A leur arrivée à Monaco mardi en début d’après-midi, tous les concurrents rescapés étaient certes fatigués, mais ravis d’avoir rencontré ces conditions difficiles, que quelque part ils étaient tous venus chercher.
Ils avaient, sincèrement les jours précédant tous ardemment souhaité de la neige, peut-être qu’elle était là, au delà de leurs espérances, mais dans les difficultés ils ont tous le sentiment d’avoir vécu une grande aventure et repartaient gonflés à bloc pour l’étape finale. Celle de la grande nuit du Monte Carlo !
Dernière nuit
Cette dernière nuit avec la terrible ascension du réputé et redouté et non moins redoutable célèbre col de Turini, représente pour la majorité des concurrents la réalisation d’un rêve !
Passer dans cet endroit magique et oh combien mythique où soit sur le bord des routes, soit bercés par la voix de Bernard Spindler sur les ondes de Radio Monte Carlo, ils suivaient à l’époque les exploits de toutes leurs idoles qui disputaient âprement une victoire, est bien plus qu’un rêve !!
Des moments forts ils en ont eu à leurs tours puisque l’Automobile Club de Monaco avait obtenu que les chasse-neige… restent au garage, afin que tous les concurrents puissent s’amuser sur la neige encore abondante.
A l’arrivée finale tous en redemandaient, et savaient s’incliner devant le talent des pilotes chevronnés avec en tête Jean-Pierre Nicolas, Bruno Saby, Claude Laurent, Tchine et Yves Joanny, qui ont tous fait la démonstration de la qualité de leur pilotage.
Méritoire d’ailleurs car ils avaient eux la lourde tâche avec leurs petits numéros d’ouvrir la route et d’affronter les paquets des neige, qui avaient souvent disparu lorsque les grosses Mercédès arrivaient cinq heures plus tard.
Mais c’est malheureusement la loi du sport, il faut aussi compter sur le facteur chance.
Finalement à l’arrivée en Principauté, la victoire finale est revenue à la Mercedes 300 SE de l’équipage Allemand composé d’Ernst Juntgen et Marcus Muller.
Ils l’emportent devant une autre Mercedes la 220 SEB de leurs compatriotes Gert Pfundt – Gunter Meierer qui terminent à 1971 points des lauréats.
La troisième place revient à la BMW 1800 des frères Rolf et Oliver Kienen qui comptent eux 3007 points de pénalité.
Parmi les équipages connus, la Lancia Fulvia 1600 HF de Tchine- Sussot termine septième accusant 4371 point et la DAF de Claude et Dominique Laurent dix-neuvième (5299 pts).
La première Alpine Renault classée celle de Jean Pierre Coppola- Philippe Tarcher pointe en vingt-troisième position avec 5526 pts
L’ancien vainqueur lors de l’édition 1978, Jean Pierre Nicolas associé a son fils Julien et qui pilotait « Sa » Porsche victorieuse préparée par Almeras à Saint Jean de Vedas, finit vingt-cinquième avec 5550 pts de pénalité
Quant à Michel Peccenini associé à Philippe Darre sur la très belle Lancia Fulvia Zagato ils se classent quatre-vingt dixième.
Deux cent cinquante et un concurrents sont classés sur trois cent trente au départ.