Trophées Historiques de Gascogne à Nogaro

Trophées Historiques de  Gascogne à Nogaro

La saison promet d’étre animée !

En réunissant quarante deux pilotes au départ de cette épreuve inaugurale de la saison 2008, le challenge ASAVE a animé les Trophées historiques de Gascogne. Jérôme Servies et Didier Cruvelier en sont les premiers vainqueurs.

Première course : Jérome Servies (Morgan V8) au finish

La campagne gersoise est toujours aussi belle, surtout sous le soleil, mais on était loin des grandes chaleurs en ce week-end des 5 et 6 avril !

 

Quelques ennuis mécaniques lors des essais libres faisaient craindre le pire quant à la constance du plateau mais rapidement il s’avérait qu’il ne s’agissait que de réparations qui ne remettaient pas en cause toute participation à la course.

A l’occasion des premiers chronos, les Alpine de Patrice Dine et Michel Mondy-Frances connaissaient l’un des problèmes de pression d’huile, l’autre de chauffe, imité en cela par la Falcon de Didier Gruau alors que Didier Gheza explosait un disque de frein. Tout revenait dans l’ordre le dimanche matin pour la première course.

Alors que les Porsche d’Andreoli et Cruvelier s’envolaient en tête devant la BMW 3.0 CSL du poleman Jean Claude Basso, Jérôme Servies (Morgan V8), lui aussi en première ligne, restait scotché sur la grille, en proie à des problèmes de carburation !

Il revenait très vite en tête de la course et entamait une bagarre endiablée face à Basso. Se passant et se repassant au fil des tours, les deux acolytes allumaient régulièrement leurs pneus au freinage et c’est finalement Jérome Servies qui avait le mot de la fin.

 

Les Porsche suivaient et l’on notait la belle performance de Pagès sur sa Lotus Elan et la huitième place de la Maserati Bora. Parmi les autres performances, notons la remontée de Didier Gheza (BMW 3.0 CSI) et la première place en tourisme de série de Didier Duché.

 

Au chapitre des malheureux, la R 12 Gordini de Tony Dal Molin n’effectuait qu’un seul tour (boîte de vitesses) alors que Gérard de Kerpoisson s’arrêtait à cinq tours de l’arrivée (moteur). Alain David (Alpine 1300) terminait première voiture à moteur Gordini.

 

 

 

 

 

 

Seconde course : Cruvelier (Porsche 2.5 ST) s’invite à la noce !

Pour la deuxième manche, disputée sous un froid de canard (en confit forcément dans le Gers !), on attendait un nouveau duel entre Basso et Servies, mais très vite la BMW connaissait des ennuis et c’est finalement Cruvelier (Porsche 911 2.5 ST) qui se mettait en valeur.

La 2.7 d’Andreoli disparaissait ce dont profitait la Lotus Elan d’Alain Pagès, agile, fiable et superbement pilotée.

Pendant que les hommes de tête s’expliquaient, des traînées d’huile dans la courbe Roger Dubos envoyaient la 911 de Patrice Gras et la Mini Marcos d’Arnaud Pautigny dans le gravier, le tout imité par Richard Juste quelques courbes plus loin. Les nouveaux joints de culasse de la Ford Falcon de Didier Gruau tenaient bon et toujours en berlines, il fallait noter l’enthousiasme de Gérard Bonnamour sur son Opel Commodore.

 

Du côté des Alfa, c’est Jean Pierre Vacher (GTV 2000) qui l’emportait de peu (6 dixièmes !) devant la GTA de Xavier Péquin. Dans le clan des Alpinistes, Gérard Barral-Laoule (1600 S) devançait in extremis Alain David, dont le 1300 S expirait à l’issue du tour de ralentissement !

Derrière la Falcon de Didier Gruau, première voiture de tourisme, les deux compères J.Trovao et M.Andrade plaçaient leur Escort RS à la onzième place devant la Mustang de Duché, premier tourisme de série

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