Trois sur trois !
Après Barcelone et Monza, l’équipe Peugeot a remportée ce dimanche une troisième victoire en triomphant aux
Peugeot confirme ainsi que ses bolides tiennent parfaitement la cadence face à l’ogre Audi qui raflait tout en endurance depuis de nombreuses années…
C’est une excellente nouvelle à quelques semaines (14-15 juin) des 24 Heures du Mans.
Une édition de l’épreuve mancelle qui s’annonce assurément grandiose…
Pour revenir à ces
Et à Spa, on a encore fini à un contre un. Comme à Monza il y a deux semaines
La course Ardennaise fut certes un peu moins disputée que la manche courue en Lombardie mais jusqu’au bout,
Alexandre Prémat et Mike Rockenfeller, les « Juniors » d’Audi continuent en effet course après course à se révéler et à briller, offrant finalement tout compte fait la meilleure opposition à Peugeot.
Ces ceux-là mènent effectivement depuis le début de saison une sacrée vie à la marque sochalienne puisqu’ils engrangent à chaque course les points de la seconde place.
Et comme de leurs côtés, les équipages Peugeot alternent eux la victoire, au final en fin de saison on pourrait bien voir les « minots » d’Ingolstadt terminer tout en haut de la hiérarchie du classement pilotes de cette Le Mans Série version 2008. Et offrir finalement à leur employeur dès leur toute première saison la consécration !
Qui l’eut cru en début de championnat ?? Assurément peu de monde tant les regards étaient tournés sur les deux tandems Peugeot d’une part mais aussi sur les
« chevronnés » Capello-McNish, fers de lance d’Audi depuis plusieurs saisons … Et pourtant.
Sous un ardent soleil Ardennais, c’est donc
« C’est assez souvent comme ça dans les courses que l’on gagne, on a l’impression qu’il ne se passe pas grand chose » glissait malicieux Nicolas Minassian, après coup.
Le pilote marseillais avait d’emblée dès les premiers tours donné le rythme et si l’Audi numéro 1 de McNish-Capello s’installa bien dans son sillage, la voiture Allemande elle ne put vraiment suivre le rythme extrêmement soutenu imposé par
D’autant que c’est sur un coup du sort que la voiture allemande dut finalement rendre la main. Aprés 3 heures 52′ de course.
Capello alors au volant ralentit un instant pour s’expliquer avec Chiesa le pilote d’une Spyker pas très coopératif. Alexander Wurz, qui pilotait alors la seconde Peugeot estima – peut être un peu audacieux – pouvoir se faufiler et passer entre les deux.
Hélas, mal lui en prit !
Le pilote de
La voiture Française abdiqua définitivement, châssis détruit, tandis que l’Audi parvint, elle miraculeusement car pas trop endommagée, à regagner son stand au ralenti pour y subir une petite cure de jouvence… Et parvenir à poursuivre la course. Certes il n’était plus question de jouer encore la gagne mais de tout faire pour tenter d’obtenir le meilleur classement final possible synonyme de précieux points.
Belle revanche sur le sort pour le Team Oreca-Courage
L’autre bonne nouvelle côté Français outre le succès de Peugeot nous est venue de la touchante troisième place de
« Nous somme vraiment heureux, pour Stéphane c’est un signal fort. » pouvait sitôt la cérémonie du podium terminé glisser visiblement très ému mais néanmoins heureux Hugues de Chaunac qui retrouvait un sourire un peu perdu depuis la course Italienne.
De cette course, nous retiendrons aussi l’excellent comportement d’ensemble des Pescarolo qui se classent aux places d’honneur : Collard-Bouillion finissent à une belle cinquième place et les « jeunots » Pierre Ragues et Mathieu Lahaye au volant de leur LMP2 se classent eux brillamment dixièmes. Pas mal pour des débutants qui découvrent l’endurance et terminent toutes leurs courses roulant avec une constance et une régularité de « vieux briscards » ; De quoi satisfaire leurs patrons Henri Pescarolo et Jacques Nicolet qui ont tentés « la » carte jeune pour faire débuter cette année sur les circuits en compétition leur tout nouveau modèle LMP2.
Et aussi le beau succès de
Le classement final
1.Peugot 908 HDI (Minassian-Gené-Villeneuve); 2. Audi R10 TDI (Prémat-Roceknfeller) à 30 »37; 3. Courage-Oreca (Panis-Lapierre) à à 3 tours; 4. Audi R10 TDI (Capello-McNish) à 4 tours; 5. Pescarolo (Boullion-Collard) à 4 tours; 6. Porsche Snyder (Verstappen-Van Merkstein) (1er LMP2) à 5 tours; 7. Porsche Spyder (Lammers-Theys- Lienhard) à 5 tours; 8. Porsche (Nielsen-Elgaard) à 11 tours; 9. Creation (Hall-Kerr) à 12 tours; 10. Pescarolo (Lahaye-Ragues) à 12 tours… 14. Corvette C6R (Alphand-Moreau-Goueslard) à 13 tours ( 1er en GT1) ; 19. Ferrari F430 GT (Bell-Bruni) à 17 tours