L’équipe Pescarolo Automobiles a réussi son pari !

Emmener ses quatre voitures à l’arrivée d’une part mais aussi et surtout terminé «  première » des voitures « essence ».

Le tout accompagné d’un superbe podium en LMP2 dés sa première participation  dans cette catégorie au Mans et de surcroit avec l’équipage le plus jeune de la course !

Franchement une formidable réussite pour «  les Verts »  

A l’arrivée l’heureux patron dressait le bilan de cette 76éme édition des 24 Heures :

« Même si nous étions condamnés à observer de loin le duel des diesel, il ne
fallait pas perdre de vue qu’en attendant l’évolution du règlement technique
Pescarolo Sport, après trois podium consécutifs aux 24 Heures du Mans, se
devait de démontrer une fois de plus sa capacité à relever tous les défis »

Il est vrai qu’avec cinq voitures au départ, Pescarolo Automobiles était l’un des
constructeurs le plus représenté au départ de la course derrière Lola.

Le constructeur Britannique toujours basé à Huntington prés de Cambridge et qui fêtait pour la circonstance ses cinquante ans ayant eu six bolides de sa marque invités par l’ACO au départ.  

 

                Les deux cousines la Saulnier et la Pescarolo

Mais Pescarolo a l’énorme satisfaction d’être à l’arrivée le constructeur le plus représenté pour le nombre de voitures qui finissent la course !

Et Henri de continuer à nous résumer sa course :

« Le problème moteur de la N°16 de Bouillon- Collard – Dumas nous
empêche de réaliser le ‘’ Grand Chelem ‘’ et un carton plein à l’arrivée. »

Mais la démonstration de la fiabilité et de la compétitivité des châssis du constructeur sarthois a été une nouvelle fois démontrée. Et, c’est bien la l’essentiel.

L’équipage composé du très rapide pilote Suisse Harold Primat associé aux deux Français Christophe Tinseau et Benoît Tréluyer, remporte la première place très convoitée du classement officieux de voitures propulsée par un moteur essence.

La compétition cependant s’annonçait pourtant rude car les Courage-
Oreca, toutes les Lola dont la redoutable Lola Aston Martin, la Dome sans oublier les
Création étaient toutes au départ pour nous détrôner.

Et Henri de reprendre :

" Les Pescarolo N°16 et N°17 ont toujours été à la pointe du combat. Malheureusement la 16 de Collard-Boullion-Dumas a d’abord perdu six minutes en raison d’un boitier moteur défaillant, puis a fini par abandonner au lever du jour à 6h24 avec un problème moteur «  pépin »  assez rare avec notre motoriste  John Judd. »

La 16 hors course, du coup c’est la 17  qui a brillamment pris la relève dans des conditions de pistes franchement extrêmement difficiles sous le crachin. Les averses intermittentes ont en effet donné beaucoup d’attention d’abord aux pilotes pour rester sur la pistes mais aussi au Team manager bien aidé et conseillé par Michelin dans le choix des types de pneumatiques sans oublier les mécaniciens lors de leurs interventions fréquentes aux stands.

Toute l’équipe technique ainsi que les pilotes ont fait un « sans faute intégral » qui permet à l’écurie d’Henri Pescarolo de démontrer une nouvelle fois tout son professionnalisme. Tout son sérieux.

Avec une bonne stratégie et un management digne des écuries d’usine…

Si on ajoute la belle démonstration réalisée par l’équipe sœur celle du Saulnier Racing laquelle place sur le podium sa toute nouvelle Pescarolo LMP2 confiée à  trois jeunes pilotes (Ragues-Lahaye-Fu Cheng) et qui amène sa Pescarolo LMP1 conduite par trois    « Gentlemen drivers » à l’arrivée, Jacques Nicolet et Henri Pescarolo ont tout lieu de se réjouir de ces brillants premiers résultats du Groupe Pescarolo Automobiles qu’ils ont créé ensembles à l’automne dernier.

De plus nous avons constaté tout au long du début de saison et pendant cette longue semaine mancelle le fabuleux état d’esprit qui anime cette équipe Saulnier racing sous la houlette de son dynamique Team-manager, le manceau François Sicard.

Une équipe qui à, on le redit «  une Ame  »

Gilles Gaignault