Sous le soleil catalan,
Sincérement il faut saluer cette réelle performance des hommes de la bande à Gérard Welter laquelle réalise la un authentique exploit pour une voiture qui n’avait couvert que… quelques kilomètres avant la course !
Chapeau . Respect Monsieur Welter.
Suite à des retards dans la fabrication de pièces, la livraison de la voiture avait été en effet reportée à plusieurs reprises, empêchant ainsi l’équipe et les pilotes de se faire la moindre idée du potentiel de leur monture.
Seul un petit galop d’essai de 50 kms avait pu être effectué à Lurcy-Lévis, le mardi précédant la course !
Les essais libres :
Avec trois séances d’essais libres d’une heure, l’équipe et les pilotes doit donc à la
fois découvrir la voiture et le circuit tout en traitant les problèmes sur le champ. Et c’est principalement l’électronique (tableau de bord) qui va donner du fil à retordre, ne permettant à
Les qualifications :
La séance très courte car d’une durée de vingt minutes seulement va être perturbée cette fois par des coupures moteur ! Dans ces conditions seuls huit tours sont couverts par Patrice Roussel, qui signe malgré tout un encourageant chrono de 1’49’’859. L’équipe va travailler une grande partie de la nuit pour résoudre ce problème, en fait un défaut dans les canalisations d’essence, atteintes par l’éthanol.
La course :
C’est donc Stéphane Salini qui prend le départ et doit s’employer à dépasser les GT, plus lentes en ligne droite. Dans cet exercice, il pointe déjà à une belle trente-et-unième place après quarante cinq minutes de course malgré un trafic énorme. Hélas un contact avec un proto sur un freinage stoppe la remontée et coûte vingt bonnes minutes en remplacement de l’aile AV. Philippe Salini relaie son frère pour immédiatement être victime à son tour d’un contact avec une Ferrari un peu distraite :Nouvel arrét. Il faut remplacer des éléments de suspension AR. Cette intervention va prendre encore vingt minutes.
Ces incidents vont peser lourd ( trente tours perdus), car les quatre heures et demi de course vont voir
Et c’est Philippe Salini qui franchit la ligne d’arrivée au volant d’une WR qui quatre jours auparavant n’avait quasimment pas encore fait un tour de roue ! Si l’on excepte le trop court shakedown de Lurcy Lévis.
A l’arrivée, de grands sourires éclairent les visages fatigués et Philippe et Stéphane Salini d’afficher leur satisfaction :
‘’Nous sommes à l’arrivée, après une course où il fallait à la fois apprendre la voiture et le circuit. Honnêtement, il était difficile d’envisager çà en arrivant jeudi ici ! Mais le plus positif est que
Patrice Roussel est lui serein
‘’Ce proto est très bien né. L’équipage est homogène. Nous avons un gros travail de développement pour les semaines qui viennent. Tous les ingrédients sont là pour faire une bonne saison et bien préparer 2009’’
Prochaine épreuve : Monza, les 26-27 avril
CLASSEMENT :
10ème place en LMP2 / 34ème au général
154 tours parcourus / meilleur tour en 1’46’’531, moyenne : 157,306 kms/heure