Le Mans Classic : Stéphane Ortelli de nouveau au volant

 

« Que du bonheur !  »

Ainsi s’exprime Stéphane Ortelli après le somptueux week-end manceau des  » Le Mans Classic. » Un événement fabuleux ou les passionnés ont redécouvert des centaines de bolides qui les ont tous fait rêver au fil des ans…

Après le terrible accident dont il a été victime lors des récents 1000 kms de Monza en LMS, Stéphane n’avait plus piloté. Et c’est donc avec un certain soulagement qu’il a pu constater sur le tracé sarthois qu’il avait bien récupéré et retrouvé de bonnes sensations au volant ! Comme il nous l’explique :

« Je suis bien rentré du Mans Classic où j’ai eu l’immense honneur de piloter à nouveau la Porsche 911 GT1 n°26 avec laquelle nous avions remporté les 24 Heures du Mans 1998, en compagnie de mes potes Laurent Aïello, que j’ai revu avec grand plaisir, pour la première fois depuis longtemps, et Allan McNish, que je revois souvent lui à Monaco.

 

 

« Nous étions invités par les responsables de Porsche France, notamment le nouveau Président, Félix Bräutigam, et le responsable des relations presse, Dominik Gruber. Comme autres pilotes, il y avait aussi René Metge et Gérard Larrousse, pour représenter diverses époques de la glorieuse histoire de Porsche en compétition. J’ai été très entouré et ça m’a fait chaud au cœur de retrouver beaucoup d’autres membres de la grande famille Porsche.»

Et il ajoute: 

« Avec René, on a beaucoup parlé du Dakar en Porsche et surtout de la Transorientale, entre Russie et Chine qu’il a organisée et qui nous a fait beaucoup rêver le mois dernier. Je lui ai dit que je regardais le résumé tous les soirs sur Motors TV pendant ma rééducation et que ça m’avait rappelé les grandes heures du Dakar. Quant à Laurent Aiello, je ferai sûrement avec lui le Tour de France Auto 2009, organisé par Patrick Peter au printemps prochain, au volant d’une Porsche bien sûr. Ce sera une épreuve de régularité, un peu comme Le Mans Classic !»

Avant de préciser :

« Nous avons passé une fin de semaine somptueuse, rencontré beaucoup de passionnés, qu’il s’agisse de fans, de collectionneurs en tous genres, de gentlemen drivers ou de journalistes, et parlé pendant des heures de tout ce qui a fait la réputation de Porsche depuis 1948. La 911 GT1 n’était pas la seule merveille sortie du musée pour Le Mans Classic, puisqu’il y avait aussi une 962C et une 356-1100 Alu-Coupé, conduite par le président de Porsche France, Félix Bräutigam, pour ouvrir la grande parade que j’ai fermée avec la GT1. Sans compter les innombrables 917 et autres 935 engagées dans l’un des six plateaux de voitures anciennes, ayant couru au Mans entre 1923 et 1979, soit près de 400 voitures de collection dans un état de conservation parfait. Inutile d’insister sur le fait que les 80.000 spectateurs ont été comblés, pendant trois jours, au son des moteurs les plus fabuleux de l’histoire des 24 Heures du Mans. »

 

 

Et le pilote Oreca-Courage de conclure :

« Ce que je peux ajouter ici, c’est que ça m’a fait beaucoup de bien, physiquement et moralement, de me retrouver sur un tel circuit, dans une telle voiture, même pour faire seulement quelques kilomètres, un petit tour de rêve seulement, faute de temps, dans un programme surchargé, sur le coup de 15h00 samedi après-midi

J’ai aussi pu compléter ce retour en piste par un baptême de nuit, samedi soir, en pilotant une 997 2ème génération avec Dominik Gruber à mes côtés, ce qui m’a permis de me rendre compte que ma rééducation est presque finie. J’envisage toujours de reprendre la compétition aux 1000 Km du Nurburgring, le 17 août.

Ca tombe bien car le 17 c’est mon autre chiffre fétiche, comme le 26. Ca me rappelle le karting, et justement, s’il faut freiner du pied gauche dans la Courage-Oreca, comme en karting, pour être plus efficace, je peux vous garantir que je serai prêt »

On ne peut que se réjouir de le revoir en piste tant Stéphane est un pilote talentueux mais aussi attachant.

D’ici le Nurburgring à la mi-aout, il devrait poursuivre son entrainement sportif pour retrouver l’excellente condition physique qu’on lui connaît

Gilles Gaignault

Photos: Patrick Martinoli – Thierry Coulibaly

 

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