Sébastien Loeb entre au Panthéon du Monte Carlo

Dimanche sur la Place du Palais Princier de Monaco, le Français Sébastien Loeb et son copilote Monégasque Daniel Elena, ont installé… pour la cinquième fois de leur carrière, une Citroën sur la plus haute marche du podium.

En réalisant cet exploit unique, l’équipage Citroën entre ainsi définitivement dans la légende du plus ancien et du plus prestigieux rallye du monde. Dorénavant avec cinq victoires, Loeb figure seul à la première page de l’album du Panthéon du Monte Carlo !

Repartis en SuperRally après leur ennui mécanique rencontré le samedi, Dani Sordo et Marc Martí repartis dimanche terminent finalement onzièmes, offrant ainsi un petit point au Championnat Constructeurs à Citroën.

Cette seconde victoire consécutive de la Citroën C4 WRC sur les légendaires routes du Monte-Carlo s’ajoute aux trois précédemment conquises par sa devancière, la Citroën Xsara.

 « Ce succès doit beaucoup au talent de Sébastien Loeb et Daniel Elena qui ont réalisé la course parfaite »,

expliquait Olivier Quesnel, le nouveau patron du service-compétition de la firme aux chevrons qui a succédé à Guy Fréquelin et dont l’épreuve monégasque marquait les grands débuts sur le terrain.

Et de n’oublier personne à l’heure des comptes :

 « Ce nouveau triomphe dans cette difficile manche d’ouverture du Championnat WRC récompense l’énorme travail effectué par l’ensemble des membres de l’équipe Citroën Sport. »

Leader d’un bout à l’autre de l’épreuve, la Marque au double Chevron a construit ce résultat dès le jeudi soir dés les premières spéciales disputées dans le Vercors. A l’issue de l’ES1, la C4 WRC du tandem Dani Sordo-Marc Martí, s’étant déjà portée en tête de la course relayée dans la suivante par leurs équipiers. En réalisant cinq fois de suite les deux meilleurs temps, les équipages Citroën se dirigeaient vers un doublé identique à celui de l’an passé avant qu’un souci mécanique dans l’ES11 samedi ne contraigne Dani à avoir recours au SupeRally pour pouvoir poursuivre le rallye en course.

Sans surprise, Sébastien Loeb a donc remporté dimanche, à l’issue de la quatrième et dernière étape, son cinquième succès sur le rallye Monte-Carlo. Au volant de sa Citroën C4, le pilote français a littéralement écrasé ses concurrents ne leur laissant que des miettes lors de l’ultime journée ou il assura sans prendre aucun risque. Précédant à Monaco son dauphin de 2’34 » le Finlandais Mikko Hirvonen, totalement impuissant au volant de sa Ford Focus. Sous la menace du Belge François Duval jusqu’à l’ultime spéciale, l’Australien Chris Atkinson conserve finalement la troisième place. Mais à près de … trois minutes  tout de même du vainqueur !!! Un véritable gouffre…

Le quadruple champion du monde a donc fait plus qu’ajouter une ligne avec ce nouveau  record à son fabuleux palmarès avec cette cinquième victoire dans la plus mythique et prestigieuse compétition de Rallye qu’est le Monte-Carlo. Il a également envoyé un message fort, très fort, à ses rivaux : Le pilote de nouveau à battre pour le titre mondial cette saison encore, ce sera bien lui Sébastien Loeb ! Les pilotes des deux équipes Ford, censés représenter le plus grand danger, sont maintenant prévenus. Il faudra cravacher dur pour  espérer suivre le rythme de l’Alsacien. Il est vrai que sur ce Monte-Carlo, au terme de la seconde journée et de ses six victoires de spéciale sur huit possibles, Sébastien Loeb comptait déjà 56 secondes sur …son coéquipier Dani Sordo. L’Espagnol remportant les deux autres, preuve s’il en est de l’écrasante domination et de la supériorité des  pilotes Citroën sur la concurrence. A commencer par Ford ! Seul un ennui mécanique, condamnant Sordo lequel écopera de plus de 20 minutes empêchait d’ailleurs la marque au chevron d’enregistrer un doublé amplement mérité. Après sa nouvelle démonstration et domination samedi, Loeb n’avait plus grand-chose à craindre dimanche lors des ultimes spéciales se contentait sagement d’assurer et de gérer son avance impressionnante. Hirvonen, isolé à la seconde place, n’avait plus rien à espérer. Si ce n’est de commettre l’irréparable une sortie de route. Alors lui aussi il assura… Du coup, l’intérêt s’est finalement porté sur la lutte pour la troisième place. S’étant élancé avec vingt petites secondes d’avance seulement ce dimanche matin, l’Australien Chris Atkinson devait composer avec un François Duval vraiment déchaîné. Le Belge au volant de sa  Ford et qui jouait gros et très certainement la suite de sa saison, remportait ainsi… quatre des cinq spéciales du jour pour échouer finalement à… 1 »1 du pilote Subaru !!! Vraiment enrageant… Mais Duval a marqué les esprits de son boss et aussi de précieux points. Son sens de l’attaque et sa combativité ne resteront pas sans échos.

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