la banque d’affaires.

Les responsables démocrates au Congrès américain ont écrit au secrétaire au Trésor Henry Paulson pour que ce dernier puise dans le plan d’aide au système financier adopté en octobre des fonds afin de venir en aide au secteur de l’automobile. Lors de sa première conférence de presse vendredi, le président élu des Etats-Unis Barack Obama avait promis qu’il mettrait tout en ouvre pour sauver ce secteur, «épine dorsale» de l’économie américaine.

Au mois d’octobre, General Motors a enregistré un recul record de 45% de ses ventes de véhicules, à 170585. Au troisième trimestre, le groupe avait concédé un repli des ventes de 18,9% aux Etats-Unis. Pour General Motors, octobre est le «pire mois » depuis le lointain 1945.

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